Etat général remarquable pour un livre de cet âge, très bon état. Illustrations en couleurs. 280 pages.
Reference : lit1236m
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Estienne Binet (R. P. de la Compagnie de Jésus, Jésuite).
Reference : AMO-3002
(1629)
1 volume in-12 (150 x 88 mm) de 6 ff. n. ch. et 248-(3) pages. Reliure strictement de l'époque (première reliure) en parchemin souple, titre à l'encre en haut du dos. Ecriture enfantine de l'époque (XVIIe s.) au second plat. Quelques ressauts de cahiers sans gravité. Bon papier. Collationné complet. Nouvelle édition parue un an après les premières éditions datées de 1628. Cet connut un succès considérable si l'on s'en tient au nombre d'éditions parues entre 1628 et 1629. Ainsi on répertorie une édition donnée à Vienne, par Jean Poyet (1628), à Besançon, par Denys Couché (1628), à Bourg-en-Bresse, par Jean Tainturier (1628), une édition de Grenoble, par Huet (1629) avec mention de troisième édition, à Lyon, chez François La Bottière (1629), à Pont-à-Mousson (sans nom, 1629), outre notre édition de Paris, chez Chappelet (1629). Il semblerait donc que la volonté ait été de disséminé jusqu'en province ce manuel à l'usage chrétien effrayé de la peste. La première édition semble être celle de Besançon (1628) dans laquelle l'imprimeur Denys Couché dédie son travail à la ville de Besançon, protégée du fléau de la peste par les prières publiques organisées par le gouverneur de la ville et les édiles publiques. Bien que présentes au catalogue collectif des bibliothèques de France, toutes ces éditions sont rares si l'on se réfère à leur quasi absence sur le marché du livre rare. Estienne Binet (1569-1639) est né à Dijon. Il occupa des rôles importants au sein de la Compagnie de Jésus. Condisciple de François de Sales, on lui doit plus d'une quarantaine d'ouvrages de piété. On a écrit de lui qu'il avait « un style clair et gracieux », d' « une spiritualité souriante » proche de celle de son ami de toujours François de Sales, son oeuvre abondante fournissant encore l'occasion d' « une lecture spirituelle à la fois plaisante et profitable ». Blaise Pascal est moins indulgent avec lui dans ses Provinciales : « Mais si vous voulez, mes Pères, avoir maintenant le plaisir de voir en peu de mots une conduite [...] qui porte véritablement le caractère de l'esprit de bouffonnerie, d'envie et de haine, je vous en donnerai des exemples. Et afin qu'ils vous soient plus connus et plus familiers, je les prendrai de vos écrits mêmes. Car, pour commencer par la manière indigne dont vos auteurs parlent des choses saintes, soit dans leurs railleries, soit dans leurs galanteries, soit dans leurs discours sérieux, trouvez-vous que tant de contes ridicules de votre Père Binet, dans sa Consolation des malades, soient fort propres au dessein qu'il avait pris de consoler chrétiennement ceux que Dieu afflige? [...] ». Il ne faut chercher aucune médecine du corps dans ces pages mais seulement une médecine de l'âme destinée à soulager les pêcheurs, à les entraîner au repentir et à la contrition, la peste, cette terrible maladie contagieuse, alors encore non explicitée, à les mener à la "bonne mort", digne, sereine. "L'ouvrage est écrit d'une plume assez différente, dans son expression, de celle qui rédigea Consolation et réjouissance. Elle est, dans l'ensemble, moins pittoresque, moins truculente, légèrement conventionnelle et académique ; celui qui attend de notre jésuite quelque description putride et vermineuse serait déçu. La décence règne d'un bout à l'autre et presque la mesure. Cependant l'ouvrage ne manque pas d'intérêt et mériterait d'être offert au public. Il offre des envolées et des tirades du meilleur effet. L'idée principale soutenue par le P. Binet anticipe sur les thèses de Leibniz au sujet de l'existence du meilleur des mondes possibles. L'optimisme chrétien est poussé à l'extrême du paradoxe : la peste est un bienfait. La terreur qu'elle inspire repose sur une erreur de jugement. Elle ouvre la porte du ciel à des milliers de gens qui, continuant de mener leur vie terrestre de pécheurs insouciants, risqueraient bien d'aller rôtir en enfer après leur mort. Elle est une bénédiction pour les enfants qui n'ont pas le temps de grandir et d'offenser le bon Dieu. Celui qui a le coeur droit, l'âme légère et l'esprit éclairé par la grâce n'a rien à redouter. Toute cette réflexion illustre parfaitement la doctrine du stoïcisme chrétien, très répandue chez les Jésuites. Sénèque est maintes fois cité. La prière vaut mieux que tous les