1945 / non paginé environ 110 pages. Relié Editions Occident
Reference : HIS270M
Couverture détachée de la reliure, intérieur très frais. Etat moyen du à la couverture.
Librairie du Levant
M. Yannick RENAUD
15 rue Marengo
64100 Bayonne
France
+33 5 59 03 69 40
We accept payments in € by bank transfers, remote Credit Card, Paypal or checks. Checks made payable to and addressed to: Librairie du Levant 15 rue Marengo 64100 Bayonne France Bank transfers to: Banque Courtois, 1 pl du Réduit 64100 Bayonne / RIB / 10268 02696 62711600200 13 / IBAN / FR76 1026 8026 9662 7116 0020 013 / SWIFT BIC / COURFR2T PAYPAL via the address: librairiedulevant@orange.fr For any remote payment by Credit Card, informations communicated are automatically deleted as soon as payment is made and validated. Shipping upon receipt of payment. Member of the Syndicat des Libraires Anciens et Modernes (SLAM) and of the International League of Antiquarian Booksellers (ILAB), our sales are made according to the customs of the profession. All our books and objetcs are guaranteed to conform to the description which appears in each sheet; if, as a result of an error or an oversight, this was not the case, order will be taken back (within fifteen days) and reimbursed (including the costs of redirection), provided that it is returned in the same condition as the purchase. For obvious technical reasons (format, colors, cropping, viewing angle, etc.), the photographs presented on this site are not contractual. Our prices are in Euros, packaging included. Shipments, made under the responsibility of the buyers, are made by Colissimo Post, registered with insured value from € 50 and up to € 5,000 (delivery against signature, package tracking and insured value); for works less than 50 €, shipments are made by registered letter; works whose value exceeds € 5,000 must be sent by special carrier with insured value and delivery against signature. For any shipment outside mainland France, shipping and insurance costs remain the responsibility of the customer. Shipments are made under the same conditions set out above. Possibility to collect the orders on site. Do not hesitate to keep up to date with our news, finds, curiosities, catalogs and various thematic lists by leaving your contact details by email at librairiedulevant@orange.fr
Jean-Claude Simoën, 1978, gr. in-8°, 222 pp, 8 pl. de photos hors texte, annexes, broché, couv. illustrée, bon état
En mai 68, son fils était sur les barricades. Le commissaire André Gaveau, lui, commandait les policiers au Quartier latin. — Table : Et la police envahit la Sorbonne ; La première nuit des barricades ; La deuxième nuit des barricades ; La grande kermesse de Charléty ; Champs-Elysées : le défilé des « silencieux » ; La troisième nuit des barricades ; Epilogue ; Annexes.
Paris, Brière, 1826. 1 volume In-8° Reliure d'époque demi-cuir de Russie vert foncé; dos lisse orné de 8 roulettes dorées et de filets dorés en queue, titre doré. 1 faux-titre, 1 titre, LXVIII +320p. Bon état (quelques pâles rousseurs).
1ère édition de cet ouvrage présentant des "faits historiques [...] sous la forme dramatique": texte précédé d'un avant-propos ("Je me suis imaginé que je me promenais dans Paris au mois de mai 1588, pendant l'orageuse journée des Barricades, et pendant les longs jours qui la précédèrent; que j'entrais tour à tour dans les salons du Louvre, dans ceux de l'hôtel de Guise, dans les cabarets, dans les églises, dans les logis des bourgeois ligueurs, politiques ou huguenots, et chaque fois qu'une scène pittoresque, un tableau de moeurs, un trait de caractère sont venus s'offrir à mes yeux, j'ai essayé d'en reproduire l'image en esquissant une scène"), et, en introduction, d'une "Histoire abrégée de la Ligue depuis son origine jusqu'à la journée des Barricades (1576-1588)", puis d'une scène intitulée "Le Retour de Vincennes, introduction aux Barricades". Ouvrage anonyme de Ludovic VITET, écrivain et homme politique, Président de la Commission des monuments historiques pendant la monarchie de Juillet, élu en 1845 à l'Académie française (1802-1873), qui sera réédité ensuite dans "La Ligue", recueil contenant aussi "Les États de Blois" et "La Mort de Henri III" faisant suite aux "Barricades"); exemplaire relié.
Editions Jean-Claude Simoen Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1978 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture illustrée d'un dessin grand In-8 1 vol. - 223 pages
8 planches de photographies hors-texte en noir et blanc 1ere édition Contents, Chapitres : Et la police envahit la Sorbonne - La première nuit des barricades - La deuxième nuit des barricades - La grande kermesse de Charléty - Champs-Elysées, le défilé des silencieux - La troisième nuit des barricades - Epilogue - Annexes - nb : le commissaire André Gaveau commandait les policiers au Quartier Latin, pendant les troubles de 1968 couverture legerement jaunie, avec quelques pliures sur les plats de couverture, sinon bon etat
BROMBERGER (Merry et Serge), Georgette Elgey et J.-F. Chauvel.
