Paris, Treuttel et Würtz, 1818. Deux volumes in-8, (2) ff. [ faux–titre / imprimeur, titre] - CIV-348 pp. et (2) ff. [idem ]-519 -(1) pp., demi chagrin vieux rouge, dos à nerfs orné de caissons doré aux petits fers, filets, titre et tomaison dorés (reliure postérieure; traces d’humidité au dos du tome (I) ; plats et coupes frottés, avec manques de papier ; intérieur correct).
Reference : DR28
C’est une des deux éditions concurrentes de la correspondance de Galiani, publiées la même année ; celle-ci a été « imprimée sur le manuscrit autographe de l’Auteur, revue et accompagnée de notes, par M*** [A. A. BARBIER], membre de plusieurs académies. [Elle est] précédée d’une Notice historique sur la vie et les ouvrages de l’Auteur par feu GUINGUENÉ [Pierre Louis], avec des notes par M. SALVI [Francisco Severio], et du Dialogue de l’abbé Galiani sur les Femmes (pp. LXXXV à CII) ». Cette correspondance avait été adressée, du 2 février 1765 au 22 septembre 1781, à de nombreux « personnages célèbres du XVIII° siècle », dont Madame d’EPINAY, les barons GRIMM et d’HOLBACH. L’autre édition, parue un peu avant celle-ci, par MERCIER de SAINT-LEGER, BARBIER et SERIEYS, a été éditée par Dentu, « sur une copie fautive des lettres de Galiani » (p. II); mais, pour Quérard (III, 241), cette dernière est « faite sur une copie plus complète que celle de Treuttel et Würtz ( dans laquelle ) BARBIER a fait « des suppressions à son gré [ certes, mais elles étaient] nécessaires (…), puisqu’elles étaient « impérieusement commandées par le bon goût, et par le respect pour les mœurs et la décence publique » (pp. II-III)] ; l’édition SERIEYS a des défauts d’une autre espèce : les noms y sont souvent défigurés ». Dans ces lettres, beaucoup de badineries et de choses sérieuses traitées avec une fausse légèreté ; (presque) au hasard, nous citerons : « la Corse est la plus grosse folie faite par M. de Choiseul, et la plus fatale à la France. Attendez, vous verrez » (A Mme d’Epinay, du 16/07/1774 ; II, 283). Einaudi (2317). PROVENANCE : de la Bibliothèque du Marquis de GAILLON, avec son petit ex - libris circulaire, armorié, « à une aiglette en vol », collé en tête. Isidore Charles, vicomte , puis marquis VION de GAILLON (1813 - 1892) , auteur de quelques articles savants sur la littérature du XVII° siècle, parus, entre autres, dans le Bulletin du Bibliophile (circa 1850-1870) était certainement possesseur d’une belle bibliothèque, qui fut complétée par son fils Pierre ( 1865 - 1948 ), marquis de GAILLON en 1892. BUR(H4)
Roland Gautier
Roland Gautier
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Paris, A la Cité des Livres - Aux Editions Lapina 1923, 1924, 1925, 1927, 1928, 205x135mm, broché. Papier cristal d’origine conservé. Exemplaires rassemblés dans les 500 exemplaires sur papier vergé à la forme des papeteries d’Arches. Exemplaire n.° 7 sur papier gris perle, numéroté n.° J / L, pour MM. Jérôme et Jean Tharaud. Bel exemplaire.
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28 lettres ou cartes autographes signées, entre 1998 et 2012. Passionnante correspondance inédite entre une étudiante en Lettres et Annie Ernaux. Cergy, janvier 1998 - mars 2012. 49 pages en 29 feuillets (formats divers), encre noire. 28 lettres ou cartes autographes signées. Passionnante correspondance inédite.
Émouvante correspondance, qui commence en 1998 alors qu'Annie Ernaux est encore en poste au centre de Télé-enseignement du Cned comme professeur de français où elle prépare les élèves au Capes de Lettres modernes. L'ensemble aborde des aspects littéraires et privés qui permettent d'éclairer de nombreux aspects des romans d'Annie Ernaux et constitue un ensemble cohérent et important pour la compréhension de son oeuvre. La correspondance débute au moment où Annie Ernaux sort d'une relation amoureuse avec un étudiant à Rouen, de trente ans son cadet. Une ferveur dont, à ses propres dires, elle « n'avait jamais été l'objet de la part d'un amant. Avec mon mari autrefois, je me sentais une fille du peuple, avec lui, cette fois j'étais une bourge [...] Si je ne les écris pas, les choses ne sont pas allées jusqu'à leur terme, elles ont été seulement vécues ». Elle reviendra sur cet épisode dans Le Jeune Homme, publié quelques mois avant la réception du prix Nobel de littérature en 2022 ; elle en avait déjà donné une ébauche dans L'Événement, en 2000 : « J'ai entrepris le récit de cet avortement autour duquel je tournais depuis longtemps. Plus j'avançais dans l'écriture de cet événement qui avait eu lieu avant même qu'il soit né, plus je me sentais irrésistiblement poussée à quitter A. Comme si je voulais le décrocher et l'expulser comme je l'avais fait de l'embryon plus de trente ans auparavant. » Le Jeune Homme commence précisément là où se termine L'Événement. Il est joint une grande photographie signée d'Annie Ernaux.
Paris, Editions Louis Conard, Jacques Lambert libraire-éditeur, 1953 ; 4 tomes in-8, brochés, ; I. 1830-1863 : XII, 343 pp. ; II. 1864-1871 : 319 pp. ; III. 1872-juin 1877 : 365 pp. ; IV. juillet 1877-mai 1880 : 362 pp. ; soit en tout 1278 lettres.
Edition originale, tirée par l’Imprimerie Nationale en vertu d’une autorisation du ministre des Finances en date du 7 août 1951 ; exemplaire N°72 des 90 numérotés sur Vélin pur fil Johannot, seul grand papier du tirage de tête.Cette “correspondance inédite”, vient compléter la grande édition de la Correspondance de Flaubert éditée par Conard en 9 volumes (1926-1933) ; elle représente quelque onze cents lettres supplémentaires qui viennent éclairer un grand nombre de points et révèle des faits petits ou grands, ignorés jusqu’ici. Exemplaire en très bel état.
Phone number : 06 60 22 21 35
Paris, Michel-Lévy frères, 1855 2 volumes In-18 (11,7 x 19cm) Brochés sous couvertures gris vert. Vol.1: 1 frontispice, XXIV + 336p.; Vol.2: 321p., 1 feuillet. Rousseurs sur les couvertures et intérieures; fentes de charnières.
Edition originale posthume, complète des 2 séries en 2 volumes: correspondance inédite, écrite par STENDHAL / Henry BEYLE (1783-1842) de 1809 à 1842, précédée d'une introduction inédite de Prosper MERIMEE (1803-1870): "Notes et souvenirs" sur Henry Beyle; portrait en frontispice. Exemplaire conforme à la notice de Vicaire.
LE PLUS BEAU DE TOUTES LES FETES - La correspondance inédite de Madame de Sta...
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