Paris Bastien 1783 In-4° (261x205 mm), xxxviii - 768 pp. et [2] ff. de pl., veau blond glacé, dos à 5 nerfs orné, encadrement d'un triple filet sur les plats avec fleurettes en écoinçons, double filet sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées (reliure de l'époque).
Reference : 158
Rares exemplaire en grand papier de cet important traité qui fit scandale Rare exemplaire réimposé in-4° de cet important traité illustré d'un portrait de l'auteur par Pruneau en frontispice et d'un curieuse gravure non signée représentant la sagesse dont on trouvera, heureusement, l'explication en regard. Le libraire dans son avis nous dit qu'il « offre au lecteur les moyens de parvenir à la connoissance de son être et de se définir lui-même. Il y trouvera la philosophie naturelle développée dans toute sa perfection, et il apprendra alors quelle conduite il doit tenir vis-à-vis de ses semblables ». Il défend notamment la tolérance religieuse, séparant ainsi la religion de la morale et ouvrant l'espace à une pensée laïque. Le texte de la présente édition est conforme à celui de l'originale de 1601, l'ouvrage fit scandale dans le monde religieux car dénoncé comme « athée superstitieux ». L'auteur dut retoucher son texte en vue de prévenir les censures de la Sorbonne, il parut donc plus ou moins expurgé dans les nombreuses éditions suivantes, principalement celles de Paris. « Nous sommes circoncis, baptisés, juifs, mahométans, chrestiens avant que nous sachions que nous sommes hommes. » C'est encore un des meilleurs traités de morale connu au XIXe siècle ; mais on y trouve quelques propositions hasardées qui en firent longtemps défendre l'impression et le firent mettre à l'Index. Pierre Charron (Paris, 1541-1603), théologien, philosophe, orateur et moraliste, fils d'un libraire qui eut 25 enfants, suivit des études de philosophie et de droit, exerça d'abord la profession d'avocat, puis reçut les ordres, et se fit bientôt un nom par ses prédications. Marguerite de France en fit son prédicateur. Plusieurs évêques l'attirèrent auprès d'eux. Il rencontra Montaigne à Bordeaux, avec qui il se lia d'une grande amitié et qui eut une grande influence sur son oeuvre. Il adopta bientôt sa philosophie. Montaigne le désigna comme héritier du blason de sa maison. Charron reconnut plus tard ce témoignage d'affection et d'estime en instituant le beau-frère de Montaigne son légataire universel. En 1595, il fut envoyé à Paris comme député à l'assemblée du clergé et devint secrétaire de cette assemblée. Quérard - II, 142 ; coiffe de tête arasée, manque à la coiffe de queue, mors supérieur fendu en tête jusqu'à la première ficelle, gardes roussies, quelques feuillets très légèrement et uniformément brunis notamment en début et fin d'ouvrage, rares rousseurs.
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Amsterdam, Louis & Daniel Elzevier, 1662. In-16 (75x133 m). 8 ff. n. ch., 622 pp., 4 ff. n. ch. Maroquin rouge à grain long, roulette aux petits fers sur les plats, dos à nerfs orné, filet sur les coupes et les coiffes, roulette intérieure, tranches dorées (reliure de la période du Premier Empire).
