S. l. s. d. (milieu du XIXe siècle) In-8° oblong (206 x 313 mm), 136 ff. - [1] ff., demi-chagrin noir, initiales au centre du plat supérieur (reliure de l'époque)
Reference : 188
Un superbe herbier du milieu du XIXe siècle Il présente 112 familles, des Renonculacées au Characées. La belle page supporte les spécimens prélevés, le verso la description qui ici est plus abondante que ce que l'on a l'habitude de voir. Ainsi, pour chaque famille, l'auteur peut indiquer, le ou les principaux représentants, leur localisation, leurs caractéristiques distinctives, une description externe et interne minutieuse, les caractéristiques de leur suc, leurs propriétés utiles, une description du fruit et de ses caractéristiques. L'écriture est d'une belle qualité, à l'image du titre superbement calligraphié présentant une initiale historiée. Certains cadres appelés à recevoir des spécimens sont resté vides. A l'inverse, d'autres spécimens ne sont pas fixés, ils sont simplement restés intercalés entre les feuillets. PROVENANCE : M. L., initiales. Non identifié. Frottements, mors supérieur fendu à ses extrémités (25 mm)
Librairie-Galerie Emmanuel Fradois
M. Emmanuel Fradois
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Paris et Genève, Plon et Julien, 1911. 1050 g Grand in-8, demi basane verte à coins, dos à faux-nerfs, couvertures conservées, [2] ff., xi-248 pp.. Illustré de trois portraits et deux vues en noir ou en couleurs, le tout hors-texte. Ouvrage tiré à 300 exemplaires sur papier vergé. Exemplaire non coupé. . (Catégories : Littérature, Philosophie, Botanique, )
Séduisant exemplaire conservé à toutes marges dans son cartonnage d’origine car non rogné, très frais intérieurement. Paris, chez l’Auteur et chez Didot le jeune, Barrois le jeune, Belin, 1783. In-folio de viii pp., 242 pp., (7) ff. d’explication des planches et (1) f. d’errata, 10 planches hors texte à pleine page dont 9 en couleurs. Cartonnage de papier marbré bleu de l’éditeur avec une pièce de titre au centre du plat supérieur, dos lisse, non rogné, qq. frottements. Reliure de l’époque. 352 x 226 mm.
Edition originale de la plus grande rareté de ce très pratique dictionnaire de botanique, qui connut de nombreuses rééditions dans les dernières années du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle. Pritzel, 1355. Monglond IV, 288. «Jean Baptiste François Bulliard (1752-1793), called Pierre Bulliard, was another picturesque outsider whose works represented the Linnaean tradition in Paris. Bulliard was a descriptive naturalist, little given to theoretical or methodological meditations, but an industrious and skilled draftsman and floristic botanist” (Stafleu). Bulliard obtint une place à la nomination de l’abbé de Clairvaux. A cet emploi, dont le modique revenu suffisait à tous ses besoins, était attaché un logement à l’abbaye; il employa le temps qu’il passa dans cette retraite à étudier l’anatomie et la botanique, dans les meilleurs ouvrages. Il apprit aussi le dessin, et vint ensuite à Paris, pour y continuer ses études médicales; mais son goût pour l’histoire naturelle lui fit changer de résolution. Il résolut de réunir en lui seul les talents de l’artiste à ceux de l’auteur, il perfectionna les connaissances qu’il avait acquises dans le dessin, et apprit à graver sous François Martinet, habile peintre et graveur. C’est la parution de sonHerbier de France, dont la diffusionpar cahiers débute en 1780, qui achèvera de lui donner une certaine célébrité.À son lancement, il était prévu que cet ouvrage comporterait cinq parties : plantes vénéneuses, plantes médicinales, champignons, plantes grasses, plantes frumentacées et fourrages. Abondamment illustrée par ses soins, cette publication bénéficied’une nouvelletechnique, mise au point parJohannes Teyler, qui évite d’avoir à faire des retouches au pinceau, ce qui a pour effet de faire baisser le coût de fabrication du livre sans nuire à la qualité du dessin en couleurs. En outre, la vente par livraisons permet à l’auteur d’étaler les frais d’impression dans le temps, et de mettre le livre en vente à un prix modique. Disciple de Rousseau, Bulliard ambitionne d’être un vulgarisateur qui mettrait la connaissance de la botanique à la portée du plus grand nombre. Il ne réalise pas de découvertes, il ne poursuit aucune recherche mais, partant de ce qui est déjà connu, il réalise un grand travail de synthèseet ouvre de nouvelles pistes de réflexion. Dès la parution de son ouvrage, il ressent le besoin de le compléter par un dictionnaire général sur la botanique, destiné aux lecteurs qui ne bénéficient pas au départ d’un grand bagage scientifique. C’est ainsi que paraît en 1783 leDictionnaire élémentaire de botanique, ou