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Schott, Gaspar
Schola Steganographica.
Sumptibus Johannis Andreae Endteri & Wolfgangi Junioris Hæredum 17 x 22 Norimbergae ( Nuremberg) 1665 Schola Steganographica, in classes octo distributa, quibus, praeter alia multa, ac jucundissima, explicantur artificia nova, queis quilibet, scribendo epistolam qualibet de re, et quocunque idiomate, potest alteri absenti, aerundem artificiorum conscio, arcanum animi sui conceptum, sine ulla secreti latentis suspicione manifestare; et scriptam ab aliis eadem arte quacunque lingua, intelligere, et interpretari. In-4, Sumptibus Johannis Andreae Endteri & Wolfgangi Junioris Hæredum. Excudebat Jobus Hertz Typographus Herbipol. 1665, Prostant Norimbergæ apud dictos Endteros. Plein veau d'époque, dos à cinq nerfs, pièces de titre, filets dorés, petite dentelle d'encadrement sur les plats, coupes guillochées. Frontispice gravé (J.F.F.) - faux titre - titre rouge et noir - page aux armes gravées de Ferdinandus Maximilianus, marquis de Bade, en verso - [5 ff. dedicatio] - [3 ff. Insignia Serenissimae Domus Badensis Symbolicè explicata] - (1p. Facultas] - [5 p. Prooemium] - [6 ff. Synopsis Operis, incluant 2 ff. contenant le "Catalogus librorum" et "Lectori meo" reliés entre les deux derniers feuillets du Synopsis] - 346 pp. - [2 ff. Index rerum praecipuarum], 8 tableaux dépliants, nb. tableaux ou figures gravés in texte, belles lettrines. Rare première édition du traité de stéganographie du jésuite allemand Gaspar Schott (1608-1666). L'ouvrage traite de l'art de communiquer secrètement. Il est composé de huit chapitres. Le premier est consacré aux tables de Trithémius (1462-1516) et à sa méthode de chiffrement. Les suivants s'appuient sur les travaux linguistiques du Père jésuite Athanase Kircher (1602-1680), dont Schott fut le collaborateur, et tout particulièrement de sa "Polygraphia" parue en 1663. Dans le dernier chapitre, Schott introduit la stéganographie par partition musicale, qui consiste à coder le message secret en utilisant des notes de musique. "L'un des plus curieux livres sur l'art d'écrire en chiffres", Caillet, 1000è, citant l'édition de 1680. Pièces de titre déchirées, mais reliure correcte, notations d'époque à l'encre noire sur la page de garde et rature en haut du frontispice, petite déchirure en bas de la page de faux titre, bien complet des différents tableaux (dont deux roussis) et figures, quelques rousseurs sans conséquence. Ex-libris imprimé en bas de la page de titre "bibliotheca del Excmo senor marques de Astorga" : la bibliothèque du marquis d'Astorga comte d'Altamira et duc de Sesa fut vendue à Paris en 1870.(AB4) PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST Livre
Reference : 3341
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Schola Steganographica, in classes octo distributa, quibus, praeter alia multa, ac jucundissima, explicantur artificia nova.
Nuremberg, Jobst Hertz, Johann Andreas et Wolfgang Endter, 1665. In-4 (210 x 165 mm) (32)-346 (10) pp., frontispice, basane brune, dos orné à nerfs, tranches jaspées (reliure de l'époque).
Édition originale rare. Premier traité de stéganographie - ou l'art d'écrire en chiffres, forme neuve de cryptographie en 1665 créée par Gaspar Schott (1608-1666) deux ans après la publication (1663) du Polygraphia de son maître Athanase Kircher (1602-1680). L'invention de son système et des instruments idoines - casiers construits sur le modèle des casses typographiques dont l'Arca Glottotactica, la Cistula Steganographica et la Mensula Steganographica - dérive des cryptographies anciennes étudiées par Kircher prolongées et dépassées avec pour la première fois l'utilisation de la musique notée en guise de code. Johann Sebastian Bach à la suite de Johann Kuhnau s'en souviendra et placera sa signature numérique dans plusieurs de ses grandes pièces.Titre-frontispice, armoiries de Ferdinand-Maximilien de Bade-Bade gravées pleine-page au verso du titre en caractères rouge et noir, 6 larges vignettes dans le texte et 11 planches hors-texte gravées par Fürk dont 10 repliées illustrées de casses et tableaux. Notes manuscrites anciennes (pages 282 et 346) relatives à la Pasigraphie et Pasilalie (1799) du chevalier Maimieux. Le faux-titre manque. Coiffes restaurées. Caillet, 10007 ; Dorbon, 4442 ; Sommervogel VII, 910.12.
