Damnarie-les-Lys, Amatteis, in-8 br. (12 x 18), IX-235 p., réimpression en fac-similé de l'ouvrage de 1883 pour les Editions Amatteis, tirage à 400 exemplaires, non daté (c. 1980), préface de Th. Lhuillier, illustrations de A. Servin, Yon, Boetel, Hamel, Lunel, Mansuy, Panché, etc., gravure de H. Boetel, bandeaux, lettrines et culs-de-lampe, très bon état.
Reference : QWA-15148
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Dammarie-les-Lys, Editions Amatteis, 1986, gr. in-8°, ix-235 pp, préface de Théophile Thuillier, iIllustrations de Servin, Yon, Bœtzel, Hamel, Lunel, Mansuy, Panché, etc. dans le texte et sur 18 planches à pleine page ou sur double page (comprises dans la pagination), 3 pages de chansons avec les partitions, broché, couv. illustrée, bon état. Réimpression en fac-similé (dans un plus grand format) de l'édition originale au format in-12 de Coulommiers, 1883
Etudes des moeurs briardes et coutumes villageoises dans le département au début du XIXe siècle – Les noces de nos grands-parents – Le baptême du nouveau-né – La « Veille » au village – Le vin des morts – Les O de l'Avent – La Rinette – Le gaufrier ensorcelé – La fête des vignerons – Le réveillon – Le carnaval – Les enfants de coeur et le Tartellage – L'eau bénite du maître d'école – Une journée de vendange – Le Marc – Payer à la dragonne – Battre la charrée – Le congé – Les Feux de Saint-Jean. — Enfant de Villiers sur Morin, Jules Grenier est né en 1844 d'un père vigneron. Très jeune à l'âge de quatre ans, il perd l'usage de ses jambes à cause d'une typhoîde. Après l'école primaire, malgré une mauvaise santé, il rentre comme apprenti chez un tailleur à Villiers. Il collectionne petit à petit les anecdoctes, les trditions et les dictons de la vie dans son pays tout en s'intéressant de très près à la recherche historique sur la Brie. Jules Grenier envoie ses premières notes au “Publicateur” en 1865 à Meaux en y ajoutant des des croquis de la vie quotidienne de la vie paysanne briarde. Son frère Alphonse, tambour à Crécy, part défendre Paris en 1870. Jules se fait journaliste et écrit au jour le jour dans son carnet sur le récit de l'invasion allemande. Ce qui donnera en collaboration avec son frère “Le journal d'un mobile de Seine et Marne à la défense de Paris”. Son style le fera remarquer et il collaborera à l'Almanach Historique de Seine et Marne et à l'Almanach le Briard. Curieux de tout, il s'intéresse à la sténographie et fonde en 1877 le Cercle de la Brie et une “Gazette sténographique de Seine et Marne”. En 1882, il publie chez un libraire-éditeur à Coulommiers “La Brie d'Autrefois” qui aura un grand succès. Souffrant de plus en plus, il continue malgré tout et fait ériger un monument à la mémoire du peintre paysagiste Amédée Servin, fondateur de la colonie artistique de Villiers sur Morin, qui a illustré les récits de son ouvrage. Puis il s'occupe d'un projet sur le chemin de fer local et fait éditer une brochure à ce sujet en 1887. Il meurt en 1888, à l'âge de quarante-quatre ans. — "Quel Parisien, à la fin du XIXe siècle, n'avait entendu évoquer Crécy ou Villiers-sur-Morin, Coutevroult ou Montbarbin, La Ferté-Gaucher ou Coulommiers ? Tous ces noms étaient vite devenus familiers aux citadins de l'époque, amateurs de parties de campagne et sensibles au charme de cette contrée toute proche de la capitale, vantée par les poètes, les peintres et les publicistes, pour son irremplaçable lumière et la qualité à la fois luxuriante et intimiste de ses sites. Pourtant, c'est bien loin de toute mode passagère et de tout folklore complaisant ou mythique, que Jules Grenier, l'auteur de “La Brie d'Autrefois”, travaille pendant de nombreuses années sur la Brie, sa région natale, multipliant les études et les croquis et publiant, en 1883, avec le concours (à titre gracieux) de peintres devenus ses amis, ce qui demeure son oeuvre capitale. Natif de Villiers-sur-Morin et ayant passé les quarante-quatre ans de sa courte vie (1844-1888) dans ces lieux élus par les artistes paysagistes, il a eu pour seule ambition, tout au long de son existence, de faire connaître et aimer cette Brie d'autrefois dont il s'était employé à retrouver les moeurs et les coutumes. Impossible de comprendre une région aussi attachante et aussi singulière que cette Brie des bords du Grand-Morin, ses sites naturels et architecturaux, ses fermes solidement retranchées, cette impression de puissance et de prospérité qui s'en dégageait, sans connaître les usages qui lui avaient permis de se perpétuer. Aussi les facéties pré et post-nuptiales, les gronderies de la Rinette, le vin des morts et les veilles au village, les farces de l'Accli et le peloton d'épingles qui permet le congé, le mode de payer à la dragonne et l'habitude de battre la charrée, longuement (et plaisamment) racontés ici, ne sont-ils pas les entractes insignifiants d'une vie dure et laborieuse, mais l'expression même des croyances et des mentalités séculaires du lieu. A ce titre, elles répondront sans aucun doute à la curiosité de tous les amoureux du passé." (Micberth)
Damnarie-les-Lys, Amatteis, 1986, in-8 br., IX-235 p., réédition de l'ouvrage de 1883, préface de Th. Lhuillier, illustrations de A. Servin, Yon, Boetel, Hamel, Lunel, Mansuy, Panché, etc., gravure de H. Boetel, bandeaux, lettrines et culs-de-lampe, très bon état.
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