Parisis apud Dionysum Thierry 1689 ( E.O.) 1 vol. in-8 carré ( 14 X 10 cm )t., (7) ff., 248 pp., (3) ff., 12 pp. de musique gravée. ( En latin )Avec dédicaces en latin au cardinal E. Th. Bouillon , prince de La Tour d ' Auvergne et abbé de Cluny , et à P. Pelisson Fontanier , Approbatio et permissio R.P. Ludovici de Bourges , Monitum , et , in fine, Index et Extrait du privilège du Roy. Les compositions musicales en plain-chant sont signées Du Mont , Robert , Mignon , Le Bègue , Chastelain , Hébert , Droüaux et " M Dubois de l'hôtel de Guise ". Une vignette sur le titre ; bandeaux , lettrines. Exemplaire entièrement réglé . Veau fauve de l ' époque . Dos à 5 nerfs , caissons dorés , p. de titre rouge . Roulettes sur les coupes . Tranches dorées . Mors frottés . Qqs petits accidents et salissures à la reliure.
Reference : 99
Les textes liturgiques furent remaniés en France dans la seconde moitié du XVII s . Ainsi , en 1680 parut le Bréviaire parisien , à l ' initiative de Harlay de Champvallon , archevêque de Paris. Déjà , son prédécesseur , Hardouin de Beaumont de Péréfixe avait demandé de remplacer les anciennes hymnes par de nouvelles inspirées des Saintes Ecritures ; il fallut les mettre en musique . " L ' auteur le plus connu de ces textes est Jean de Santeul dont le recueil d ' Hymni sacri et novi est publié en 1689." ( Itinéraires du Cantus firmus, V , Réminiscences , référence et pérennité. Etudes présentées par E. Weber. Groupe de recherche sur le patrimoine musical. P U Paris-Sorbonne ).Jean de Santeul (Paris 1630 - Dijon 1697) : élève des Jésuites. Son régent , le célèbre Père Cossart " prédit qu'il deviendroit un des plus grands poëtes de son siècle (...) Son amour pour l'étude le fit entrer, à l ' âge de 20 ans, chez les chanoines réguliers de l' abbaye de Saint- Victor . Son nom fut bientôt parmi les noms les plus illustres du Parnasse latin . " (L. M. Chaudon , Nouveau dictionnaire historique...,VIII, p. 311) " Le plus célèbre peut-être des Français qui ont cultivé la poésie latine ", selon le Dictionnaire Encyclopédique de Ph. Le Bas (XII, p.312) qui cite Saint-Simon : " le plus grand poète latin qui eût paru depuis deux siècles. "" Le plus illustre peut- être de tous ceux qui , en France , ont cultivé la poésie latine (...) L'Eglise de Paris , l'ordre de Cluni ayant fait des changements à leurs bréviaires, voulurent substituer de nouvelles hymnes à celles qui s'y trouvaient, Santeul se chargea du travail, auquel l'engagea un de ses frères qui partageait son talent (...) Dès qu' elles parurent, on admira l'enthousiasme poétique, la sublimité des pensées , la grandeur des images, la majesté de l' élocution qui éclatent partout. De toutes parts, on lui en demanda de nouvelles. "( Michaud , Biographie universelle ancienne et moderne, XL, pp.367-368 . ) " Il eut toute sa vie une inclination très forte pour la poésie à laquelle il s'occupa jusqu'à la mort. Aussi remarquait-on en lui ce feu qui produit la fureur poétique et l'enthousiasme (...) Le célèbre M. Bossuet évêque de Meaux l'avoit long-temps sollicité à abjurer les muses profanes (...) Il ne lui manquoit plus qu'une occasion d'éclat ; ce fut celle qui se présenta de composer les nouvelles hymnes du bréviaire de Paris. M. Pelisson l'excita fort à entrer dans cette nouvelle carrière (...) Il y entra si bien qu'on ne vit rien de plus achevé dans ce genre : ce qui lui ayant attiré un surcroît de réputation, l'encouragea dans la suite à composer les nouvelles hymnes du bréviaire de Cluni. Toutes les églises de la ville en voulurent avoir de sa composition ; celles des provinces même l' invitèrent de leur en donner de nouvelles à la place des anciennes inintelligibles par leur barbarie." (Moreri, Goujet, Drouet . Le grand dictionnaire historique...IX, p.147-148)
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Santolio Victorino. HYMNI SACRI ET NOVI. Editio Novissima. In quâ Hymni omnes, quos Autor usque ad mortem concinuerat, reperiuntur. Édition la plus complète des Hymnes, parue peu de temps après la mort de l'auteur (1697) et augmentée de quelques hymnes. La plupart d'entre elles avaient été composées en 1685 pour le bréviaire ou l'office de l'église de Paris et pour celui de Cluny. "Hymni Sacri et Novi" de Santolio Victorino est un recueil poétique qui mêle l’ancien et le moderne dans une exploration profonde de la spiritualité et de la foi. Victorino, un poète contemporain, y compose des hymnes qui allient la richesse des traditions religieuses anciennes à une sensibilité moderne. Le livre est structuré en deux parties : les "Hymnes Sacri" qui s’inspirent des textes sacrés classiques, et les "Hymnes Novi" qui reflètent une vision contemporaine de la spiritualité. À travers des vers élégants et souvent mystiques, Victorino explore des thèmes universels tels que la rédemption, le divin et la quête de sens. Le style poétique est marqué par une grande profondeur émotionnelle et une richesse symbolique, tout en utilisant une langue accessible. Les hymnes reflètent une méditation sur la nature du sacré et du profane, offrant aux lecteurs une expérience à la fois introspective et transcendante. Bien complet de ses partitions musicales notées en Grégorien & reliées en fin d'ouvrage. volume in8, 180x100, superbe reliure pleine basane époque, toutes tranches dorées, très frais, 306pp + 12 pages de partitions musicales. Parisiis, Apud Dionysium Thierry. M.DC.XCVIII 1698 ref/27/2
Paris, Denis Thierry, 1689 In-12 de (8) ff., 344 pp., (6) ff., maroquin havane, filets dorés d'encadrement, dos à nerfs orné et doré, coupes et bordures décorées, tranches dorées sur marbrures, (reliure de l'époque).