Unique édition des Elzevier d'Amsterdam, fort bien exécutée (Willems). L'édition est ornée d'un frontispice gravé à l'eau-forte illustrant le sujet de l'ouvrage. Cette composition symbolique fait l'objet d'une description explicative après la page de titre: la Sagesse personnifiée par un femme nue sur un piédestal, couronnée de rameaux de laurier et d'olivier en signe de victoire et de paix. Derrière elle, se déploie la devise de la Sagesse et celle de Charron sur deux phylactères: Je ne sais et Paix et peu. Un traité sur la tolérance religieuse. Le traité De la sagesse (1601) fut rédigé en réponse à des attaques dont Pierre Charron faisait l'objet à la suite de ses précédents ouvrages sur la religion, Trois vérités et Discours chrétiens. Il y défendit la tolérance religieuse, séparant la religion de la morale, ce qui ouvrit, le chemin à une pensée laïque. Il fut accusé d'athéisme et l'ouvrage fut mis à l'Index Librorum Prohibitum. Un émule de Montaigne. Pierre Charron (Paris 1541-1603), fils d'un libraire, fit de brillantes études. Théologien et philosophe, il fut un des moralistes les plus célèbres de son temps. Il fut le prédicateur de Marguerite de Navarre. Il fut l'ami de Montaigne, dont les Essais l'inspirèrent profondément; il en retranscrivit d'ailleurs certains passages ne pouvant le dire mieux. De la bibliothèque de M. Babouot avec inscription manuscrite: E. Babouot artiste peintre Paris. Bel exemplaire en maroquin rouge du XVIIIe siècle. Willems, Les Elzevier, n°1281, p. 325; H. Hallam, Histoire de la littérature de l'Europe pendant les quinzième, seizième et dix-septième siècles, vol. 3, pp. 246-247.
Bordeaux, Simon Millanges, 1601. In-8 (158 x 107 mm), 8 ff. n. ch., 776 pp., 4 ff. n. ch. Vélin, dos lisse, titre et auteur manuscrits à l'encre en tête, usures sur les coupes en gouttière, vélin patiné avec petites taches rousses sur le plat supérieur, traces angulaires de mouillure dans la seconde moitié de l'ouvrage (reliure de l’époque).
Édition originale, second tirage, de l’œuvre la plus importante de l’auteur. C’est la seule édition vue par l’auteur, offrant l’état le plus authentique de sa pensée, deux ans avant sa mort. Ce traité de philosophie morale est consacré dans sa première partie à la connaissance de soi, tandis que la deuxième partie livre les règles générales de la sagesse, et la dernière porte sur les quatre vertus morales à acquérir et à conserver: la prudence, la justice, la force et la tempérance. Pierre Charron (Paris, 1541-1603), théologien et philosophe, fut un des moralistes les plus célèbres de son temps. Il fut le prédicateur de Marguerite de Navarre et l’ami de Montaigne, dont les Essais l’inspirèrent profondément au point qu’il en retranscrivit certains passages ne pouvant le dire mieux. Il confia la publication de son nouveau traité à son imprimeur traditionnel, Simon Millanges, et un contrat en date du 10 mai 1601 précise que l’imprimeur était tenu de donner à l’auteur 50 exemplaires moitié en blanc, moitié reliés, et 30 exemplaires de chaque réimpression (Dast de Boisville, «Simon Millanges, imprimeur à Bordeaux de 1572 à 1623», Bulletin historique et philologique, 1896, pp. 5-6). Le premier tirage se différencie par ses 10 ff. de préface et ses 772 pp. Le traité De la sagesse fut rédigé en réponse à des attaques dont Pierre Charron faisait l’objet à la suite de ses précédents ouvrages sur la religion, Trois vérités et Discours chrétiens. Condamné par le Parlement, l’Université et les Jésuites dès sa parution, l’ouvrage de Charron devint, pour les libertins, le bréviaire de la libre pensée. La dénonciation par des théologiens comme «athée superstitieux» obligea Charron à opérer des remaniements en vue d’une seconde édition, parue de manière posthume en 1604 à Paris. L’ouvrage, condamné par la Sorbonne pour «fidéisme» dès décembre 1603, fut mis à l’Index Librorum Prohibitorum en septembre 1605. Le XVIIe siècle se méfiera des ouvrages de Charron en tant que sectateur des sceptiques; Mersenne demandait de l’exclure comme particulièrement dangereux (L’impiété des déistes, athées, 1624) tandis que des rationalistes comme Guy Patin l’incluait dans une liste de livres «capables de prendre le monde par le nez» au côté de Rabelais, Montaigne, Bodin et Lipse (lettre du 27 mars 1665 à M. de Salins de Beaune). Mais sa théorisation de la raison comme auxiliaire de la foi sut séduire des jansénistes comme Saint-Cyran. Un exemplaire de ce tirage a figuré à la vente Bordes de Fortage, t. 1, n° 465. Bel et rare exemplaire en reliure de l'époque. Louis Desgraves, Bibliographie S. Millanges, n°164. Brunet, Manuel du libraire et de l’amateur de livres, I, 1810. Graesse, II, 123. Index librorum prohibitorum 1600-1966, éd. De Bujanda, p. 214.
