Broché, 96 pages, 25,0 x 29,0 x 1,0 cm, illustré en couleur, parfait état; 78 aquarelles en couleurs qui décrivent les nombreuses tribus indiennes observées par Bodmer (1809-1893) lors d une expédition en 1833-1834.
Reference : INDI1C190
ISBN : 2909808394
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De la bibliothèque de Louis de Monteynard, secrétaire d’Etat à la guerre de 1771 à 1774. Amsterdam, chez Marc-Michel Rey, 1769. In-8 de xvi pp., 147 pp., (9), 3 planches hors-texte dont 1 dépliante, 3 cartes dépliantes. Plein veau marbré, filet à froid encadrant les plats, dos à nerfs orné, pièce de titre rouge, tranches rouges. Reliure de l'époque. 200 x 120 mm.
Première édition en français, traduite par le philologue Charles-Guillaume Dumas d'après l'édition donnée à Londres trois ans plus tôt. 2 jolies figures gravées d'après Benjamin West, représentant la conférence entre les Indiens et le colonel Bouquet en octobre 1764, et la reddition des captifs anglais en novembre de la même année, et 4 cartes et plans dépliants, dont un plan de la bataille de Bushy Run et une carte du cours de l'Ohio & du Muskingum. Le colonel Henry Bouquet (1719-1765) s'illustra durant la guerre de Pontiac (du nom d'un chef indien allié des Français), conflit opposant de 1763 à 1766 les Anglais aux tribus indiennes de la région des Grands Lacs, de l'Illinois et de l'Ohio. Rédigé par le révérend William Smith d'après les papiers de cet officier et publié pour la première fois à Philadelphie en 1765, le récit raconte l'expédition victorieuse de Bouquet à la bataille de Bushy Run (1763) qui mit fin au siège de Fort Pitt. Selon Field, il s'agit de la première victoire des Anglais sur des Indiens armés de fusils. L'édition contient une courte biographie de Bouquet par Dumas. D'intéressantes Réflexions sur la Guerre avec les Sauvages de l'Amérique Septentrionale occupent les pp. 89-147: on y trouve notamment le nom des différentes nations indiennes qui vivaient en Amérique du Nord, avec le nombre approximatif de leurs combattants. (Field, An Essay towards an Indian bibliography, n°1443). A translation of Smith's "Historical Account," taken from the London, 1766 edition. For another issue of the same sheets, see below "Voyage Historique." The maps and plates are re-engraved from the London edition of 1766, the two parts of the map appearing separately. West's two plates are re-engraved by "P. V. S." An adaptation of the "Marche du Colonel Bouquet," or "topographical plan," is in Avery, vol. 4/1908, p. 374. The preface includes a biographical sketch of Bouquet by Dumas. It is translated, into English in "The Olden Time," vol. I, pp. 203-207, May, 1846, and pp x—xvi of it are translated in the Cincinnati 1868 edition of the "Historical Account." Sabin, n°84647. Très bel exemplaire de cet Americana illustré de 2 gravures de l'éminent peintre Benjamin West (1738-1820), le père de l'école américaine. De la bibliothèque Louis-François de Monteynard (1713-1791), secrétaire d'Etat à la guerre de 1771 à 1774, avec son ex-libris armorié gravé.
Illustré d'un titre-frontispice, d'un tableau dépliant et de 14 planches représentant notamment des Amérindiens. A Orléans & se vend à Paris, chez Pierre Ribou, 1707. In-12 de 1 frontispice, (4) ff., 416 pp., (9) ff., 14 planches à pleine page, 1 table dépliante. Plein veau blond, triple filet doré encadrant les plats, armoiries aux centres, dos lisse cloisonné, fleuronné doré, tranches rouges. Reliure de l'époque. 155 x 88 mm.
