Fleury-les-Aubrais, Editions Sistem, 1970, in-4 br. (21 x 29,5), 247 p., présentation de Henry Lachouque, cartes bicolores, gravures, dessins à la plume par Jean-Louis Thura, complet de son feuillet mobile de rectificatifs et précisions (daté de 1976), sous couverture plastifiée de protection, très bon état.
Reference : QWA-14122
Une histoire bien documentée d'épisodes remarquables de la guerre franco-prussienne. Remarquable cartographie. Voir le sommaire sur photos jointes.
Librairie de la Garenne
M Christian Boyer
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Plon, 1871, in-8°, (4)-662 pp, troisième édition, notes, 30 pp de documents en annexe, reliure demi-chagrin carmin, dos à 4 nerfs guillochés soulignés à froid, titres dorés et quadruples filets à froid (rel. de l'époque), bon état. Les 5 cartes en couleurs de l'Atlas in-folio ont été repliées in fine et reliées avec le livre
Rare complet des cartes qui n'ont pas été reprises dans les éditions ultérieures. — Les 16e et 17e corps, commandés par le général Chanzy, forment la deuxième « armée de la Loire ». La deuxième armée de la Loire tient alors tête aux Prussiens à Josnes et Villorceau les 7 et 8 décembre, puis à Fréteval 14 et 15 décembre. Bien que renforcée par le 21e corps du général Jaurès, elle perd la bataille d'Auvours au sud-est du Mans les 11 et 12 janvier 1871. Les combats continuent à Sillé-le-Guillaume (Sarthe) le 15 janvier et à Saint-Melaine près de Laval le 18 janvier, avec le 19e corps, nouvellement créé et où furent arrêtés les Prussiens. L'armée se retranche alors derrière la Mayenne, jusqu'à l'armistice du 28 janvier 1871. — "... Au moment où chacun discute sur ce qui s'est passé pendant la guerre si fatale que nous venons de soutenir, lorsqu'on cherche à se rendre compte des causes de nos désastres, j'ai jugé utile de publier les faits importants auxquels il m'a été donné de prendre part dans des conditions qui m'ont permis de voir les choses d'assez près pour les exposer fidèlement. J'ai commandé une de nos armées les plus importantes : je lui dois de raconter ses efforts pour défendre le pays et sauver son honneur. Je rapporte les faits militaires sans les commenter, avec une exactitude qui ne sera contestée par personne... Je ne dissimulerai pas nos imperfections, nos défaillances et nos défaites ; mais je dirai, sans les exagérer nos efforts et les quelques succès dont le pays a le droit de s'enorgueillir. Ne voulant écrire que ce que j'ai vu, je ne parlerai pas des autres armées..." (Préface, datée du 20 juin 1871)
Epinal, Henri Fricotel, 1898, in-8°, 459 pp, reliure demi-percaline bleue, pièce de titre basane carmin, dos lisse avec fleuron et double filet dorés (rel. de l'époque), C. de bibl., bon état. Rare
"Monsieur Bitteau avait vingt-trois ans en 1870 lorsqu'il brigua l'honneur de faire partie de la Mission Télégraphique attachée à l'armée du Rhin. Il a réuni en volume aujourd'hui ses Souvenirs de l'année terrible... Voici ce que Philippe Gille, le distingué critique littéraire du “Figaro”, écrivait récemment à M. Bitteau : « Cher Monsieur, Je veux vous exprimer ici tout l'intérêt avec lequel j'ai lu le récit que vous avez fait du siège de Strasbourg, des services rendus en 1870 par la télégraphie militaire, de Coulmiers, Villersexel, de la retraite de notre malheureuse armée, etc., etc. Tout cela est vivant, palpitant, très bien rendu et, malgré tous les mémoires et récits que j'ai lus sur cette guerre, j'ai lu votre travail avec le même intérêt que s'il était unique. Vous devez essayer, à tous les points de vue, de faire publier tous ces chapitres en un volume, car il serait bien regrettable