Barbou 10,5 x 17,5 Paris 1767 Volume in-12, reliure plein veau mouchetée, dos à cinq nerfs orné de fleurons dorés, tranches rouges, filet doré sur les coupes417-[3] p. L'ouvrage regroupe : Prosodie françoise, Essais de grammaire, Remarques sur Racine suivies d'une lettre de Voltaire à l'abbé d'Olivet sur la nouvelle édition de la Prosodie, datée de Ferney, 5 janvier 1767, une table des matières thématiques. Intéressant traité pour l'histoire de la langue française et de sa normalisation. L'abbé d'Olivet (1682, Salins-les-Bains - 1768, Paris), jésuite, grammairien et traducteur, ami de Boileau, professeur de Voltaire, élu à l'Académie française en 1723, fut un des auteurs du dictionnaire de l'Académie. Bon exemplaire, hormis un très petit accroc à une coupe, intérieur frais.PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST(FonB43) Livre
Reference : 3911
Histoire et Société
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Droz 1934 in8. 1934. relié.
Bon état reliure en bon état couverture d'origine conservée intérieur propre
Firmin Didoy Frères 1845 in8. 1845. Relié.
couvertures défraîchies bords frottés étiquettes sur et à l'intérieur du premier plat tampons bibliothèque annotations sur la garde qques rousseurs à l'intérieur tranches ternies
[Chez Thomas Jolly & Simon Benard] - VAUGELAS, Mr. ; [ VAUGELAS, Claude Favre Seigneur de ]
Reference : 64754
(1670)
Nouvelle édition, reveüe & corrigée, 1 vol. in-12 reliure de l'époque pleine basane marron, dos à 5 nerfs orné, Chez Thomas Jolly & Simon Benard, Paris, 1670, 36 ff. (dont frontispice), 474 pp. et 13 ff. n. ch.
Cette petite édition datée de 1670 suit la troisième édition publiée en 1665 des célèbres "Remarques sur la Langue Française de Vaugelas" dans lesquelles il se propose, dans la lignée de Malherbe, de codifier le bon usage du français en s'inspirant de la langue parlée à la Cour. Etat très satisfaisant (reliure lég. frottée avec coiffes arasées, coins lég. frottés, bon état par ailleurs). Tchemerzine, X, 449 (pour l'édition de 1665)
[Chez Jean de Ravestein] - VAUGELAS, Mr. ; [ VAUGELAS, Claude Favre Seigneur de ]
Reference : 64571
(1665)
Dernière édition, corrigée de nouveau, 1 vol. in-12 reliure de l'époque pleine basane marron, dos à 5 nerfs orné, Chez Jean de Ravestein, Amesterdam, 1665, 26 ff., 368 pp. et 11 ff. n. ch.
Cette petite édition elzévirienne est la troisième édition des célèbres "Remarques sur la Langue Française de Vaugelas" dans lesquelles il se propose, dans la lignée de Malherbe, de codifier le bon usage du français en s'inspirant de la langue parlée à la Cour. Cette édition a été imprimée à Amsterdam par J. de Jonge, et porte à la fin le monogramme de cet imprimeur. Le frontispice gravé est copié sur l'édition imprimée à Rouen par Laurens Maurry en 1659. Etat très satisfaisant (reliure lég. frottée, très petites piq. de vers, 2 très petites piq. de vers marginales n'affectant pas le texte, titre-frontispice très lég. frotté, signet postérieur, bon état par ailleurs). Tchemerzine, X, 449 ; Willems 1747
Paris, Editions du Raisin, Imprimerie Nationale, 1945 ; 3 volumes petit in-4° carrés reliés en 2 volumes. Réédition du texte de 1647 paru à Paris chez la Veuve Camusat et Pierre le Petit. Couvertures illustrées et lithographiées par Jeanne-Marie Maudot. Typographie de Maurice Darantière. Tirage limité à 150 exemplaires sur vergé blanc à la forme des moulins de Richard de Bas. Belle édition, la seule faite à l'époque moderne.UNE RELIURE HISTORIQUE DE PIERRE-LUCIEN MATIN.Maroquin noir, les plats divisés en quatre rectangles égaux entièrement réglés de bandes verticales ou horizontales alternativement en creux et en relief, créant ainsi un effet de perspective et de brillance selon l'inclinaison donnée au livre.En surimpression, sur chacun de ces quatre rectangles décorés, grand cercle au filet or adorné de deux cercles plus petits mosaïqués de maroquin noir poncé brillant, symbolisant la pureté de la langue française (et son rayonnement) que les travaux de Vaugelas ont permis d'atteindre en la dégageant de la langue des barbarismes, tournures argotiques et autres mauvais usages.Le dos sans nerfs, qui porte en petites capitales dorées prénom et nom d'auteur, titre et tomaison (selon le même cercle symbolique), est entièrement réglé de la même manière que les plats ; le décor se poursuit sur les coupes. Large bordure intérieure de maroquin noir ornée d'un décor de filets à froid dans l'esprit des plats, doublures et gardes de soie rouge unie, tête et tranches dorées sur témoins, etui double.Reliure signée P.L. Martin sur le premier contreplat, Mercher doreur sur le second.