Première édition française de ce rare ouvrage, une des meilleures relations sur la Virginie. Illustré d'un titre-frontispice, d'un tableau dépliant et de 14 planches représentant notamment des Amérindiens. Le volume conte l’Histoire de la colonie et du commerce, l’étude des indiens, leurs mœurs et coutumes. On considère qu'il s'agit de la meilleure relation contemporaine sur les indiens, elle se caractérise par son ton libre et original, et ses commentaires humoristiques, notamment sur les planteurs de la Virginie du sud. « Ouvrage curieux pour les renseignements qu’il donne sur les Indiens de la Virginie. Il est orné d’un frontispice, de 14 planches gravées d’après De Bry et d’un tableau ». Chadenat 1248. Robert Beverley Jr. (c. 1667-21 avril 1722) était un historien de la Virginie coloniale primitive, ainsi qu'un planteur et une personnalité politique. Il est né à Jamestown et est décédé dans le comté de King and Queen, en Virginie. Beverley a participé à l’expédition des chevaliers du Golden Horseshoe du lieutenant-gouverneur Alexander Spotswood en 1716 dans la vallée de Shenandoah. Le journaliste John Fontaine rapporte que lors du voyage de retour, Beverley et son cheval sont tombés et ont roulé au bas d'une colline, mais sans se blesser gravement Cependant, lorsque Beverley publia une édition révisée de son Histoire en 1722, il ne la poursuivit que jusqu'en 1710, de sorte qu'il n'y a aucun récit connu par Beverley de cet événement. Concernant l'esclavage, dans la réédition de 1722, Beverley dit que si les hommes et les femmes noirs étaient susceptibles de travailler dans les champs, les femmes blanches ne l'étaient pas. Précieux exemplaire relié aux armes de Madame de Pompadour. Jeanne-Antoinette Poisson, duchesse-marquise de Pompadour et de Ménars près de Blois, dame de Saint-Ouen, fille d'Antoine, premier commis dans les bureaux des frères Paris, et d’une mère libertine, née à Paris le 29 décembre 1721, avec toutes les qualités séduisantes de l'esprit et du corps, reçut une éducation soignée grâce à la protection de l’ami de sa mère, le financier Le Normand de Tournehem, qui lui fit épouser le 9 mars 1741 son neveu, Charles-Guillaume le Normand d'Etioles, chevalier d'honneur au présidial de Blois, puis fermier général, dont elle fut la première femme et à qui elle donna une fille ; froide et calculatrice, elle mit son ambition à devenir la maîtresse de Louis XV; elle eut d'abord un salon des plus brillants fréquenté par ses adorateurs, par les artistes et par les écrivains, puis elle réussit à attirer sur elle l'attention du roi et le 23 avril 1745, elle fut installée à la cour dans l'ancien appartement de Madame de Mailly ; créée aussitôt marquise de Pompadour, puis nommée dame du palais de la reine le 8 février 1756, elle régna sans partage sur le roi et gouverna la France sous son nom, pendant dix-neuf ans, jusqu'à sa mort, malgré les intrigues sans cesse renouvelées et les libelles de toute sorte qui pleuvaient sur elle ; si l'on doit convenir qu'elle protégea les arts et les lettres et qu'elle fonda la manufacture de Sèvres, il faut reconnaître que sa politique et sa prodigalité furent néfastes pour la France. Madame de Pompadour, épuisée par la vie de plaisirs qu'elle avait menée, mourut à Versailles le 15 avril 1764, âgée seulement de 42 ans, laissant tous ses biens à son frère le marquis de Marigny.
Exemplaire très pur conservé non rogné dans son demi-vélin souple de l’époque. Venise, Marco Ginammi, 1626. Petit in-4 de (1) f.bl., (8) ff., 154 pp., (1) f., (1) f.bl. Une très légère mouillure en marge des 4 premiers ff. Relié en demi-vélin souple de l’époque, plats de cartonnage, non rogné. Annotations manuscrites sur le plat inférieur et sur le premier feuillet blanc. Reliure de l’époque. 236 X 170 mm.
Edition originale italienne de ce plaidoyer virulent de Bartolomeo de las Casas qui dénonce les effets néfastes de la colonisation de l’Amérique par les Espagnols. Graesse, p. 60-61 ; Sabin 11242. ; Chadenat 894 ; Palau 46955 ; Field 885 (qui ne cite que l’édition de 1643) ; Leclerc 331 (pour l’édition de 1630). Brunet ne cite que l’édition de 1630. « This first Italian translation of Las Casas’ first and most celebrated tract has the original Spanish in parallel columns. » (Sabin). « Edition originale de cette traduction. » (Chadenat). « This is the first edition of the first Italian translation of Las Casas’ first and most celebrated tract, and has the original Spanish in parallel columns with the Italian. The translation is by Giacomo Castellani. This is one of the most gruesome books ever written, and one of the boldest works that ever issued from the press. It gives a short account of the cruelties of the Spaniards in each of the colonies, including Jamaica, Trinidad, Florida, Rio de la Plata and Peru. » (Bibliotheca americana et philippina, M. Bross, 2724). Né d’une famille noble à Séville en 1474, Las Casas s’embarqua à l’âge de 24 ans avec son père qui accompagnait Christophe Colomb dans son premier voyage pour la découverte du Nouveau Monde, en 1498. Il fut le premier prêtre catholique à être ordonné en Amérique, le premier défenseur de l’abolition de l’esclavage, l’apôtre des Indiens. De retour en Espagne, il présenta à l’Empereur Charles Quint plusieurs mémoires en faveur des Indiens, dénonçant les cruautés exercées à leur encontre. Las Casas passa cinquante ans dans le Nouveau Monde où il fut nommé évêque de Chiapa (Mexique). Il rentra en Espagne en 1551. L’ouvrage est dédié au prince Philippe, futur Philippe II d'Espagne, alors chargé par son père l'empereur Charles Quint des affaires des Indes. Las Casas souhaitait grâce à son livre informer le futur roi d'Espagne des injustices et méfaits selon lui commis par les Espagnols en Amérique. Le 21 septembre 1556 l’ouvrage est censuré dans une cédule royale. En 1659, le livre sera inclus dans la liste de livres interdits par l'Inquisition espagnole. « The works of Las Casas deserve from their intrinsic excellence as well as the excessive rarity of the original editions, an extended bibliographical notice […]. Las Casas was the first priest ordained on the soil of the New World. » (Field 870). Dans cet ouvrage, Las Casas dénonce de manière virulente l’iniquité des conversions par la force et le traitement infligé par l’occupant espagnol aux Indiens d’Amérique. Exemplaire très pur conservé non rogné, à toutes marges, dans son demi-vélin souple de l’époque. Provenance : l’exemplaire Phillipps avec sa cote manuscrite.