"Édition originale de ce succès néo-latin de librairie et d'Église au temps de Louis XIV. À la fin, 6 feuillets de musique gravée. Issu de la bourgeoisie parisienne, Jean-Baptiste Santeul (1630-1697), fut reçu, après des études de bonnes études, comme chanoine régulier de l'abbaye de Saint-Victor. Il consacra sa vie à la poésie néo-latine dont il fut considéré comme le plus grand représentant au Grand siècle. ""Ses ouvrages ont esté aimez de toutes sortes de personnes ; ses vers quoique très-sublimes sont tournez d'une manière si naturelle, qu'il n'y a personne qui ne les entende, [...]. Il se mit à composer des Hymnes pour l'Eglise, & c'est où il a excellé admirablement. [...]. Quand celles de Santeüil ont paru, il n'est pas croyable combien elles se sont fait admirer de tout le monde […]. On a voulu leur reprocher que le style n'en estoit pas assez Ecclesiastique ni assez composé de termes consacrez par l'usage de toute l'Eglise ; mais ce n'est autre chose que de se plaindre qu'elles sont trop belles & trop élégantes, & on ne voit pas pourquoy de mauvais latin seroit plus propre à inspirer la piété que cette même Langue dans sa pureté naturelle"", (Charles Perrault, Les Hommes illustres […], t. II, 1700). Bel exemplaire, entièrement réglé, en maroquin de l'époque. Il est enrichi d'un portait en médaillon de l'auteur, gravé en taille-douce, placé en frontispice. Visage tourné vers la droite, Santeul montre dans sa main gauche des feuilles dont la première porte l'inscription ""Hymni Sacri"". Marques d'appartenance : de la bibliothèque ""B. Riambourg , Prêtre"", avec étiquette imprimée collée au premier contre-plat. Ex-dono manuscrit à l'encre brune en tête de la page de garde, face au titre ""illustri. amici mei Santolii : parisiis 1691"". "
Parisiis ( Paris ) Apud Dionysium Thierry 1698 in 12 1 volume veau fauve, dos à nerfs orné, pièce de titre de maroquin rouge, tranches teintées, 9 feuillets liminaires non chiffrés, 306 pages, 3 faux-feuillets non chiffrés, et 12 pages: de musique notée: in festo omnium sanctorum,petite usure sur le bas du plat supérieur. Jean-Baptiste Santeul, ou Santeuil, dit Santolius, Paris 1630 - Dijon 1697, poète néolatin français
Bon Couverture rigide
4. Paris, apud Dionysium Thierry, 1698, in-8°, (20)nn pp + 306 pp + (6)nn pp (index) + 12 pp (scores) , bound in contemporary full leather with raised gilt spine, marbled endpapers, marbled and gilt edges (!), binding with some wear at extremities, two stains on front cover but still a fine / good copy..
[Ex Officina Westenian] - SANTOLIO, Victorino ; [ SANTEUIL, Jean-Baptiste ; SANTEUL, Jean de ]
Reference : 62927
(1760)
Auctore Santolio Victorino, Editio novissima, In qua Hymni omnes, quos Auctor usque ad mortem concinverat, reperiuntur, 1 vol. in-12 reliure de l'époque pleine basane marbrée, Ex Officina Westeniana, Amstelodami [ Amsterdam ], 1760, 24-256 pp. et 3 ff. n. ch.
Eminent latiniste, Jean de Santeul (1630-1697) fut croqué par la Bruyère sous le personnage de Théodas. D'après Saint-Simon qui relate la chose dans ses Mémoires, il mourut victime d'une mauvaise plaisanterie du Duc de Bourbon qui avait mis du tabac dans son vin "pour voir ce qui arriverait". Etat très satisfaisant (restauration au second plat, coins frottés, coiffe sup. arasée)