Lugduni sumptibus Fratrum de Tournes typis Petri Bruyset 1751 ( E. O. ) 1 vol. in-12 ( 17,5 x 10 cm ) ( poids : 400 g ) T. , ( 5 ) ff. n; ch. , 526 , ( 2 ) pp. . En latin . Contient : Bibliopola candidis philiatris ; Pondera et mensurae ; Index capitum ; Approbatio ; Privilège général ; Liber primus De remediis internis ; Liber secundus De remediis externis ; Liber tertius De remediis mediis ; Errata . Bandeaux , lettrines . Pleine basane de l' époque . Dos à cinq nerfs , caissons dorés , p. de titre ( Traité de médicam ). Toutes tranches marbrées . Bon état . Petit manque au mors sup. et à la coiffe sup. . Une garde blanche froissée . Papier légèrement et uniformément jauni . ( Collat. complet )
Reference : 655
E. O. de cet ouvrage de pharmacopée peu courante , oeuvre posthume de Charles BARBEYRAC ( 1649 - 1699 ) d' après les notes transmises par son neveu Antoine Sidobre (1672 - 1747) , médecin de l' Université de Montpellier , médecin du roi par quartier , puis médecin consultant de Louis XV et par des étudiants en médecine de Montpellier . Charles Barbeyrac , issu d' une famille noble de Provence , étudia la médecine à Aix-en-Provence , puis à Montpellier , fut bachelier en médecine en 1648 , puis licencié et docteur en 1649 . " En 1658 , il y eut des disputes publiques à l' occasion de deux chaires de professeur vacantes (...) . Charles Barbeyrac se mit sur les rangs , quoique la religion protestante , dont il faisoit profession, ne lui permit pas d' y prétendre . Il n' avoit en cela d' autre vue que de faire connoître de plus en plus son mérite . Ces disputes lui firent beaucoup d' honneur , & sa réputation augmenta si fort , qu' il fut en peu de tems le médecin de Montpellier le plus employé . Elle se répandit bientôt dans le royaume & dans les païs étrangers . On le consultoit de toutes parts pour les cas les plus difficiles , & on l' appelloit souvent en plusieurs villes des plus considérables du Royaume . Mademoiselle d' Orléans voulut l' avoir auprès d'elle : il refusa cet emploi (...) . Le cardinal de Bouillon le fit son médecin ordinaire par brevet , avec une pension de mille livres , quoiqu'il ne fut pas obligé d' être auprès de sa personne ( .... ) . La plupart des étudiants , dont il y a toujours un grand nombre à Montpellier , tâchoient autant qu' il leur étoit possible , de profiter de sa conversation . Il y en avoit dix ou douze qui l' accompagnoient tous les jours chez les malades . Il les entretenoit , chemin faisant , de la maladie qu' ils venoient de voir & des remèdes qu' il avoit ordonez , & il répondoit avec un jugement exquis & une présence d' esprit merveilleuse à une infinité de questions qu' ils lui faisoient sans cesse sur les plus importantes matières de la médecine : de sorte qu' on peut dire que les plus habiles médecins de l' Europe , qui avoient fait leurs études à Montpellier de son vivant , avaoient été ses disciples . " ( Moréri , " Le grand dictionnaire historique ... " , Vol. 2 , p. 63 , P. Brunel , 1711 ) . S' inspirant très largement de Moréri , F. Granel , dans " Pages médico-historiques montpelliairaines " ( Section 6 ," Une belle figure de médecin montpelliérain au XVIIe siècle Charles Barbeyrac (1629 -1699 ) rénovateur de l' hippocratisme " , Causse & Castelnau , 1964 ), confirme : " Charles Barbeyrac est un des grands noms de la médecine au XVIIe siècle . Sa notoriété , il la doit à sa valeur de praticien ; il n' a pas appartenu à l' Université , il n' a jamais eu de fonction officielle ; cependant son nom est arrivé jusqu' à nous . Ceci parce que , pendant 50 ans , il fut à Montpellier le médecin recherché et écouté dont les succès thérapeutiques ne se comptaient plus . Sa réputation était grande et débordait le cadre de la ville . Consulté de toutes parts pour les cas difficiles , il était appelé dans les villes les plus considérables du Royaume , par les personnages du plus haut rang . Ce n' est pas trop de dire , a écrit à son sujet son illustre contemporain Locke , que de tous les points de la France on avait recours à ses lumières . Il était même connu dans l' Europe entière , et Moreri a dit de lui qu' il fut à son époque un des plus savants et des plus illustres médecins de l' Europe (...) Ce qui a fait essentiellement la valeur médicale de Barbeyrac , c' est sa conception hippocratique de la médecine , son attachement à l' analyse clinique et en ce sens on peut dire qu' il a rénové la tradition montpelliéraine ."
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Lugduni, typis Petri Bruyset, Aud Issacum Petrum Rigaud, 1756, Cum privilegio Regis. In-12, reliure en plein veau de l’époque, dos à nerfs, quelques frottements, coiffes arasées mais reliure solide et agréable ; Le livre se compose de deux parties, pour la première parie : deux pages manuscrites sur le verso du premier plat et la page de garde, X pages, un feuillet Approbation et privilège général, 396 pages, puis pour la seconde partie : deux feuillets contenant la page de titre et index capitum non-chiffrés, 290 pages, un feuillet non-chiffré Errata partis prima et secunda.