État : Bon état - Année : 1964 - Format : in 12° - Pages : 222pp - Editeur : Editions du fuseau - Lieu d'édition : Paris - Type : Broché-cousu avec jaquette illustrée - Divers : Tranches légèrement salies. Dernier plat de la jaquette tachée. - Collection : Les chemins du réel - Commander rapidement : https://www.bons-livres.fr/livre/francine-dessaigne/5199-deracines?lrb
Reference : 5199
Le second livre de Francine Dessaigne, après l'inoubliable ˮJournal d'une mère de famille pied-noirˮ, traite, avec la même passion et la même tritesse, de la difficile adaptation des ˮrapatriés d'Algérieˮ en métropole d'autant que rien n'a été fait pour les recevoir dignement et qu'ils ne peuvent oublier, surtout en 1964, les morts et disparus restés sur la terre natale. Un livre qui, comme le précédent, prend aux tripes et laisse, pour tout être compatissant, un goût d'amertume et de regret. ˮJe savais que je devais encore parler d'eux. Je l'ai voulu aussi vrai dans les problèmes qu'il aborde et jusque dans ses portraits un peu flous comme des reflets, reflets des chagrins, des difficultés et des réussites.ˮ
Bons Livres du général au particulier
Monsieur Daniel Nougayrède
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1972 1972. Dan Dastier : Les Deracines d'humania / Fleuvre Noir 1972 LBN17
Bon état
Librio 2005 2005. Cher pays de mon enfance: paroles de déracinés / Librio 2005
Très bon état
Maspero, 1972, in-8°, 180 pp, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. Textes à l'appui)
A Lima, où la migration rurale-urbaine est cause du fol accroissement de la ville, la population vivant en bidonville dépasse 1 million d’habitants, soit près de la moitié de la population urbaine. C’est à l’étude de ces « déracinés », entreprise sur le terrain, que Sabine Hargous consacre ce livre. — "L'urbanisation galopante de l'Amérique latine est plus démographique et écologique qu'industrielle. C'est ainsi qu'à Lima la population vivant en bidonville dépasse le million d'habitants. C'est à l'étude de ces « déracinés », qu'est consacrée l'analyse de S.H. Cette accumulation désordonnée de ruraux dans les villes où ils gonflent le secteur tertiaire déjà très faiblement productif, représente, pour le Pérou, une grave menace. Cette situation ravive, en outre, l'antagonisme du blanc d'origine hispanique et de l'aborigène. Malgré l'indépendance nationale, une sorte de colonialisme interne est ravivé par le passage d'une économie capitaliste agricole à une économie industrielle plus marginalisante. Alors que le centre des villes est engagé dans un processus d'urbanisation de style international au profit d'une petite élite blanche, on voit à la périphérie des ceintures de misère de plus en plus vastes. Dès lors ce n'est plus seulement une opposition entre le passé et le présent, mais un affrontement entre ceux qui jettent le superflu et ceux qui n'ont pas même le plus strict nécessaire, sans que l'on puisse parler d'une véritable prise de conscience, susceptible de transformer les structures nationales par une révolution politique. Les pauvres du quart monde ont en effet plutôt tendance à se manifester par brusques flambées sous un aspect « distributionniste et destructeur » que dans l'action constructive." (A. W., Population, 1973)