Édition originale de ce précieux vocabulaire de la langue Moxa parlée par la tribu indienne des Moxos en Bolivie, « le seul ouvrage publié sur cette langue ». (Leclerc). Séduisant exemplaire conservé dans sa reliure en vélin souple de l’époque à recouvrement. [Lima], Joseph de Contreras, 1701.Petit in-8 de (8) ff., 664 pp., 204 pp. mal chiffrées 202, (1) f. Cahier 121-128 relié à l’envers, pte. portion blanche du titre découpée en marge sans atteinte au texte. Relié en plein vélin souple de l’époque à recouvrement, restes de lanières, dos lisse portant le titre manuscrit à l’encre. Reliure de l’époque. 146 x 97 mm.
Edition originale de ce rare vocabulaire de la langue parlée par les indiens Moxos, une tribu indigène de la Bolivie centrale. Il s’agit du seul ouvrage publié sur cette langue. Palau, 150837. “The language of the nation of the province of ‘los Moxos’, in Bolivia, South America. Their language is related to the Maipure. This is the only work on the subject.” (Sabin 44465). “Tout ce que nous savons sur l’auteur de ce précieux et très important ouvrage se borne à bien peu de chose. Sur le titre de son livre il annonce avoir été supérieur des missions des indiens Moxos et Chiquitos, dans la province du Pérou. Son ‘Arte’ est le seul ouvrage publié sur la langue des Indiens de ces régions, qui se divisaient en trois grandes familles : Moxos, Baures, Pampas, parlant le dialecte de la même langue. Leur pays est couvert de forêts et très malsain. » (Leclerc, Bibliotheca Americana, 2361). ''Hasta hace poco este era el unico libro impreso referente a la lengua de los moxos'' (Medina, Lima, II, 712). « Cet ouvrage est important et rare. ‘L’Arte’ est le seul ouvrage publié sur la langue indienne de ces régions, appelées ‘Los Moxos’, aujourd’hui en Bolivie. » (Sommervogel, Bibliothèque de la Compagnie de Jésus, V, 517). « 130 et même 150 fr. en octobre 1860 » (Brunet, 1391) “Moxos, a language still spoken in southeastern Bolivia, is part of the large Arawakan language family which includes the Taino language of the Caribbean.” Précieux exemplaire de ce rare vocabulaire conservé dans sa première reliure en vélin souple de l’époque à recouvrement.
Paris, L. Carteret, 1927. In-4 broché de [4]-VIII-101-[2] pages, couverture illustrée, rempliée.
Illustré de 4 planches hors-texte en couleurs, et de nombreux bandeaux, lettrines et culs-de-lampe en couleurs de Maurice Ray. Edition originale au tirage limité à 650 exemplaires numérotés, celui-ci un des 500 sur papier vélin de Rives (105). Les Contes indiens de Stéphane Mallarmé furent écrits sans doute en 1893, à la demande de son amie Méry Laurent ; elle avait apprécié les Contes et légendes de l'Inde ancienne, publiés par Mary Summer en 1878, mais n'en goûtait guère le style ; elle les confia donc à Mallarmé pour qu'il en donne sa version. (...) Mallarmé entreprend un tout autre travail, celui d'un transfert littéraire qui ne serait pas la traduction de récits étrangers en langue française mais leur version en manière mallarméenne. (Jean-Pierre Dhainault). - Très bel exemplaire. Carteret IV, 261.