Les Belles Lettres, 1999, in-folio rel. Cart. (27 x 35,5), 86 p., introduction de Lorrina Niclas, préface de Gil Mendo, photographies en noir par Gilles Abegg, jaquette, bon état.
Reference : QWA-19521
La beauté du monde, le catastrophisme, la guerre, la mort, la maladie... L'interruption du spectacle... La danse s'occupe de tout. Femme et écrivain, Marie-Florence Ehret prend la danse au mot. " Les danseuses battent la matière physique dont nous sommes faits comme l'oiseau bat l'air de ses ailes. Alors, ce qui résistait devient ce qui porte. Comme la langue dans laquelle nous parlons. ". " Qu'elle soit de terre, de pierre ou de chair ", l'écriture de Marie-Florence Ehret rebondit sur chaque surface de l'œuvre. Dans leur flux, les mots se brisent sur l'éclat des choses. Leur musique, leur clapotis font résonner les cavités, les pentes, les infinis. Les mots de sa langue légitiment le caractère culturel de ses interprétations. Sa pensée se laisse conduire jusqu'aux horizons croisés des œuvres qu'elle scrute et qui, sous l'insistance du regard, se dissolvent. Décidée qu'elle est à en épouser toutes les espiègleries, son écriture ludique se risque parfois dans l'encre violacée et charbonneuse des souvenirs. Elle est profonde et photosensible, c'est-à-dire sous-cutanée. Pour parler de la danse, Marie-Florence Ehret juxtapose des mots qui, en tirant leur révérence, parlent d'elle parce que la danse aussi parle de nous... Voir le sommaire sur photos jointes.
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