08/09/1870 En pleine guerre franco-prussienne et quelques jours après l'abdication de l'empereur Napoléon III (le 2 septembre), Vacherot affirme sa volonté de ne pas baisser les bras : ...Notre ami Delacour vient de me dire quil vous a parlé dun changement de personnel auquel il aurait indiscrètement mêlé mon nom. Je len ai grondé très fort. Je vous approuve tout à fait de navoir rien changé dans votre ministère, et je trouve, (...) que dautres, sauf les changements urgents, auraient bien fait dimiter votre sagesse. En ce moment, il ne sagit que de sauver le pays, et toute la tâche du gouvernement provisoire se borne à organiser la défense. (...). Paris et la France meurent et ne se rendent pas ; voilà le mot dordre que je prêche à tous dans le quartier que jhabite. Je mefforce denseigner le mépris de la vie à notre jeunesse du pays latin... Il simagine ...au jour du combat, je prendrai non un fusil (...) mais lépée de lInstitut qui ma été léguée par notre ami Damiron, et jirai sur les remparts aux premiers rangs de la garde nationale avec mon fils. La circulaire de J. Favre est admirable et admirée de tous...Profondément athéiste et antimonarchiste, Étienne Vacherot montre son attachement au parti Républicain en participant au journal politique et littéraire LAvenir. A travers son travail, il démontre lincompatibilité entre les théologie catholique et démocratique. Il soutiendra jusquà la fin de sa carrière le gouvernement dAdolf Thiers. Il mentionne dans cette lettre plusieurs philosophes de son époque, comme Paul Janet, Charles de Rémusat, Félix Ravaisson ou Jean-Félix Nourrisson.
Reference : 2769
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