Exposition par ordre alphabétique des préceptes de la botanique et de tous les termes, tant françois que latins, consacrés à l’étude de cette science, dont il est bien précisé sur la page de titre qu’il a été composé comme une introduction à l’Herbier de France. Pédagogue avant tout, Bulliard multiplie les exemples et les études de cas à l’appui de ses démonstrations. Dans ses descriptions, ilse réfère en permanence à des illustrations qu’il a voulu les plus exactes possible.Si l’objectif premier de l’auteur consiste à “familiariser avec le langage de la Botanique etrendre plus facile l’étude des principes de cette science”, il entend également baliser la démarche de ceux qui voudraient aller plus loindans l’étude de la botanique,en traçant “un plan méthodique à celui qui désire la cultiver”. Dans ce but,à l’articlePrincipes, il explique qu’“on pourra voir de quelle manière il faut s’y prendre pour s’engager avec succès dans la carrière de la Botanique, soit que l’on se trouve à même de profiter des secours d’un jardin botanique, d’un herbier naturel ou artificiel, ou soit qu’absolument éloigné du commerce des lettres, on n’ait aucune de ces ressources à sa disposition”. Dans le même ordre d’idées, il défend la théorie“qu’une méthode est d’une nécessité indispensable, que c’est un fil qui nous guide, nous ramène au but lorsque nous nous égarons”, mais il ne peut s’empêcher en même temps de fustiger“l’abus que l’on ne fait que trop souvent des méthodes, et combien, en changeant tous les jours la surface de la Botanique, elles s’opposent à ce qu’on puisse diriger cette science vers l’utilité publique”. Il est vrai qu’à l’époque, la botanique, à l’instar d’autres sciences, est dans la phase de bouillonnement intellectuel qui précède inévitablement l’unification du corpus et de la méthodologie, caractérisée par la multiplication des classifications, des théories et des méthodes. Le latin constituant le véritable “espéranto” des botanistes, chaque nom de plante écrit en français est accompagné de son équivalent latin. Bulliard enrichit son livre d’un petit, qui est une traduction duTermini Botanici de Linné, dans lequel chaque mot est assorti d’unrenvoi à sa définition dans le corps du dictionnaire principal. Après le décès de Bulliard, survenu en 1793, ce dictionnaire, qui a rencontré le succès,connaîtra en 1797 une réédition. Ilsera ensuite repris, corrigé et refonduparLouis-Claude Rciahrd, qui le republiera en1800, puis en1802 dans une nouvelle version augmentée. «Bulliard a fait lui-même les dessins et les gravures de ses ouvrages». Le présent dictionnaire est orné en premier tirage de 10 planches à pleine page dessinées et gravées par Bulliard lui-même dont 9 ont été coloriées à la main à l'époque. Séduisant exemplaire conservé à toutes marges dans son cartonnage d’origine car non rogné, très frais intérieurement.
Edition originale de l’un des plus beaux livres de botanique du XVIIIe siècle, illustré de 472 planches à pleine page coloriées à la main de Nicolas-François Regnault (1746-c.1810) et de Geneviève de Nangis Regnault. Paris, chez l’auteur, 1774. 8 volumes in-folio de : I/ (2) ff. dont une page de titre en couleurs et une introduction à la botanique, 3 planches en couleurs numérotées hors texte, 1 deuxième p. de titre calligraphiée à la main à l’encre noire, 60 planches en couleurs, 60 pp., (1) p. de table manuscrite. Soit un total de 63 pl. en couleurs pour le tome 1. II/ (1) f. de titre en couleurs non relié et plié, (1) f. de titre manuscrit, 60 planches en couleurs, 60 pp., (1) p. de table manuscrite ; III/ (1) f. de titre manuscrit, 60 planches en couleurs, 60 pp., (1) p. de table manuscrite ; IV/ (1) f. de titre manuscrit, 60 planches en couleurs, 60 pp., (1) p. de table manuscrite ; V/ (2) ff. dont 1p. de titre en couleurs et 1 deuxième p. de titre calligraphiée à la main à l’encre noire, 55 planches en couleurs, 55 pp., (1) p. de table manuscrite, (1) f. de table ; VI/ (2) ff. dont 1 p. de titre calligraphiée à la main à l’encre noire et 1p. de titre en couleurs, 60 planches en couleurs, 60 pp., (1) p. de table manuscrite ; VII/ (1) p. de titre en couleurs, 60 planches en couleurs, 60 pp., (1) p. de table manuscrite ; VIII/ (2) ff. dont une page de titre en couleurs et un avertissement, 54 planches en couleurs, 54 pp., (1) p. de table manuscrite, (1) p. de table, 12 pp. de table des maladies. Soit un total de 6 titres en couleurs et de 472 planches à pleine page coloriées. Relié en plein vélin vert, petites étiquettes sur la partie centrale des plats portant les numéros de tomes manuscrits à l’encre, dos à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges. Qq. restaurations. Reliure de l’époque. 485 x 360 cm.
