Amsterdam, s.n., 1756. 2 vol. in-4, (21 x 17 cm) ; [2] ff., LXXII pp., 187 pp. ; [2] ff., 328 pp. Reliure en plein veau d'époque, dos à nerfs orné, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge, tranches rouges. Un coin abîmé. Rares rousseurs.
Reference : 1702
Bel exemplaire aux très grandes marges. Les LXXII premières pages contiennent un avertissement, la Vie de Henri-François Daguesseau, le Discours prononcé par M. Terrasson, avocat au Parlement de Paris, à la présentation des lettres de M. le chancelier Daguesseau le 2 juin 1717, et un Extrait de l'Histoire de Saintonge, par Armand Maichin, sur la famille de M. d'Aguesseau. Premier discours : L'Union de la philosophie et de l'éloquence. Ouverture des audiences, 1695. Second discours : la Décadence du barreau. Ouverture des audiences, 1698. Troisième discours : l'Indépendance de l'avocat. Ouverture des audiences, 1698. Quatrième discours : la Grandeur d'âme. Mercuriale de 1699. Cinquième discours : la Dignité du magistrat. Mercuriale après la mort de M. De la Briffe, Procureur Général, 1700. Sixième discours : l'Amour de son état. Mercuriale de 1703. Septième discours : la Nécessité de la science. Mercuriale de 1704. Huitième discours : Réquisitoire sur la présentation des lettres de monsieur le chancelier de Pontchartrain, le 18 juin 1700. Neuvième discours : Fragment d'une mercuriale prononcée après la mort de monsieur Le Nain, avocat général. Dixième discours : Réquisitoire au sujet de la juridiction du châtelet, & des juge & consuls, 7 août 1698. Onzième discours : Réquisitoire, au sujet des défenses faites à tous gens de justice du bailliage & prevôté de Bar, d'ajouter au nom du roi le surnom de Très-Chrétien, 27 mars 1699. Douzième discours : Réquisitoire à fin de défenses à toutes personnes de prendre à partie aucuns juges, ni de les faire intimer sur l'appel de leurs jugemens, sans en avoir auparavant obtenu la permission expressément par la cour, 4 juin 1699. Treizième discours : Réquisitoire pour l'enregîstrement des lettres patentes à fin d'exécution de la constitution de N. S. P. le pape au sujet de la condamnation du livre intitulé les Maximes des saints, par M. l'Archevêque de Cambrai, 14 août 1699. Quatorzième discours : Réquisitoire, pour la suppression d'un libelle contre M. l'archevêque de Paris, 10 janvier 1699. Quinzième discours, à Messieurs de la chambre de justice, en leur annonçant la suppression de cette chambre, du 22 mars 1717. Discours suivis d'Instructions sur l'étude et les exercices qui peuvent préparer aux fonctions d'avocat du roi. 1917. (Pages 237 à 328 du tome 2).
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Amsterdam (Paris), sn (Joseph-Balthasar Gibert), 1757, 2 tomes en 1 volume, in-12, relié, 244-[2] p. / 236-[4] p.. Réimpression de l'édition de 1756, même éditeur. Reliure d'époque, pleine basane fauve mouchetée, dos à nerfs avec caissons et fleurons dorés, pièce de titre beige, tranches rouges, un coin accidenté.
Un seul exemplaire connu au catalogue du CCFr, bibliothèque de Chambéry. Très bon état. ************* Remise 20 % pour toute commande supérieure à 100 €, envoi gratuit en courrier suivi et assurance à partir de 30 € d'achat (France seulement).
Amsterdam, s.n., M. DCC. LVI. 1756 2 volumes. In-16 16,5 x 10,5 cm. Reliures de l’époque veau havane marbré et glacé, dos lisses ornés de fers dorés, pièces de titre vet de tomaison maroquin grenat, LXXVII-187-328 pp.
Bon état d’occasion
Amsterdam, 1756. "10 x 16, 2 tomes, lxxii-187 + 328 pages, 2 bandeaux, culs-de-lampe, reliure d'époque plein cuir à 5 nerfs, dos orné de rinceaux et de filets, plats encadrés de triples filets, chants et chasses décorés, tranches rougies, bon état (coins légèrement émoussés; quelques épidermures, quelques très rares piqûres)."
"Etiquette bibliothèque van Meldert, Schaerbeek; 2 tomes reliés en 1 seul volume."
Amsterdam, Sans mention d'éditeur, 1756, in-8 broché sous couverture d'attente, tome II seul, 176 pp. Non rogné. Intérieur en très bon état, propre et frais.
A Paris, chez les Libraires associés, 1759, 1761, 1762, 1764, 1767, 1769, 1772, 1774, 1776, 1777, 1779 (pour les onze premiers volumes) puis A Toulouse, chez Joseph Dalles, 1770. 12 vol. in-4 (259 x 193 mm) de cxlviii - 623 pp. ; xxxvi - 692 pp. ; xxiv - 822 pp. ; xxx - 738 pp. ; 2 ff. n.fol., xxxii - 753 pp. ; 2 ff. n.fol., xvi - 773 pp. ; 2 ff. n.fol., xlviii - 685 pp. ; 2 ff. n.fol., xxiv - 711 pp. et 1 f. bl. ; 2 ff. n.fol., xx - 731 pp. ; 2 ff. n.fol., xvi - 460 pp., 1 f. n.fol., xii - 316 pp. ; 2 ff. n.fol., xvi - 677 pp. ; xii - 567 et 28 pp. Reliures de l'époque de plein veau marbré blond, doubles filets à froid encadrant les plats, dos à nerfs ornés de filets gras à froid, doubles caissons d'encadrement dorés, larges fleurons dorés, semis de points et de pointillés dorés, pièces de titre et de tomaison de maroquin vieux-rouge, titre doré, tomaison dorée, palette dorée en tête et queue, filet doré sur les coupes, toutes tranches rouges.