Rappelons que P.L. Martin, né en 1913, formé à l'école Estienne entre 1928 et 1931, a commencé sa carrière dans la reliure industrielle où il a contribué à mettre au point le fameux procédé JOTAU, ce qui a sans doute favorisé son approche de la reliure objet d'art moderne. Après un passage chez le relieur Alphonse-Jules Gonon, il installa son atelier personnel en 1940 et allia désormais recherche artistique et technique raffinée. Claude Blaizot, sans doute le meilleur connaisseur de son oeuvre (secrétaire de la société de la reliure originale, il organisa la rétrospective P.L. Martin à la Wittokiana à Bruxelles et fut l'expert de la vente de la bibliothèque personnelle de Martin, sans compter les ventes de ses plus fidèles clients : J.P. Guillaume, Henri Paricaud, Lucien Vendel, etc...), nous apprend que ce n'est qu'à partir de 1945 qu'il se lança dans la reliure à grand décor.En 1948, la société de la reliure originale, fondée par six relieurs (Rose Adler, Paul Bonet, Robert Bonfils, Georges Cretté, Henri Creuzevault et Jacques Anthoine-Legrain) lui décerna son prix et l'admit parmi ses membres. A partir de 1950, P.L. Martin avait constitué son équipe de spécialistes de la reliure et de la dorure avec lesquels il collabora jusqu'à sa mort (ou la leur). Nous avons toutes les raisons de penser que notre reliure, qui n'est pas datée, a dû être réalisée entre 1948 et 1950, période pendant laquelle P.L. Martin s'est adressé, pour la dorure, à Henri Mercher, né en 1912 et formé comme lui à l'Ecole Estienne, qui commença sa carrière par cette discipline ardue dans laquelle il excella, comme le démontre notre pièce.Pourquoi cette reliure est-elle historique ? D'abord parce que c'est une des premières réalisations importantes de P.L. Martin, et surtout parce que, parmi celles-ci, c'est très certainement la première de ce type de reliures monochromes à grand décor, particulièrement représentatives de son art et qu'il a été le seul à réaliser. Nous avons consulté avant d'arriver à cette conclusion.Très tôt dans l'oeuvre de P.L. Martin, cette pièce permet de voir quel niveau de perfection artistique et technique il atteignait déjà. Pour étayer notre jugement, citons Roger Devauchelle (La Reliure en France. Tome 3) : "Dès les premiers travaux, il est aisé de constater que ses recherches l'amènent à puiser aux sources mêmes de la géométrie. Et nous pensons que malgré le caractère essentiellement moderne de son graphisme et des thèmes de son inspiration, il trouve ses "exemples" dans la reliure de la Renaissance dont il admire la rigueur constructive et la richesse architecturale". Et Claude Blaizot, dans sa préface à la vente de la bibliothèque de P.L. Martin, Paris, 20 mai 1987 : "Poète de la géométrie, P.L. Martin affectionnait particulièrement les constructions qu'une lumière rasante réveille merveilleusement". Que dire qui s'applique mieux à cette reliure ?Et ce jugement de François Chapon : "P.L. Martin a atteint par les seuls moyens de son art à une intuition pure de l'espace et à la naissance du concept. La reliure n'est plus la frontière imposée au lieu même de la signification, elle en désigne l'expansion sans fin". En conclusion, cette reliure, d'une construction savante et raffinée, d'une grande distinction, est un magnifique hommage à la langue française. Nous la considérons comme un chef-d'oeuvre. (avec la collaboration de M.A.J.)
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