Superbe exemplaire des Œuvres de Montesquieu sur grand papier vélin, relié en éclatant maroquin rouge par Simier. Paris, Pierre Didot l’Aîné, 1795. 12 volumes in-12, qq. ff. légèrement brunis. Maroquin rouge à grain long, roulette dorée d’encadrement sur les plats, dos à nerfs richement ornés, roulette dorée sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure de l’époque signée de Simier. 150 x 90 mm.
Reference : LCS-18356
L’un des 100 exemplaires imprimés sur grand papier vélin. Brunet, III, 1858; Morgand & Fatout, 10548; Quérard, La France littéraire, VI, 243. L’une des principales éditions des Œuvres de Montesquieu, citée par Brunet: «Édition assez jolie et qui a eu pour éditeur l’abbé de la Roche.» Les exemplaires courants ont été imprimés sur papier ordinaire. «Sur pap. vélin (tiré à 200 ex.), et sur grand pap. vélin (tiré à 100 exempl.)» Quérard. Elle contient «L’Esprit des Lois», «Les Lettres persanes», «Le Temple de Gnide», «Arsace et Ismenie», «Considérations sur les Causes de la grandeur des Romains et de leur Décadence», «Lettres familières», «Discours et pensées». Le titre du premier volume est orné d’un portrait de Montesquieu par Saint-Aubin. Superbe exemplaire, l’un des rares du tirage de luxe imprimé sur grand papier vélin, conservé dans ses éclatantes reliures en maroquin rouge de l’époque signées de Simier. Provenance: G. Marpillat (avec ex libris), qui a inséré au début du tome 1 une note manuscrite retraçant l’histoire de l’exemplaire: «Cet ouvrage (…) a appartenu à François Guizot, ministre de la monarchie de Juillet. À sa mort, en 1874, il passa aux mains de Maurice Guillaume Guizot, fils de l’ancien ministre d Louis Philippe et de sa seconde femme Elisa Dillon, fille du comte Dillon. En 1892, à la mort de Maurice Guillaume, sa veuve le donna comme souvenir de son mari au cousin germain de ce dernier Jean Edmond Alexis Guizot, ancien conseiller d’ambassade à Naples et à Vienne, retiré dans sa propriété de Crépy en Valois. (Oise). Enfin, à la mort de ce dernier, en 1908, toute sa bibliothèque devint la propriété de Marie Antoinette Anne Gabrielle Guizot, veuve de Me Marge, avocat à Senlis, qui m’a cédé les 2 volumes en juillet 1941. Senlis le 27 juillet 1941. G. Marpillat.»
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