Edition originale collective, publiée par les soins du bibliothécaire de d'Aguesseau, l'Abbé André. Bel ensemble, sous reliures décoratives, chacun agrémenté de larges ornements typographiques. (Fers des dos présentant parfois un décor légèrement dissemblable). Tome XIII et dernier ici absent. (Lequel renferme Le discours sur la vie et la mort de M d'Aguesseau). ''L’homme n’est jamais plus libre que lorsqu’il assujettit ses passions à la raison, et sa raison à la justice''. Magistrat intègre, juriste éminent, orateur éloquent, d'Aguesseau n'était pas moins remarquable par ses qualités sociales, par sa piété et son immense instruction. Il s'était beaucoup occupé de philosophie: il a laissé des Méditations métaphysiques, où il suit les pas de René Descartes. Il a conçu un système de philosophie politique qui allie rationalisme cartésien, égalitarisme, morale janséniste et gallicanisme, et qui eut une influence considérable au xviiiesiècle, où d'Aguesseau fut le maître à penser d'un grand nombre de magistrats et de juristes. Son œuvre législative est considérée, à juste titre, comme annonçiatrice de la codification napoléonienne. Table : Discours sur l'indépendance de l'avocat - Sur la connaissance de l'homme - Des causes de la décadence de l'éloquence - Mercuriales - L'amour de son état - La censure publique - La grandeur d'âme - La dignité du magistrat - L'amour de la simplicité - Moeurs du magistrat - De l'esprit et de la science - Attachement du magistrat au service du public - Autorité du magistrat et sa soumission à l'autorité de la loi - La justice du magistrat dans sa vie privée - Vraie et fausse justice - Science du magistrat - La fermeté - L'Emploi du temps - La prévention - De la discipline - Réquisitoires et discours - Instructions sur les études propres à former un magistrat - Essai d'une institution au droit public - Plaidoyers - Requêtes, mémoires et dissertations - Lettres sur les matières civiles et criminelles - Considérations sur les monnaies - Mémoire sur les actions de la Compagnie des Indes - Lettres philosophiques et littéraires - Mémoires sur plusieurs objets de Jurisprudence - Fragments divers - Discours sur la vie et la mort de d'Aguesseau Mémoires historiques sur les affaires de l'Eglise de France depuis 1647 jusqu'en 1710 - Mémoires sur les matières ecclésiastiques et civiles. D'Aguesseaut fut véritablement le juriste du siècle des Lumières. Il appartenait à une lignée de magistrats qui, de Louis XIII à Louis XVI, peuplèrent les cours et le conseil du roi pour l'honneur de la Justice et de l'État. Son œuvre pourtant, si diverse et profuse, le classe parmi les grands auteurs quoique seulement connu des ouvriers de la Loi. Sa carrière l'a conduit d'abord au parquet du Châtelet (1690), puis du parlement de Paris (1691). Comme avocat général, il plaide pour le Roi, le Public et la Loi, défend les droits de l'Église, des mineurs et des communautés. Devenu, en 1700, chef de la " magistrature debout ", il pose alors, à travers la part de son œuvre qui résulte de son ministère, les questions essentielles de la compétence, de la responsabilité du magistrat, celles de la conscience du juge et de son indépendance. À l'heure où la réforme du parquet hante les pouvoirs politiques, la voix de d'Aguesseau devrait résonner de façon plus actuelle que l'on ne croit, proposer des pistes de réflexion : par-delà les bouleversements du temps et du droit, il offre à nos préoccupations l'éclairage d'un esprit cultivé, modéré et honnête. Élevé à la Chancellerie de France le 2 février 1717 par le Régent, Henri François d'Aguesseau fut ainsi porté au premier office de la monarchie, du même coup au premier rang des collaborateurs de Louis XV. Son domaine fut strictement limité aux affaires intérieures et, par un va-et-vient peu confortable des sceaux dont il fut privé par moments, il fut cantonné au domaine de la législation et de la direction de la magistrature. Quand on connaît la place qu'occupèrent, au XVIIIe siècle, les conflits entre les cours " souveraines " et le gouvernement royal, on mesure d'emblée le rôle-clef que d'Aguesseau fut amené à jouer. Par là, il est happé bien malgré lui dans le crucial débat sur la responsabilité de la magistrature dans la chute de la monarchie. Moraliste et philosophe, d'Aguesseau parcourt, " de Colbert à l'Encyclopédie", un siècle fascinant et en reproduit les contrastes. Cartésien et janséniste, il synthétise un " libéral-conservatisme identifiable sous les apparents paradoxes de la pensée et de l'action de la haute Robe. Le seigneur de Fresnes-en-Brie illustre enfin l'originalité de ce milieu robin dont les valeurs se prolongèrent bien au-delà d'une Révolution dont il fut pourtant l'une des grandes victimes. Camus & Dupin, Bibliothèque choisie des livres de droit, 904 - Graesse II, Trésor de livres rares et précieux, p. 319 - Quérard I, La France littéraire, p. 16 - Rahir, La Bibliothèque de l'amateur, p. 170 - Cioranescu I, Bibliographie de la littérature française du XVIIIème siècle, 7303 - Brunet II, Manuel du libraire et de l'amateur de livres, 468. Angles élimés. Quelques coiffes arasées. Absence de plusieurs pièces de titre et / ou de tomaison. Manque en tête d'un des dos. Quelques feuillets brunis. Rares rousseurs dans le texte. Nonobstant, ensemble en belle condition, sous reliures décoratives du temps.