Edition originale de l’un des plus beaux livres de botanique du XVIIIe siècle, illustré de 472 planches à pleine page coloriées à la main de Nicolas-François Regnault (1746-c.1810) et de Geneviève de Nangis Regnault. Blunt & Stearn, p.171 ; Johnston 517 ; Dunthorne 256 ; Great Flower Books (1990), p.131 ; Nissen BBI 1600 ; Pritzel 7475 ; Stafleu & Cowan 8810 ; Soultrait, 18th century 118. Blunt écrivait de ce livre : « Perhaps the most impressive French botanical book of the period is Francois Regnault’s La Botanique with nearly five hundred hand-coloured etchings. Many of these plates are the work of Genevieve de Nangis Regnault. The book deals with useful and decorative plants, and the author engagingly described the potato ‘as possibly the only good thing that ever came out of America’». Peintre, dessinateur, et graveur, Nicolas-François Regnault composa La Botanique avec l’aide de sa femme, Geneviève, qui dessina, grava et coloria la très grande majorité des planches. « Mme Regnault pose avec délicatesse les couleurs comme en témoignent les planches consacrées à des fleurs aux fins coloris comme le chèvrefeuille, qui orne aussi la guirlande de la page de titre, ou le laurier-rose » (Pinault Sorensen, Le Livre de botanique, 2008, p.70). « Les planches de cette collection continuent de se distribuer depuis deux ans avec la plus grande exactitude, & à la satisfaction de tous ceux qui veulent prendre une connaissance utile, commode & précise des plantes en usage dans la Médecine & dans les Arts. Les soins que se donnent M. Regnault pour présenter ces plantes avec leurs couleurs, leurs ramifications, leurs développemens ne peuvent que contribuer à nous familiariser avec ces plantes, & à nous les faire reconnaitre au premier aspect. Des notices rédigées avec clarté & puisées dans les meilleures sources accompagnent chaque plante & nous instruisent des qualités physiques que le dessin ou la couleur ne peut rendre, telles que l’odeur, la faveur, les propriétés ou les vertus de la plante. La fidélité avec laquelle M. Regnault s’est acquitté de ses engagemens envers ses premiers souscripteurs, doit lui mériter la confiance du public, & l’accueil le plus favorable pour une collection qui devient de jour en jour plus riche, plus précieuse & plus utile. Il parait tous les mois cinq plantes nouvelles. Le prix de chaque planche est de 1 liv. 4 f. pour les souscripteurs. On peut s’abonner pour une année entière, moyennant 72 liv. aux adresses ci-dessus indiquées ». Outre la liste des plantes à usage médicinal, l’ouvrage répertorie également les plantes destinées à la gastronomie ou à la pratique des arts. Ce travail considérable demanda 12 années de travail au couple pour achever l’ouvrage. L’objectif de ses auteurs était de produire un traité de botanique à usage pratique, d’où l’inclusion d’un « Tableau des maladies » expliquant comment chaque plante devrait être utilisée contre chaque maladie, qu’il s’agisse de la migraine, de l’insomnie, du vertige, de l’apoplexie ou même de l’ivresse. Superbe exemplaire très grand de marges de ce magnifique ouvrage de sciences naturelles, bien complet de ses 472 estampes aquarellées, conservé dans sa reliure uniforme en vélin vert de l’époque.