aphorismes d'Hippocrate et toutes les recettes de médecine. [...]" (Consolation et réjouissance pour les malades et personnes affligées en forme ... Etienne Binet, Claude Louis-Combet, note subséquente). "La littérature vouée à l'évocation des grandes épidémies de peste, du XIVe au XVIIIe siècle, met ordinairement l'accent sur la détresse des populations frappées par ce fléau, contre lequel les ressources de la médecine s'avéraient totalement impuissantes. L'imagination de la peste a nourri non seulement l'angoisse des contemporains mais le pathos des artistes et des écrivains. A l'opposé de toute littérature doloriste, cet opuscule d'Etienne Binet, composé en temps et lieu de ravages pestilentiels, veut éveiller l'esprit du lecteur au jeu de la grâce qui se trame dans les malheurs de l'époque. Un optimisme radical court à travers ces pages qu'inspirent quelques vérités élémentaires de la foi chrétienne. Dieu ne peut vouloir le mal. La peste, dans son implacabilité destructrice, doit être déchiffrée comme un signe, un message que le Ciel adresse à l'humanité afin de la remettre sur la voie véritable du salut." (Présentation de l'édition présentée par Claude Louis-Combet, Editions Jérôme Millon, 1998). "Que craignez-vous, la mort, ou la peste, ou tous deux ? Avez-vous point honte de craindre ce que vos laquais bravent, et dont une chambrière de village se moque, et meurt toute debout, et les enfants mêmes s'en jouent dans le berceau. N'avez-vous pas bien autant de courage qu'un garçon de village, et mille femelettes qui ne daignent pas avoir peur. [...]" (extrait). Provenance : La Martinière (signature autographe sur la page de titre). Il pourrait s'agir, selon les dates et la thématique de l'ouvrage, de Pierre Martin de La Martinière (1634-1676 ? 1690 ?), physicien, chirurgien et voyageur né à Rouen. La Martinière a traité de la peste dans plusieurs de ses ouvrages notamment son Opérateur ingénu enseignant les vérités etc, avec un discours sur la maladie pestilente de l'année 1668. Dans cet ouvrage il y dénonce les charlatans parmi les opérateurs (médecins et chirurgiens). Il y propose des remèdes contre la peste. Bel exemplaire de cet ouvrage rare conservé dans sa première reliure
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Archives des Instituts Pasteurs de l'Afrique du Nord - T.I, fasc.4 - Décembre 1921 - In-8 - Broché - Tiré à part, Environ 20 pages (pagination de 447 à 467) - Bon exemplaire
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Editions Laville, 2013, in-8 br. (15,5 x 24), 172 p., coll. "Témoignages", très bon état.
"Il nous est difficile d’imaginer ce que fut cette épidémie de peste noire. Ce fut pourtant la catastrophe du millénaire qui vient tout juste de se terminer. Rien ne peut lui être comparable car toutes les épidémies antérieures ne touchaient qu’une seule contrée, alors que celle-ci, la peste noire, celle du XIVe siècle, s’étendit sur toutes les parties alors connues du globe. Elle parcourut le monde en l’espace de trois ans et le nombre de ses victimes peut à peine se compter. La population de l’Europe diminua de moitié, celle de l’Angleterre passa de 7 à 2 millions et celle de l’Islande disparut totalement. La peste noire soulevait la peau de reliefs glandulaires ou purulents, la parsemait de disques livides, la couvrait de taches gangréneuses et la rongeait par des ulcères purulents. On ne survivait pas plus de 3 jours. Elle désorganisa les sociétés les plus solides, déclencha des famines, favorisa des révoltes et des pogroms. Elle bouleversa les moeurs et fit croire à la fin du monde. La peste de Marseille et de la Provence, pendant les années 1720 et 1721, touchait une population déjà instruite, car c’était la 18ème fois depuis Jules César que l’épidémie entrait dans les murs de la ville et 70 ans à peine écoulés depuis sa dernière invasion. Le premier effet de la peur fut cependant d’éloigner les personnels utiles à soigner et à faire vivre la ville. La disette en fut le second effet. La maladie qui désola Marseille et qui ensuite étendit ses ravages au-delà du Rhône sur toute la Provence, rappelle dans beaucoup de ses aspects la peste décrite par Thucydide, moins terrible cependant, car ceux qui en guérirent n’eurent pas, comme les Athéniens, les extrémités du corps mutilées par la gangrène. La peste qui atteignit Athènes en 430 avant J.C. venait d’Égypte et de Lybie. Elle survint pendant la guerre du Péloponnèse.. Périclès maintint autant qu’il se pouvait l’ordre républicain et mourut à son tour de la maladie".