que de tels documents restassent inédits, ne serait-ce que pour prouver les services rendus par la télégraphie militaire. Encore une fois, recevez mes compliments bien sincères. Votre bien dévoué, Philippe Gille. » Enfermé dans Strasbourg pendant le siège, M. Bitteau s'est rendu très utile en mettant son intelligence et toute l'énergie de sa jeunesse au service des postes d'observation installés à la Citadelle et sur, la plate-forme de la Cathédrale. Le jour de la capitulation, il parvient à s'enfuir, traverse les Vosges à pied, et va se mettre à la disposition du Gouvernement de la Défense nationale, à Tours. Nous le trouvons ensuite dans la mission télégraphique militaire de l'armée de la Loire, puis attaché à l'armée de l'Est. Ce sera sa dernière étape : fait prisonnier avec les divisions de l'héroïque Bourbaki, M. Bitteau est interné à Lucerne." (Baude de Maurceley, La Nouvelle Revue, sept 1898)
Librairie Ch. Poussielgue à Paris Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1893 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur crème fort et grand In-8 1 vol. - 629 pages
1 planche en frontispice, portrait photographique en pied du général de Sonis, 1825-1882 mention de 37eme édition édition de 1893 "Contents, Chapitres : Préface, xvi, Texte, 616 pages, 16 pages de catalogue Poussièlgue - La Guadeloupe, la France, le collège, 1825-1844 - Saint-Cyr, Castres, Paris, Limoges, 1844-1854 - L'Algérie, la Kabylie, 1854-1859 - La campagne d'Italie, mai-août 1859 - Le Maroc, octobre 1859 - Tenez, Laghouat, Saida, 1860 - Combat de Metlili, une expédition dans le désert, 1865-1866 - Laghouat, la vie chrétienne - Combat d'Ain-Madhi, 1869 - Aumale, 1869-1871 - L'Armée de la Loire, Brou et Loigny, 1879 - L'ambulance et le congé, 1871 - Rennes, 1871-1874 - Saint-Servan, 1874-1880 - Chateauroux, Limoges, 1880-1883 - Paris, l'éternité, 1883-1887 - Appendice - Louis-Gaston de Sonis, comte romain et de Sonis (1er, 1880), né à Pointe-à-Pitre le 25 août 1825 et mort à Paris le 15 août 1887, est un officier de l'armée française qui s'est particulièrement illustré lors de la bataille de Loigny durant la guerre de 1870, où il perdit une jambe. - Louis-Gaston de Sonis est né à la Guadeloupe où son père, Jean-Baptiste de Sonis (1795-1844), était officier. Il s'installe en métropole au Prytanée militaire pour y faire ses études4. Il intègre le collège de Juilly puis l'École spéciale militaire de Saint-Cyr, à la sortie de laquelle il rejoint l'École d'application de Cavalerie à Saumur. Il en sort sous-lieutenant et rejoint le 5e régiment de hussards basé à Castres. Sollicité par ses camarades de s'affilier à la franc-maçonnerie, ignorant les condamnations de l'Église qui la frappent, il est initié par la loge maçonnique du Grand Orient de France et s'affilie dès son arrivée en 1848 à la très républicaine loge lHarmonie universelle à Castres. Remplaçant régulièrement le 1er surveillant, il est élu 2e maître des cérémonies le 16e jour du 10e mois de 5848 (16 décembre 1848). Il claque avec fracas la porte de cette organisation quelques mois plus tard : « [] c'est un piège ! [] Vous n'avez pas tenu vos promesses ; je suis délié des miennes. Vous ne me reverrez plus. Bonsoir ! » De son passage de neuf mois dans la franc-maçonnerie, il conserve un mauvais souvenir et déconseillera plus tard à ses fils d'y adhérer : « Le père de famille veillera avec soin à ce qu'aucun des siens ne fasse partie d'une société secrète » (Mémoire). - Après Paris, puis Limoges, il est nommé capitaine en 1854 et quitte Limoges pour l'Algérie. Il s'établit à Alger et participe à l'expédition de la Kabylie lors de la