Format 16 x 24 cm, 253 pages, éditions de l’Armançon 1997. « Une Nivernaise règne sur Varsovie et Rome ». 1658 : Marie de la Grange d’Arquien, la petite nivernaise partie à quatre ans dans le carosse de Marie de Gonzague épouse le prince de Zamosc. 1665 : Elle épouse en secondes noces Jean Sobieski et devient reine de Pologne. 1696 : A la mort de Jean Sobieski elle rejoint Rome ou elle accueillie avec tous les honneurs par le pape. Elle y restera 15 ans. Puis elle rejoindra le Nivernais pour quelques années et Blois en 1714 ou elle terminera une vie bien remplie. Pologne. Nièvre. Nivernais.
Reference : 130507VM
Livres anciens et d'occasion
M. Jean-Claude Neant
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Editions de l'Armançon, 1997, in-8 br., 253 p., couverture à rabats, très bon état.
En 1645, la princesse nivernaise Marie de Gonzague est choisie pour être l’épouse du roi de Pologne Ladislas. Elle rejoint son mari en emmenant avec elle son amie Madeleine, femme du marquis de la Grange d’Arquien, et mère de Marie, laquelle, seulement âgée de quatre ans, va être aussi du voyage. La petite fille, rebaptisée Marie-Casimire, sera élevée en Pologne, épousera un prince de haut rang et d’âge avancé, avant de se lier par une passion exceptionnelle avec un autre prince, plus jeune, Jean Sobieski. Au printemps de 1663, lassée de son vieil époux, Marie s’enfuit à Paris dans l’espoir de voir Sobieski la rejoindre et de recommencer sa vie avec la bénédiction de Louis XIV. Elle ne réussit pas à être reçue à la Cour mais profite de son escapade pour visiter le Nivernais de son enfance, notamment les châteaux et les terres de sa famille. Rentrée en Pologne, veuve en 1665, elle épouse sans tarder Jean Sobieski, héros national qui, après sa victoire de Khotine sur les Turcs, sera élu roi en 1674. Elle sera donc reine jusqu’à la mort de son époux en 1696. Deux ans plus tard, elle quitte la Pologne pour Rome, où elle décèdera en 1716.
Editions de l'Armançon, 1997, 254 pp., broché, bon état.
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Plon, 1898, in-8°, xi-383 pp, un portrait en héliogravure en frontispice, biblio, reliure demi-chagrin vert bouteille, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres et fleurons dorés (rel. de l'époque), qqs rares rousseurs, dos uniformément passé, bon état. Edition originale
"On éprouve avec l'héroïne de M. Waliszewski la sensation d'être en plein dans le roman plus ou moins historique, tant sa destinée fut bizarre et les péripéties de son existence nombreuses. Cette intrigante hardie, qui, fille d'un simple capitaine des gardes de mince noblesse, devient reine de Pologne, épouse le vainqueur des Turcs et meurt oubliée dans la misère, sur sa terre natale, est bien l'un des personnages les plus curieux, sinon des plus sympathiques, du XVIIe siècle. On connaît tout le talent déployé par M. K. Waliszewski dans l'analyse psychologique de ces natures exubérantes et puissantes que furent Pierre Ier et Catherine II de Russie. Son nouveau volume sur Marie de la Grange d'Arquien, que les Polonais n'ont pas précisément béatifiée dans leurs souvenirs sous le nom, si doux d'ailleurs, de Marysienka, est, lui aussi, plutôt une biographie psychologique qu'une austère page d'histoire. Quand je dis psychologique, je me trompe à demi ; car, à vrai dire, le secret de la puissance de cette reine, que ses portraits ne montrent pas séduisante, et ses lettres coquette bien plus que tendre, est plutôt d'ordre physiologique. Tout en la parant du charme de son style élégant et coloré, M. Waliszewski n'a pu lui donner une âme, absente sans doute de ce corps endiablé. Aussi n'est-ce pas cette caillette à la morale large, toujours quémandeuse et toujours frivole, malgré ses quinze enfants, qui constitue le personnage vraiment attrayant de son livre ; l'intérêt se reporte bien plus sur le Céladon naïf de cette Astrée peu sentimentale, sur le beau et vaillant paladin Jean Sobieski, dont elle fit d'abord son amant puis son second mari, qu'elle hissa jusqu'au trône peu solide de la Pologne, en 1674, et qu'elle tint ensorcelé jusqu'au bout par ses charmes cachés et sa volonté tenace, malgré leurs défaillances conjugales mutuelles. Il est piquant sans doute d'entendre l'héroïque sauveur de Vienne s'épancher sur ce sujet délicat dans une correspondance intime des plus réalistes, mais, au fond, le spectacle est triste et il a de quoi dégoûter de la nature humaine. Nous savons que le récit de M. Waliszewski se base sur de longues et savantes études et qu'il a publié lui-même dans le Recueil de l'Académie de Cracovie une partie des correspondances diplomatiques qui ont fourni la trame de son récit si spirituel et si vivant." (G. Monod, Revue Historique, 1899)
Paris, Plon, 1898 in-8, XI-383 pp., portrait-frontispice, bradel demi-chagrin noir, dos orné, tête dorée (reliure de l'époque).
Ex-libris Bibliothèque de Barante.Bel exemplaire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Grand in-8, broché, couverture imprimée (défauts à la couv.), (8), xi, 383 p., rousseurs parfois soutenues, portrait frontispice en héliogravure. Paris, Plon Nourrit, 1898.
Edition originale.
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