Editions de l'Ibie / Editions du Chassel, 2006, 112 p., in-4 br. (24 x 30), "Archives départementale de l'Ardèche", coll. "Ardèche Patrimoine(s)", préface de Raoul L'Herminier, avant-propos de Jean-Paul Manifacier, nombreuses illustrations n. et b. et coul., cartes, fac-similés, couverture à rabats, bon état
Reference : QWA-13376
Cet ouvrage fait suite à l'exposition "Feuilles d'archives et forêts d'Ardèche". La forêt nous renvoie à des représentations issues de l’enfance. Elle est du domaine du conte, lieu féerique et inquiétant qui abrite les elfes, les lutins, les ogres. Est-ce pour cela que, tout au long de l’Histoire, l’homme a entretenu des rapports ambigus avec la forêt ? Est-ce pour cela que, malgré les richesses qu’elle recèle (richesses inépuisables car renouvelables), nous avons toujours eu tendance à tourner le dos aux arbres ? En Ardèche peut-être plus qu’ailleurs, la valorisation des espaces au profit de l’agriculture s’est toujours faite contre la forêt. Au XIXe siècle, les paysages de l’Ardèche sont pratiquement partout dénués de forêt. Les terrasses s’imposent sur tous les versants susceptibles d’offrir la moindre pâture aux bêtes, repoussant les limites de la forêt vers les sommets et les contreforts du Massif central. La forêt a, depuis, eu sa revanche. Elle est revenue prendre sa place sur les pentes, elle a mordu dans les terres autrefois cultivées, elle s’est rapprochée des villages à mesure que les hommes abandonnaient leurs terres pour aller en ville « vivre leur vie », y devenir « flic ou fonctionnaire » comme l’a chanté Ferrat.
Librairie de la Garenne
M Christian Boyer
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Editions de l'Ibie / Editions du Chassel, 2006, in-4 br. (24 x 30), 112 p., "Archives départementale de l'Ardèche", coll. "Ardèche Patrimoine(s)", préface de Raoul L'Herminier, avant-propos de Jean-Paul Manifacier, nombreuses illustrations n. et b. et coul., cartes, fac-similés, couverture à rabats, bon état.
Cet ouvrage fait suite à l'exposition "Feuilles d'archives et forêts d'Ardèche". La forêt nous renvoie à des représentations issues de l’enfance. Elle est du domaine du conte, lieu féerique et inquiétant qui abrite les elfes, les lutins, les ogres. Est-ce pour cela que, tout au long de l’Histoire, l’homme a entretenu des rapports ambigus avec la forêt ? Est-ce pour cela que, malgré les richesses qu’elle recèle (richesses inépuisables car renouvelables), nous avons toujours eu tendance à tourner le dos aux arbres ? En Ardèche peut-être plus qu’ailleurs, la valorisation des espaces au profit de l’agriculture s’est toujours faite contre la forêt. Au XIXe siècle, les paysages de l’Ardèche sont pratiquement partout dénués de forêt. Les terrasses s’imposent sur tous les versants susceptibles d’offrir la moindre pâture aux bêtes, repoussant les limites de la forêt vers les sommets et les contreforts du Massif central. La forêt a, depuis, eu sa revanche. Elle est revenue prendre sa place sur les pentes, elle a mordu dans les terres autrefois cultivées, elle s’est rapprochée des villages à mesure que les hommes abandonnaient leurs terres pour aller en ville « vivre leur vie », y devenir « flic ou fonctionnaire » comme l’a chanté Ferrat.