Paris, Jacques Le Gras, 1664. In-12 (156 x 90 mm), 13 ff. n. ch., 710 pp., 5 ff. n. ch. Maroquin rouge, triple filet doré, larges fleurons dorés en écoinçons sur les plats, dos à nerfs ornés de caissons dorés, coupes et coiffes décorés, dentelle intérieure dorée, petite mouillure angulaire sur les 2 premiers ff., partie intime de la femme nue au frontispice grattée (reliure de l'époque).
Elégante édition parisienne du grand classique de Charron, réimprimée sur l'édition originale parue chez Millanges à Bordeaux en 1601. L'édition est ornée d'un beau frontispice. Un traité sur la tolérance religieuse. Le traité De la sagesse (1601) fut rédigé en réponse à des attaques dont Pierre Charron faisait l'objet à la suite de ses précédents ouvrages sur la religion, Trois vérités et Discours chrétiens. Il y défendit la tolérance religieuse, séparant la religion de la morale, ce qui ouvrit, le chemin à une pensée laïque. Il fut accusé d'athéisme et l'ouvrage fut mis à l'Index Librorum Prohibitum. Un émule de Montaigne. Pierre Charron (Paris 1541-1603), fils d'un libraire, fit de brillantes études. Théologien et philosophe, il fut le prédicateur de Marguerite de Navarre et passe pour un des moralistes les plus célèbres de son temps. Il fut l'ami de Montaigne dont les Essais l'inspirèrent profondément ; il en retranscrivit d'ailleurs certains passages ne pouvant le dire mieux. Ex-libris N. Fournerat, sur la page de titre et au dernier feuillet à la date du 6 juillet 1756 ("N. Fournerat est hujus libri, solus est possessor"). Il s'agit probablement du chimiste Nicolas Fournerat appelé par Turgot pour favoriser la fabrication et le développement de la porcelaine de Limoges. L'ouvrage passa dans la bibliothèque de son fils (?), le député Charles Fournerat (1780-1867) qui avait réuni une importante bibliothèque (Catalogue de la bibliothèque de feu M. Fournerat, 1868, n° 192, décrit en "maroquin rouge, filets et coins, tranches dorées (Ancienne reliure)". Bel exemplaire en maroquin rouge de l'époque. Tchemerzine, II, 264. H. Hallam, Histoire de la littérature de l'Europe pendant les quinzième, seizième et dix-septième siècles, vol. 3, pp. 246-247.
Leyde, Jean Elzevier, 1659. In-12 (69 x 130 mm). 12 ff. n. ch., 621 pp., 13 pp. n. ch. Maroquin rouge à grain long, roulette dorée encadrant les plats, dos à nerfs orné aux petits fers, filet sur les coupes et les coiffes, roulette intérieure, tranches dorées, infimes rousseurs (reliure de la période du Premier Empire).
