Paris, A. Lemerre, 1876. 2 vol. in 12 de LII--223 p. et 257 p. Toile bleue de l’éditeur, titre doré sur le plat sup. et au dos, dos lèg. passés.
Reference : 1831
De la Nouvelle Collection Janet. Nouvelle édition augmentée de dix lettres, accompagnée d’une Notice sur la vie de l’auteur et sur sa société, de Notes et d’un Index analytique par Gustave Isambert. Vicaire II, 748.
Au Jardin d'Epicure
M. Thierry Connault
02 47 93 28 50
Conformément aux usages de la Librairie ancienne et moderne, les prix sont nets ; les frais d’expédition et d’assurance sont à la charge du client. Les volumes sont expédiés après règlement par chèque, mandat ou virement postal ou bancaire à l’ordre de la Librairie Au Jardin d’Epicure. En cas d'absence, n’hésitez pas à laisser un message (avec vos coordonnées si possible).
Rouen, Le Boullenger ou Oursel, 1777 à 1793. 23 imprimés in-4 de 4 à 28 pages cousues.
- Arrêt du Conseil du 21 juin 1777 cassant l'arrêt du Parlement de Rouen sur la perception des vingtièmes. - Déclaration du 14 décembre 1777 sur les Eaux et Forêts. - Lettres Patentes du 29 mai 1779 qui maintiennet Monsieur, Frère du Roi, dans la propriété et jouissance de la voierie ordinaire. - Déclaration du 30 septembre 1780 concernant les Gens de main-morte. - Letrres patentes du 18 juin 1790 sur les dégâts des terrains et marais déssechés de Paimboeuf (Basse-Loire). - Lettres patentes du 23 juin 1790 sur les noms des Villes, Bourgs et Villages qui peuvent quitter le nom du seigneur pour reprendre leur nom ancien. - Lettres patentes du 27 juin 1790 sur les crimes commis par les Députés à l'Assemblée Nationale. - Lettres patentes du 27 juin 1790 sur les délibérations des Corps administratifs. - Lettres patentes du 30 juin 1790 sur les prés soumis à vaine pâture. - Lettres patentes du 30 juin 1790 sur l'élection des Juges-Consuls. - Lettres patentes du22 juillet 1790 sur le recouvrement de l'Impot Patriotique. - Lettres patentes du 23 juillet 1790 sur les droits perçus sur les vente de poisson. - Lettres patentes du 25 juillet 1790 sur la vente des domaines nationaux. - Lettres patentes du 2 juillet 1790 sur l'activation des Corps administratifs. - Lettres patentes du 2 juillet 1790 sur les Foires franches. - Lettres patentes du 15 août 1790 sur les octrois de Noyon, Ham et Chauni. - Lettres patentes du18 août 1790 sur les droits à payer par les Bouchers, Cabaretiers, Aubergistes. - Lettres patentes du 18 août 1790 sur l'abolition du droit d'Aubaine et de Détraction. - Lettres patentes du 23 août 1790 sur la vente des Bois Nationaux. - Loi du 22 janvier 1792 sur la composition du second Bataillon des Gardes nationales volontaires de Seine inférieure. - Décret du 18 juin 1793 qui défend aux autorités de l'Eure d'exécuter aucuns Arrêtés.
13,5 x 21 1864 Première lettre : " Monsieur, Vous m'avez demandé compte de mes relations avec l'Empereur et, quoi qu'il m'en coûte, je veux vous dire toute la vérité. Il est terrible d'avouer que je l'ai trompé, moi qui lui doit tout, mais il [a] tant fait pour moi que je veux tout vous dire. Je ne suis pas accouchée à 5 mois, mais bien à 9. Dites lui bien que je lui en demande pardon J'ai, Monsieur, votre parole d'honneur que vous garderez cette lettre. Recevez, Monsieur, l'assurance de ma considération distinguée." Signature : "M. Bellanger." Deuxième lettre : "Cher Seigneur, Je ne vous ai pas écrit depuis mon départ, craignant de vous contrarier mais, après la visite de Me de Vienne, je crois devoir le faire d'abord pour vous prier de ne pas me mépriser car, sans votre estime, je ne sais ce je deviendrais; ensuite pour vous demander pardon : j'ai été coupable, c'est vrai, mais je vous assure que j'étais dans le doute. Dites-moi, Cher Seigneur, si il est un moyen de racheter ma faute et je ne reculerai devant rien. Si toute ma vie de dévouement peut me rendre votre estime, la mienne vous appartient et il n'est pas un sacrifice que vous me demandiez que je ne sois prête à accomplir. Si il le faut pour votre repos que je m'exile et passe à l'Etranger, dites un seul mot et je pars. Mon coeur est si pénétré de reconnaissance pour tout le bien que vous m'avez fait, que souffrir pour vous serait encore du bonheur, aussi la seule chose dont à tout prix je ne veux pas que vous doutiez, c'est de a sincérité et de la profondeur de mon amour pour vous, aussi je vous en supplie, répondez-moi quelques lignes pour me dire que vous me pardonnez. (Mon adresse : M. et Mme Bellanger, rue de Launay, commune de Villebernier près Saumur). En attendant votre réponse, Cher Seigneur, les adieux de votre toute dévouée mais bien malheureuse, Marguerite." Ces deux lettres originales, qui pourraient être datées du courant de l'année 1864, viennent d'archives familiales du sénateur Charles Corta (1805-1870). Elles ont été publiées en 2009 par Anne de Beaupuy et Claude Gay dans leur livre "Charles Corta, le Landais qui servit deux Empereurs." Originaire de Saumur et issue d'un milieu très modeste, Julie Leboeuf, alias Marguerite Bellanger, a été une des "Cocottes" les plus en vue du Second Empire. Elle fut une des dernières maîtresses