Reference : 4145
(1960)
Fayard, 1960, pt in-8°, 444 pp, un plan d'Alger, broché, bon état
En quoi a consisté à Alger le "Soviet des Colonels" dont a parlé le Premier Ministre ? Quelle part de l'armée est entrée le 24 janvier en conflit avec le général de Gaulle ? Jusqu'à quel point ce 24 janvier a-t-il failli être un 13 Mai contre de Gaulle ? Dans quelle mesure ce conflit peut-il se rééditer ? Ces questions, Merry et Serge Bromberger, auteurs des "13 complots du 13 Mai", se les sont posées au lendemain de la fusillade d'Alger, dont Serge a entendu siffler les balles. Avec l'excellente journaliste Georgette Elgey et le reporter Jean-François Chauvel, ils ont entrepris d'y répondre en toute objectivité, en employant leur technique désormais classique de reportage historique inaugurée avec Les Secrets de Suez. Des conflits d'une intensité dramatique inouïe, des épisodes hallucinants, des péripéties cocasses aussi de la vie politique mystérieuse de la Cinquième République : La tempête dans le crâne du général Massu, les complots d'octobre et d'avril, Delouvrier et Challe "partant se faire tuer à Alger", le revolver d'Ortiz braqué sur Lagaillarde, l'enlèvement manqué du Premier Ministre et sa nuit fantastique, aux prises avec les colonels, les activistes en quête de généraux, les mots de De Gaulle, l'offre américaine de bloquer, en cas de putsch, l'armée d'Allemagne et l'envol des paras, les négociations pathétiques de la reddition des barricades, sont quelques-unes des mille révélations de ce livre. Merry Bromberger a tenu la plume de ce récit avec le don de la vie et le sens de l'humour qu'on lui connaît. De l'histoire plus passionnante qu'un roman, plus dramatique, et tellement drôle ! — "(...) il serait injuste de méconnaître l'intérêt de “Barricades et colonels”. Les auteurs ont manifestement eu accès à des sources officielles. Ils ont procédé à de nombreuses interviews. Certaines de leurs informations (concernant notamment le rôle du général Zeller) ont été ultérieurement confirmées par les faits. C'est sans nul doute le mieux documenté et le plus impartial des livres consacrés aux événements du 24 janvier. (...) Car si une conclusion se dégage du livre, c'est bien que la fusillade du 24 janvier 1960 n'est ni la conséquence d'une mystérieuse machination ni l'effet d'un hasard tragique. Il est clair que les insurgés ont trouvé un large soutien dans la population européenne d'Alger et que l'armée, à tous les échelons même aux plus élevés, a été tentée de jouer le rôle d'arbitre entre les barricades et le gouvernement." (Jean Touchard, Revue française de science politique, 1961)
DELACROIX (Eugène). LETTRE AUTOGRAPHE SIGNÉE À CHARLES DE MORNAY. 20,5 × 13,5 cm. Enveloppe conservée, cachet postal du 7 août 1848. Exceptionnelle lettre, écrite quelques jours après les Journées de Juin, témoignant de l’évolution de l’inspiration de Delacroix dont « la Liberté guidant le peuple » avait été exposée au Salon de 1831 sous le titre « Scènes de barricades ». « Champrosay Seine et Oise Ce 8 août [sic, probablement pour le 6 ou 7 août au vu du cachet postal] Cher Charles, J’ai mis de retard à vous écrire pour vous demander si vous étiez à la campagne et si vous voulez de moi à présent. Je l’aurais fait plus tôt sans une maudite tâche que j’ai acceptée et dont j’ai voulu me débarrasser tout d’un coup : ce n’est rien moins que de la littérature. Enfin, j’en suis quitte. Pour la pauvre peinture toutes les fois que j’ai voulu toucher un pinceau depuis quelques mois, j’ai été forcé de me dire que le temps n’était pas encore arrivé. Je me demande toujours à quoi cela va me servir dans un temps de barricades et de patriotisme. Ce ne sont pas des muses faites pour inspirer. Le fait est que je n’ai pu rien faire qui vaille et que je vis sans rien faire, sauf mon maudit article. À présent que j’en suis hors, je m’étonne d’avoir pu en venir à bout. Voulez-vous cher ami mettre d’avance aux pieds de Madame de Mornay l’hommage de mon respect et me croire en même temps votre bien sincère et votre dévoué [Signature] Il faut si vous êtes maintenant à Groussay que vous ayez la bonté de me tracer mon itinéraire et quels sont les voitures. » Cette lettre figure dans les Lettres de Eugène Delacroix publiées par Philippe Burty chez Quantin en 1878, page 196. La transcription en est toutefois fautive, « patriotisme » se transformant curieusement en « faux patriotisme ». Nous ignorons si cette erreur a été corrigée dans d’autre volumes de correspondance de Delacroix publiés depuis. « Charles-Henri-Edgar, comte de Mornay (1803-1878) fut diplomate, beau-frère du Maréchal Soult. En 1831, il obtint de conduire comme envoyé extraordinaire du roi Louis-Philippe une mission auprès du Sultan du Maroc et s’y rendit, accompagné de Delacroix, artiste associé, sur la recommandation de Mlle Mars (dont il était l’amant). […] Delacroix fit le portrait de Mornay à l’huile (1837, Collection Paul Mellon, Virginie), et l’évoque au crayon (plusieurs dessins au Louvre, département des Arts graphiques). […] Rentré en France après la mission marocaine, Mornay poursuivit sa carrière diplomatique […]. Destitué de ses fonctions par un arrêté du gouvernement provisoire en 1848, il épousa la même année la comtesse de Samoïloff. » (Source : site Internet du Musée Delacroix.)