Versailles, Librairie L. Bernard, 1909. Gr. in 8 (170 x 255) de 55 p. Demi chagrin rouge de l’époque, dos à nerfs avec titre doré, tête dorée, couvertures conservées. Bon exemplaire.
Reference : 8520
Monographie ornée d’un portrait d’après Mme Vigée-Lebrun. Le vol de ses bijoux - Ses relations avec le Directoire du département de Seine-et-Oise. Avec un envoi manuscrit de l’auteur.
Au Jardin d'Epicure
M. Thierry Connault
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Librairie L. Bernard , Revue de l'Histoire de Versailles et de Seine-et-Oise Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1909 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur grise, illustrée d'une gravure représentant le château de Versailles en médaillon grand In-8 1 vol. - 55 pages
1 planche hors-texte, portrait de Mme Du Barry par Mme Vigée-Lebrun, 1789 (Bibliothèque de Versailles) 1ere édition, 1909 Contents, Chapitres : Le vol de ses bijoux, ses relations avec le Directoire du département de Seine-et-Oise, les diamants de Louveciennes et Lavallery - Jeanne Bécu, dite aussi Mademoiselle de Vaubernier, devenue par mariage comtesse du Barry, née le 19 août 1743 à Vaucouleurs, et morte guillotinée le 8 décembre 1793 à Paris, fut la dernière favorite du roi Louis XV de 1768 à 1774. Son origine roturière et sa jeunesse agitée ont suscité un certain nombre de pamphlets injurieux, voire orduriers. - En 1789, la comtesse du Barry offre ses services à la cour vidée de nombreux courtisans émigrés dès les premiers moments de la Révolution. Elle soutient de l'intérieur la contre-révolution naissante, mais son passé la rend suspecte. Son ancienne condition de maîtresse royale en fait une cible pour certains révolutionnaires. Dans la nuit du 10 au 11 janvier 1791, grâce à une échelle trouvée à proximité, des cambrioleurs venus de Paris s'introduisent dans son château de Louveciennes, et emportent ses diamants et bijoux. Elle en retrouve la trace à Londres où elle fait quatre séjours successifs pour tenter en vain de les récupérer. En fait, ils se trouvaient dans les mains de l'espion Nathaniel Parker-Forth. Ce dernier les conservera jusqu'à leur vente chez Christie's à son profit, quelques années après la mort de la comtesse. Entre-temps, son amant, le duc de Cossé-Brissac, devenu commandant en chef de la garde constitutionnelle du Roi, dissoute par l'Assemblée législative le 29 mai 1792, est arrêté et emprisonné à Orléans et en attente de jugement par la Haute Cour à Paris. Le 10 août 1792, le Palais des Tuileries est pris d'assaut par les émeutiers et la famille royale incarcérée à la Tour du Temple. Les Massacres de Septembre 1792 éclatent à Paris. Le 9 septembre, le convoi qui ramène à la capitale le duc et ses compagnons prisonniers passe par Versailles où ils sont tués. Les corps des suppliciés sont dépecés et la tête du duc est jetée par une fenêtre dans le salon de la comtesse du Barry. Après l'exécution de Louis XVI (21 janvier 1793), à la veille de la déclaration de guerre avec la Grande-Bretagne, Madame du Barry revient précipitamment en France pour éviter l'apposition des scellés sur sa propriété de Louveciennes. Malgré une pétition signée en sa faveur par 59 habitants de Louveciennes, elle devient « suspecte » dès le vote de la loi de ce nom, le 17 septembre 1793. Ses séjours en Angleterre sont dénoncés comme une aide aux émigrés contre-révolutionnaires. Déclarée ennemie de la Révolution, elle est emprisonnée à Sainte-Pélagie le 22 septembre 1793. Son procès s'ouvre le 6 décembre 1793 devant le Tribunal révolutionnaire présidé par Fouquier-Tinville et, le lendemain, elle est condamnée à la guillotine. L'exécution a lieu sur l'actuelle place de la Concorde, le 8 décembre 1793 (18 frimaire An II du calendrier républicain). La Comtesse du Barry fait l'énumération de tous ses biens, espérant ainsi sauver sa vie. Elle est traînée jusqu'à l'échafaud. Ses derniers mots sans doute apocryphes auraient été : « Encore un moment, Monsieur le bourreau ! » Elle est inhumée au cimetière de la Madeleine où 1 343 guillotinés de la place de la Concorde ont été enterrés. (source : Wikipedia) rousseurs sur les bords du plat supérieur de la couverture et petite déchirure sans manque sur le haut du plat inférieur, sans gravité, la couverture reste en bon état, intérieur sinon frais et propre, papier à peine jauni