Hazan, 1994, pt in-4°, 320 pp, traduit de l’anglais, préface de Georges Didi-Huberman, 175 illustrations dont 17 en couleurs, appendices, notes, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
La peste de 1348, qui décima des millions de Toscans, fut dans l’histoire un événement majeur. Les historiens d’art, eux, négligèrent de s’en préoccuper, à l’instar de Vasari, prenant prétexte de la rareté des descriptions littéraires et picturales. La peste noire, pourtant, fut, sur la voie de la Renaissance, un événement essentiel qui suscita une crise fondamentale de l’humanisme. Millard Meiss fut le premier, en 1951, à s’intéresser de près à ce point aveugle de l’histoire de l’art. Étudiant d’abord quelques caractéristiques essentielles des évolutions du style à la fin du XVIe siècle, ce collègue de Panofsky tente d’en découvrir les raisons dans les profondeurs des sociétés florentine et siennoise, sans pour autant forcer les liens de cause à effet. L’érudition, la probité et le tact de Millard Meiss font ce ce livre un maître ouvrage. — Un classique de l’histoire de l’art qui a mis l’accent sur les tensions entre histoire et histoire de l’art en prenant en défaut l’historiographie instaurée par les premiers historiens de l’art à la Renaissance, au premier rang desquels Vasari. 1348 : La peste anéantit la moitié de la population de Sienne et de Florence. Un événement si considérable et si traumatisant ne pouvait rester sans conséquences sur l’histoire de la représentation. Occultée par la tradition qu’inaugure Vasari et qui s’efforce de décrire la montée de l’idéal renaissant comme un chemin lisse et pratiquement sans accrocs, la peste de 1348 vient pourtant briser net un élan de confiance en soi-même et semer, avec de violents tourbillons, le doute dans les esprits. C’est cette césure qui fait l’objet du livre aujourd’hui classique de Millard Meiss, lequel vient éclairer d’un jour inoubliable cet art du Trecento où, comme l’a écrit Émile Mâle, « la mort se montre soudain dans toute son horreur ». Mais la relation de la peinture à l’événement n’est ni un simple lien de cause à effet, ni celui d’une illustration directe. Avec la peste, l’image d’un monde ordonné et stable – d’un monde qui commençait à ordonner et à espacer ses images – bascule. Mais les chemins sont lents et complexes, qui vont du traumatisme de l’événement au dérèglement qui se voit dans les peintures. Ils passent notamment par le « désordre de l’imagination » dont la peste est le foyer et par toute l’agitation intellectuelle et mystique qui cherche à lire des signes dans ce désordre. Aussi les figures de sainte Catherine de Sienne ou de Boccace ou encore les courants de prophétie fanatique qui se répandent alors en Toscane sont ils évoqués dans ce livre avec autant de ferveur que les images elles mêmes. De telle sorte qu’entre histoire de l’art et histoire tout court un pont, prudent mais solide, est ici tendu.— "Plus de la moitié de la population européenne périt de la peste noire de 1348, qui fit 43 millions de victimes, selon le pape Clément VI. Cette catastrophe démographique l'emporte de fort loin sur les guerres de Religion, les massacres révolutionnaires, la sanglante épopée napoléonienne, et dispute même leur sinistre record aux guerres mondiales et techniques de notre siècle. De juin à septembre 1348, la population de Florence passa de 90.000 à 45.000 habitants et celle de Sienne, de 42.000 à 15.000. On conçoit ce qu'une telle hécatombe a pu avoir de traumatisant pour les esprits. Ainsi, le chroniqueur siennois Agnolo di Tura rapporte qu'il enterra cinq de ses enfants de ses propres mains et ajoute: « Personne ne pleurait les morts, car chacun songeait que sa propre fin était proche.» Curieusement, l'histoire de l'art a longtemps négligé un séisme qui venait ébranler la peinture en pleine révolution giottesque, car Giotto était mort en 1337 et la génération de ses élèves était à l'œuvre..." (Jacques Bonnet, L'Express)
1727 Format (55 x 90 cm), sous plexiglass et cadre doré (76 x 106 cm). Etat parfait.
La plus rare des représentations d'un épisode célèbre de la Peste de 1720.D'après l'œuvre peinte de Jean-François de Troy (1679-1752), gravée sur cuivre par Henri Simon Thomassin (1687-1741). Fameuse gravure figurant le chevalier Roze à la Tourette pendant l’épidémie de peste de 1720. Extrait de la légende sous la gravure : « Mr Roze commandeur de l’Ordre de St Lazare déterminé à se dévouer au salut de sa patrie, dans le plus fort de la mortalité, fait enlever en un seul jour un nombre infiny de Cadavres pestiférés entassés dans la place de la Tourette dont les Exhalaisons portaient la mort par tout, et par le succes d’une entreprise si dangereuse Sauve presque tout le reste de ses Concitoyens». Cette scène représente l'un des épisodes les plus dramatiques de la peste de 1720. Des centaines de cadavres jonchent l'esplanade de la Tourette depuis août et il devient urgent de les évacuer. En septembre, le chevalier Roze se porte volontaire, avec l'aide des échevins, et surtout des galèriens, pour diriger l'opération de déblaiement. A cheval, ils commandent l'enlèvement des cadavres par les galériens, reconnaissables à leur casaque et bonnet rouge. La tour, au premier plan, sert de fosse. Cet acte devait permettre peu à peu de limiter la contagion .