campagne de 1857. Après l'attaque d'El-Amiz et la soumission des Beni-Raten, il conduit une messe d'action de grâces. Louis-Gaston de Sonis est ensuite désigné pour la campagne d'Italie de mai à août 1859. Il commande la charge de son escadron lors de la bataille de Solférino. En octobre 1859, il se porte volontaire pour la campagne du Maroc, durant laquelle son principal ennemi sera le choléra. En 1860, Sonis est nommé commandant supérieur du cercle de Tenez, puis de Laghouat et enfin de Saïda. En 1865 il participe au combat de Metlili et conduit une expédition dans le désert en 1866. En 1869, il dirige le combat d'Ain-Madhi. Cet officier très pieux est connu aussi pour avoir combattu en 1870 à la tête des Zouaves pontificaux et des Volontaires de l'Ouest sous l'étendard du Sacré-Cur de Jésus et la devise Miles Christi (soldat du Christ), aux côtés du futur général de Charette. Grièvement blessé lors du combat, il passa la nuit, par -20°, sur le champ de bataille de Loigny à rassurer les soldats blessés eux aussi autour de lui. On lui amputa la jambe gauche le 4 décembre 18707. Il est anobli par le pape Léon XIII et titré « comte romain et de Sonis » en 1880. La même année, à Châteauroux, il se fait mettre en disponibilité pour protester contre l'expulsion des religieux de France. En 1883, du fait de ses infirmités, il doit quitter le commandement actif et devient membre d'une commission au ministère de la Guerre à Paris, où il meurt en 1887. Son corps est inhumé à Loigny, dans la crypte de l'église, près des zouaves pontificaux et soldats tombés à la bataille du 2 décembre 1870. Sur la pierre tombale est gravée l'inscription « Miles Christi » (Soldat du Christ). (source : Wikipedia)" couverture en bon état, avec une légère trace de pliure au coin supérieur droit du plat supérieur, un infime petit manque au coin inférieur, intérieur sinon frais et propre, papier à peine jauni, cela reste un bon exemplaire, presque très bon, bien complet de la planche en frontispice
BLOUD ET BARRAL. 1870-71. In-8. Relié. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 467 pages- plats jaspés. . . . Classification Dewey : 904-Recueils de récits d'événements
Les Princes D’Orléans - Les Généraux de la Mottesrouge, D’Aurelle de Paladines, Martin des Pallières - Chanzy et la 2e Armée de la Loire - Cambriels et les Premières Opérations dans l’Est - Siège de Belfort - Bourbaki et l’Armée de l’est - La Paix - Résumé Général. Classification Dewey : 904-Recueils de récits d'événements
Firmin-Didot, 1889, pt in-4°, 357 pp, 26 gravures à pleine page et une carte dépliante hors texte, reliure pleine percaline rouge décorée de l'éditeur, bon état
Le général Chanzy, à la tête de la deuxième armée de la Loire, avec des troupes improvisées, lutte de telle sorte qu’il force l’admiration de l’adversaire : "On ne pourra jamais parler de son armée qu’avec respect" diront les Allemands. Ils ont appelé la retraite de Chanzy sur le Mans "La retraite infernale". — "Les amateurs de beaux livres n'ont que l'embarras du choix chez Firmin-Didot. Parmi les ouvrages illustrés, dont s'enrichit cette année la collection de la célèbre librairie, nous citerons l'ouvrage que notre confrère Edmond Deschaumes a écrit sous ce titre poignant "la Retraite infernale", un livre où sont consignés, dans un style brillant et empreint d'une patriotique émotion, les divers épisodes de la retraite de Chanzy. Les quelques lignes, que nous extrayons de ce bel ouvrage, remarquablement illustré par M. Q. de Beaurepaire, suffiront pour qu'on se fasse une idée de l'intérêt que comporte ce livre et du succès qu'il ne peut manquer d'avoir..." (Le Figaro)