Circé, 1996, in-8 br. (12 x 20), 242 p., coll. "Penser le théâtre", bon état.
Reference : QWA-14922
" Journal de bord d’un spectateur", cet essai entretient une relation privilégiée avec les expériences scéniques de Langhoff, de Nordey et surtout de Jourdheuil et Peyret. Mais il met aussi en scène Müller lui-même : dans sa confrontation permanente, tragique, avec l’histoire et avec le mythe, c’est-à-dire avec le politique. Jean-Pierre Morel écarte deux lectures connues du théâtre de Müller : celle qui le considère comme un pur produit de l’Allemagne de l’Est, un écho de l’agonie du communisme réel ; et celle qui, l’ayant sacré post-moderne, n’y voit qu’un fascinant tourniquet de citations. L’hydre et l’ascenseur se réfère à l’intertextualité de cette œuvre (d’Homère à Anna Seghers), mais pour mieux faire entendre la voix singulière de son auteur. Au cœur du livre, la "scène" où se concentre une des énigmes du théâtre de Müller : le combat avec l’hydre. Car "c’est Héraclès ("l’ouvrier qui massacre ses enfants après le travail") et Médée (la mère qui déchire ses enfants) qui sont nécessaires pour approfondir symboliquement la tragédie du communisme, et non plus Prométhée et Antigone". Voir le sommaire sur photos jointes.
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