Langlois et Leclercq, Fortin et Masson à Paris Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1848 Book condition, Etat : Bon relié, demi-toile bleu à la bradelle, pièce de titre au dos, plats en papier relieur In-12 1 vol. - 570 pages
688 figures dans le texte en noir et blanc et 4 tableaux dépliants sur un total de 15 tableaux (complet) année d'édition estimée à 1848, selon le programme du 14 septembre 1848 Contents, Chapitres : Programme, avertissement, viii, Texte, 562 pages - 1. Organes de la végétation, organes élémentaires : Tige - Racine - Feuilles - Bourgeon - Ramification - Organes accessoires ou transformés - Absorption des racines - Circulation - Respiration - Nutrition et sécrétions - Accroissement des tissus - Théorie de Dupetit-Thouars et de M. Gaudichaud - 2. Organes de la reproduction : Inflorescence - Fleur - Calice - Corolle - Etamine - Pistil - Fruit - Ovule et graine - 3. Classification et famille : Individus, espèces, variétés, nomenclature, théorie de A.L. de Jussieu, classes, familles - Détails sur un certain nombre de familles en particulier - Végétaux dicotylédonés à fleurs hermaphrodites apétales - Végétaux dicotylédonés polypétales - Végétaux dicotylédonés monopétales - Tableau synoptiques des familles d'après leurs principaux caractères - Géographie botanique (pages 609 à 652 sur la géographie botanique) - cf : Taxonomie - Adrien Henri de Jussieu, né à Paris le 23 décembre 1797 et mort à Paris le 29 juin 1853 (à 55 ans), est un botaniste français. - Il est le fils d'Antoine-Laurent de Jussieu. Après des études de médecine à Paris (1824), il remplace son père à la chaire de botanique du Jardin des Plantes (1826). Sa thèse porte sur les Euphorbiacées : De euphorbiacearum generibus medicisque earumdem viribus tentamen. Elle est suivie de nombreux travaux sur les Rutacées, les Méliacées, les Malpighiacées Le 8 août 1831, il est élu membre de l'Académie des sciences, dont il est président en 1853. En 1839, il publie ses Recherches sur la structure des plantes monocotylédones et surtout son Cours élémentaire de botanique qui sera utilisé par des générations d'étudiants. A la faculté des sciences de Paris, Adrien de Jussieu est suppléant à partir de 1835 d'Auguste de Saint-Hilaire, professeur-adjoint puis titulaire d'organographie végétale. Il est nommé agrégé près la faculté en 1840. En 1850 il succède à Charles-François Brisseau de Mirbel à la chaire de botanique, anatomie et physiologie végétale. À son décès, la chaire est supprimée au profit de la création d'une chaire de physiologie générale. En 1845, il publie sa Géographie botanique. (source : Wikipedia) reliure en bon état, dos bruni, elle reste élégante, intérieur propre mais présence d'une tache sombre assez large sur le coin inférieur des trente premières pages, rousseurs assez nombreuses, une date à l'encre sur la première page, quelques pages un peu brunies, cela reste un bon exemplaire de lecture de ce cours de botanique de la moitié du XIXe, un classique, année estimée à 1848, bien complet des 4 planches dépliantes de classification avec des tableaux sur un total de 15 tableaux (complet)
Paris, Déterville, 1813, in-8, VIII, 500, (28) pages, restauration, L'invention de la taxinomie et de la géographie végétale Première édition de ce traité de méthodologie d'histoire naturelle qui fonde et met en application une nouvelle méthode de classification des végétaux. Rédigée par Candolle alors qu'il venait d'obtenir, 5 ans plus tôt, la chaire de botanique à l'université de Montpellier, cette "théorie élémentaire" pose d'une manière nouvelle, après les grands théoriciens du XVIIIe siècle (Vaillant, Linné, Jussieu, etc.), les fondements de ce qu'est la botanique, des branches qui la composent et des applications qui peuvent en être faite. Cette remontée aux vérités les plus élémentaires (différenciation des diverses disciplines de l'histoire naturelle, de la zoologie et de la botanique), permet à Candolle de repenser "l'histoire naturelle du règne végétal" dans son unité et sa diversité, tout à la fois, pour en proposer un tableau général innovant aux racines duquel se trouve, d'une part, l'art de "reconnaitre, de décrire et de classer" (la glossologie, la taxinomie et la phytographie) et, d'autre part, l'étude des végétaux "en tant qu'êtres organisés et vivants" (l'organographie, la physiologie végétale, la pathologie végétale et la géographie végétale). A partir de ces "deux parties qui constituent toute la théorie de la science", et qui se trouvent dans une étroite interdépendance, peut s'ériger "la botanique appliquée" : la botanique agricole, la botanique médicale, la botanique industrielle, etc. Oeuvre fondatrice donc qui trace les voies inexplorées de la science botanique à venir. Malgré l'estampille, annulée, de l'Institut Catholique de Paris, bon exemplaire, grand de marges Couverture rigide
Bon VIII, 500, (28) pages