"La jeunesse de Laennec", que vient de publier Edouard Rist, ...savant phtisiologue..., emporte les suffrages du critique qui juge cette jeunesse captivante. L'auteur, qui voit en Laennec ...le plus grand médecin de tous les temps... et ...l'initiateur de la Médecine moderne... met en valeur ...les influences qui..., selon lui, ...ont favorisé la vocation médicale de Laennec, quels obstacles variés il a dû franchir pour suivre une route difficile dans des temps troublés et de quels dons était composé son génie...Elevé par un oncle, médecin à Nantes, Laennec fut témoin, tout jeune, de La Terreur. Le jeune homme ne l'oubliera pas. Il commence par assister son oncle comme chirurgien de 3 ème classe et, lors de ses moments libres, parcourt la campagne pour y obsever plantes et animaux. Il arrive à Paris en 1802. Là, il trouve les meilleurs maîtres : Corvisart, Baye, Dupuytren, Bichat. En un temps où l'on confondait des maladies telles que la typhoïde, la diphtérie, la pneumonie ou la tuberculose, Rist rappelle que Corvisart s'était déjà attaché à démontrer que les maladies étaient dues à des lésions organiques. Laennec démontrera qu'elles présentent chacune leurs symptômes. A 23 ans, il est, ...presque célèbre... ce qui ne l'empêche pas, pendant 10 ans, de connaître les diffucultés de la pauvreté. Cest au moment où il s'apprête à se retirer dans sa Bretagne natale qu'il ...rencontre, par hasard, dans la rue Becquey, Sous-secrétaire d'état à l'Intérieur, qui lui offre la place de médecin de l'hôpital Necker, c'est-à-dire un service de cent lits, des élèves à instruire, des recherches à entreprendre... C'est de là que déboucheront les conséquences heureuses de sa vocation de médecin, avec notamment l'invention du stéthoscope ...L'ère médicale où nous vivons encore aujourd'hui est inaugurée...
Reference : 2367
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