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AUBERT (Abbé Jean-Louis)
Fables Nouvelles, divisées en Six Livres, avec des Notes.
Paris, Duchesne, 1764. In 12 de L p. (avec inversion de qq. ff.), 297 p. Pleine basane marbrée de l’ép., dos à nerfs orné, pièce de titre de maroquin rouge, coiffe sup. élimée. Bon exemplaire.
Reference : 441
Nlle éd. augmentée, précédée d’un Discours sur la manière de lire les Fables, ou de les réciter. L’auteur (1731-1814), fabuliste et critique plein de goût, d’érudition, et quelque fois aussi de vivacité ; aussi un plaisant avait-il écrit au-dessous de son buste : “Passez vite, car il mord”. Voltaire en fit l’éloge et lui disait : “Vous vous êtes mis à côté de La Fontaine”. En 1766, il devint rédacteur du "Journal de Trévoux" jusqu'en 1774, date à laquelle il devint directeur de la Gazette de France. Quérard I, 109.
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Fables nouvelles, divisées en six livres, avec des notes et un discours sur la manière de lire les fables, ou de les réciter. Nouvelle édition, revue, corrigée, & considérablement augmentée.
Paris, Desaint & Saillant / Duchesne / Langlois, 1761, pt. in-8vo, XXXIV + 297 p. + (3) p., papier généralement frais, reliure en demi-cuir aux coins, frottée, dos à nerfs avec pièce de titre et décor floral, tranches rouges, le coin inf. du 2e plat rongé.
Aubert, "l'Abbé Jean-Louis", fabuliste et critique est né le 15 février 1731 et mort le 10 novembre 1814. Il écriva quelques fables dans le Mercure de France. Aubert, fut un critique plein de goût, d'érudition. Rédacteur en chef pendant plusieurs années du feuilleton des Affiches de la province et de Paris, puis au journal des beaux-arts. Au sujet de ses fables, Voltaire lui écrit la lettre suivante: "J'ai lu vos fables avec tout le plaisir qu'on doit sentir quand on voit la raison ornée des charmes de l'esprit. Il y en a qui respirent la philosophie la plus digne de l'homme ... De telles fables sont du sublime, écrites avec naïveté. Vous avez le mérite du style, celui de l'invention, dans un genre où tout paraissait avoir été dit." Image disp.
(SLACES, NVVA)
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