‎MARTINEAU (Gilbert) :‎
‎ Le retour des cendres. ‎

‎Paris, Tallandier, 1990. In-8, (1)f.[blanc/collection]-209[dont faux-titre et titre]-(1)pp.-(2)ff.[table, achevé d’imprimer], pleine peau vert bronze maroquinée à grain long, décorée et dorée, au dos, de caissons avec titre, abeilles ou aigle, sur les plats, large encadrement avec, au centre, les grandes armes impériales, tête dorée (reliure de l’Editeur ( infime fente à l’intérieur d’une coiffe et discrète tache sur deux pages ; bel exemplaire). In fine, « Cahier iconographique », reproduisant les douze gravures de Philéas Salvator LEVILLY, illustrant les « Tableaux historiques des funérailles de Napoléon », par Charles R.E. de Saint-Maurice (Paris, Brée, 1841). ‎

Reference : 80164

‎Œuvre d’un inconditionnel, les neuf exergues en tête de l’ouvrage donnant le ton (de Goethe à Chateaubriand, en passant par Byron et Churchill), ouvrage écrit à « la gloire du héros purifié par le martyre » (p.19). Avec quelques citations savoureuses, dont celles-ci, tirées de la correspondance de Madame Mère (p.46) : sur l’accession au trône du Roi-Bourgeois « la chambre des députés a faussé tous les principes de la Révolution » (lettre du 17/08/1830, à Louis-Napoléon, qui saura en tirer profit) ; et cette autre, à Hortense, du 15/09/1830 « L’honneur doit passer toujours avant l’argent ». Pour finir, « la prestigieuse évocation » (pp.163/164), dans « La France et son armée », par le général de Gaulle : « (…) Napoléon a laissé la France écrasée, envahie, (…) plus petite qu’il ne l’avait prise (*), condamnée à de mauvaises frontières », néanmoins absout au nom de la « merveilleuse vertu des armes ». (*) subtile allusion au « viol » du 18 Brumaire… De la « Bibliothèque napoléonienne », ici dans la version « de luxe ». Gilbert MARTINEAU fut Consul honoraire de France pour les Iles de Sainte-Hélène et de l’Ascension et auteur de nombreux ouvrages sur Napoléon 1er. Bel ouvrage, Ad Majorem Imperi Gloriam. BUR (I8/11) ‎