de Napoléon III. Les deux lettres auraient été écrites à la suite des démarches de Me de Vienne auprès de Marguerite, évoquées dans la deuxième lettre. Adrien-Marie Devienne (1802-1883), premier président de la Cour Impériale aurait été diligenté à Villebernier, près de Saumur, où Marguerite se reposait après avoir accouché à Paris le 24 février 1864 d'un fils Charles, dont tout laissait penser que le père ne pouvait être que l'Empereur. L'objectif de ces démarches semble avoir été de déjouer toute colère éventuelle de l'Impératrice Eugénie...comme semble le prouver, sur la petite enveloppe contenant les deux lettres, la mention manuscrite, de l'écriture de Léonie Corta la fille du sénateur : "Marguerite Bellanger. Lettres obtenues pr [sic] calmer l'Impératrice." Pour mémoire, Charles Leboeuf fut ...doté d'une pension sur le Trésor et reçut le château de Monchy-Saint-Eloi dans l'Oise. On peut imaginer, que, si ces deux lettres n'ont pas été délivrées, leurs contenus aient été utilisés auprès de l'Impératrice ou d'Achille Fould. Très bon état. PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST
Chez Laurent Prault 12,5 x 20 A Lisbonne et Se Trouve à Paris Edition Originale 1769 Volume in-8, reliure plein veau raciné de l'époque, dos à cinq nerfs orné de motifs floraux, pièce de titre de maroquin rouge, titre doré, filet doré estompé sur les coupes, tranches rouges, contenant deux titres: "Lettres de quelques juifs portugais"...daté de 1769, VIII-424 p., suivies des "Quakers à Leur Frère V*** Lettres Plus philosophiques...que *** sur sa religion et ses livres &c", à Londres et se trouve à Paris, daté de 1768, [2 ff.]-108 pp. Edition originale, sous la forme épistolaires, de deux répliques de l'abbé Guénée (Etampes 1717 - Fontainebleau 1803) aux assertions de Voltaire sur la Bible, la religion et notamment sur l'Ancien Testament et le peuple juif. Au "Dictionnaire philosophique" et aux 'lettres anglaises" de "l'apôtre de la tolérance", Guénée oppose, avec un style plein d'ironie et de finesse, une démonstration argumentée, qui fit le succès de ses ouvrages. Ouvrage important pour comprendre les différentes controverses autour des écrits de Voltaire. Ensemble peu fréquent avec la présence plus rare en édition originale de la lettre des "Quakers à leurs frères". Coiffe supérieure abîmée, coins émoussés, usures d'usage, bon intérieur et solide exemplaire. (EvC142) PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST Livre
Cologne, Pierre de la Vallée, 1657. Dix-neuf parties en un volume in-4°, 4 ff., 8 pp., 8, 8, 8, 8, 8, 8, 8, 8, 8, 8, 8, 8, 8, 8, 8, 12, 8, 12 pp. Page de titre habilement restaurée en pied sur 2 cm. Plein maroquin janséniste bordeaux, dos à nerfs, dentelle intérieure, tranches dorées (Godillot). Mors supérieurs fragilisés.
Edition originale du second tirage pour la page de titre et l'avertissement qui mentionne XVIII lettres, caractéristique de second tirage. La douzième lettre est suivie de sa Réfutation ; la dix-septième est en premier tirage, en 8 pp. Toutes ces lettres, parues séparément furent réimprimées plusieurs fois en peu de temps par plusieurs imprimeries clandestines pour dérouter les recherches de la censure. Vendues sous le manteau, ces lettres ont été réunies dans des exemplaires assez peu homogènes. Celui-ci parfaitement établi par Godillot est grand de marges (250 x 173 mm) et est bien complet des 18 lettres et de la réfutation à la 12 ème lettre. Rochebilière 111, Tchemerzine 66 et suivantes.
Paris, Conard, 1910. 46 cahiers numérotés de 8 pages au format in-8 (le 45 ème est manquant), seul le recto est imprimé (verso vierge). Rousseurs sur les premiers cahiers, nombreuses corrections à l'encre. En feuille (64 x 50 cm) repliées.
L'édition originale de cette correspondance était parue en 1906. Une nouvelle version de ces lettres reçues de son oncle Flaubert, totalisant 392 lettres sur une durée de 24 années, est publiée en 1910 chez Conard, toujours par Caroline Commanville (alors Caroline Groult). Nous avons ici les épreuves abondamment corrigées et annotées de la main même de Caroline dont l'écriture très reconnaissable a été authentifiée par Yvan Leclerc. La première lettre date du 25 avril 1856, la dernière du 2 mai 1880. Dans une lettre préfaçant une nouvelle édition de la correspondance de Flaubert, Caroline écrivait: " Vers 1885, quelques années après la mort de mon oncle, j'appris par M. E. Fasquelle que Mme Bissieu lui proposait de publier les lettres de Gustave Flaubert à sa mère Mme Louise Colet. En éditeur respectueux des droits de chacun et en ami dévoué il avait refusé et croyait devoir m'en avertir. Ce fait me prouvait que des correspondances ignorées de moi allaient peut être surgir et j'y voyais un danger ; alors ma résolution fut arrêtée : je devais prendre l'initiative, recueillir les lettres écrites par Gustave Flaubert et, s'il y avait lieu, les faire connaître au public. Qui pouvait mieux que moi, sa fille adoptive, accomplir cette tâche délicate et discerner, sinon par l'intelligence, du moins par mon amour filial si complet, ce qu'il convenait d'éditer ?".