‎CROW Carl ( traduit par ) DECOURCELLE Claudine‎
‎ 4 0 0 MILLIONS DE CLIENTS LA CHINE VUE PAR UN COMMERCANT‎

‎Paris Les Editions de France 1938 1 vol. in - 8 ( 20 x 12,5 cm ) fx. t., t., (1) bl., 257 pp. Nombreux dessins humoristiques dans le texte et en tête des chapitres. Introduction , XIX chapitres , Table . Demi-toile vert foncé . Dos lisse , un numéro ( de bibliothèque ? ) doré en tête , p. de titre rouge . Plats papier caillouté vert . Coiffe supérieure légèrement affaissée , coins très légèrement émoussés . Traces de crayon sur une garde . Tampon " Ministère de la Guerre . Biblithèque de garnison " sur le titre , autre tampon pp. 14 , 23 , 77 , 126 , 151 . Papier uniformément jauni , sans rousseurs . Petites déchirures marginales avec infimes manques de papier aux ff. 47-48 et 49-50 .‎

Reference : 181

‎Carl CROW ( 1884 - 1945 ) : journaliste , écrivain et homme d' affaires né dans le Missouri . Dirigea plusieurs journaux et ouvrit la première agence de publicité occidentale à Shanghaï , où il arriva en 1911 , l ' année de la Révolution qui renversa la dynastie mandchoue des Qing et le gouvernement impérial . Il dirigea cette agence pendant 19 ans . Fondateur et rédacteur en chef du " Shanghaï Evening Post and Mercury " qui avait un édition chinoise . Il apprit à bien connaître les Chinois qu ' il savait observer avec perspicacité , humour et empathie . " J ' ai dû m ' instruire de tout ce qui concerne la Chine ( ... ) les études d ' un agent de publicité doivent se déployer aussi librement que celles d ' un anthropologiste ( ... ) aujourd ' hui encore ils ( les Chinois ) m ' intéressent autant que lors de mon enivrante première promenade en ricksha , il y a un quart de siècle . Ce pays est si vaste et si complexe qu ' on n ' y marche jamais sur des sentiers battus " , ( Introduction ). " Four hundred millions customers " parut à New York en 1937 . A travers une foule d ' anecdotes ( comment les fers à cheval d ' Hambourg sont recyclés en lames de rasoir ) , percent les réalités économiques : " Chaque fois que nous lançons un nouvel article en Chine , un industriel généralement japonais met en vente un article analogue à un prix inférieur " , ou encore : " L ' industriel chinois pratique aussi sans remords une grossière imitation des marques étrangères . Dès qu 'un produit étranger facile à fabriquer connait la vogue en Chine , une ou plusieurs fabriques chinoises sortent un produit semblable , de présentation approchante , qui porte un nom analogue (...) Ces imitations sont irritantes mais elles ne trompent personne et je crois même pas qu ' elles aient l ' intention de tromper ." Les réalités humaines et culturelles sont incontournables : il faur éviter de " perdre la face ", expression chinoise " récemment officiellement adoptée par le dictionnaire Larousse " ( p. 185 ) et surtout de faire perdre la face . Dans son " Petit guide à l ' usage de ceux qui travaillent avec la Chine " intitulé " Comment ne pas faire perdre la face à un Chinois ? " publié en 2010 , A. L. Monfret , consultante en management , elle aussi à Shanghaï , ne dit pas autre chose . Le code de relations humaines et sociales interdit également de " briser le bol de riz " .... L' ouvrage de Crow a été précédé et suivi de nombreux autres sur la Chine , depuis " The Travelers handbook for China " , ( Shanghaï , 1913 ) jusqu ' à " China takes her place " ( New York , 1944 ). Anti-Japonais , Crow quitta la ville en 1937 , juste avant la Bataille de Shanghaï . Il retourna à Chongquing en 1939 , pénétrant en Chine par la Route de Birmanie ; le journal qu ' il écrivit alors fut édité en 2009 : " The long Road back to China ". Crow mourut à New York . ‎