Troisième édition elzévirienne, ornée d’un beau titre frontispice gravé qui paraît pour la première fois, illustrant le sujet de l’ouvrage. Il présente une femme nue couronnée sur un piédestal se reflétant dans un miroir, dont l'édition donne l'explication symbolique. Elle est la plus rare des éditions elzéviriennes : “et à cause de cela on lui donne la préférence.” (Willems, 843). Elle est la copie ligne pour ligne de l'édition de 1656, dont elle reproduit jusqu'aux fautes de pagination. Elle présente une nouvelle dédicace aux conseillers de la cour provinciale de Hollande. Un traité sur la tolérance religieuse. Le traitéDe la sagesse(1601) fut rédigé en réponse à des attaques dont Pierre Charron faisait l'objet à la suite de ses précédents ouvrages sur la religion,Trois véritésetDiscours chrétiens. Il y défendit la tolérance religieuse, séparant la religion de la morale, ce qui ouvrit, le chemin à une pensée laïque. Il fut accusé d'athéisme et l'ouvrage fut mis à l'Index Librorum Prohibitum. Un émule de Montaigne. Pierre Charron (Paris 1541-1603), fils d'un libraire, fit de brillantes études. Théologien et philosophe, il fut un des moralistes les plus célèbres de son temps. Il fut le prédicateur de Marguerite de Navarre. Il fut l'ami de Montaigne, dont lesEssaisl'inspirèrent profondément au point qu’il en retranscrivit certains passagesne pouvant le dire mieux. Des bibliothèques Albert Gagnière, bibliophile et historien spécialiste du XIXe siècle, avec ex-libris et Chenu-Tournier (ex-libris gravé). Très bel exemplaire en maroquin rouge dans le style de Bozerian. Willems, Les Elzevier, 843. Rahir, Catalogue d'une collection unique de volumes imprimés par lesElzevier, 838. H. Hallam,Histoire de la littérature de l'Europe pendant les quinzième, seizième et dix-septième siècles, vol. 3, pp. 246-247.
La Sainte Bible, traduite en Français, sous la direction de l’école Biblique de Jérusalem comprenant deux volumes: Le livre de la sagesse, traduit par le Chanoine Osty. Le "Livre de la Sagesse", traduit par le Chanoine Osty, est un texte biblique appartenant à la tradition sapientielle. Il aborde des thèmes tels que la nature de la sagesse, la justice divine et la destinée de l'humanité. L'œuvre se divise en plusieurs sections : une louange à la sagesse qui est présentée comme une entité divine, une réflexion sur le sort des justes et des injustes, ainsi qu'une critique des pratiques idolâtres. Osty met en avant la beauté et la profondeur du texte, soulignant la sagesse comme un don précieux et un guide pour vivre en accord avec la volonté de Dieu. Le livre encourage les lecteurs à rechercher la sagesse pour mener une vie éthique et pleine de sens. Sa richesse poétique et philosophique en fait un ouvrage clé pour comprendre la pensée morale et spirituelle de l'Ancien Testament. L’Ecclésiastique, traduit par Dom Hilaire Duesberg & Paul Auvray L’"Ecclésiastique", traduit par Dom Hilaire Duesberg et Paul Auvray, est un livre de sagesse de l'Ancien Testament qui aborde des thèmes tels que la sagesse, l'éducation, la piété et la morale. Ce texte, souvent considéré comme un manuel de vie pratique, propose des réflexions sur l'importance de la connaissance, de la vertu et de la crainte de Dieu. La traduction met en avant la richesse littéraire et le style poétique de l'original, tout en rendant accessible le contenu à un public contemporain. L’ouvrage contient des conseils sur la vie quotidienne, la famille et les relations interpersonnelles, soulignant la valeur de la tradition et de l'enseignement. En explorant les notions de justice, de patience et de respect, l’"Ecclésiastique" invite les lecteurs à une vie d'intégrité et de réflexion spirituelle. C'est un texte essentiel pour comprendre la sagesse hébraïque et son application dans la vie chrétienne. vol relié demi cuir, 190x150, couvertures conservées, état intérieur neuf, 110 & 220pp. Les éditions du Cerf 1957 d'autres volumes de cette édition en vente, groupez les achats ! ref/69