Saint-Etienne, Imprimerie Dumas, 1977, in-8 br., 140 p., illustré de planches photos n. et b., envoi de l'auteur à Me Jacques Isorni, bon état.
Reference : QWA-11830
Une histoire de la cité industrielle du Chambon-Feugerolles dans la Loire, par celui qui fut son maire de 1925 à 1940 et de 1947 à 1971. Voir le sommaire sur photos jointes.
Librairie de la Garenne
M Christian Boyer
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S.l., s.d. (juin 1835) in-folio, titre, 363 ff. couverts au recto d'une écriture moyenne et très lisible (environ 20-25 lignes par page), avec grande marge gauche demi-basane cerise à coins, dos à faux-nerfs orné d'une rosace, de filets et guirlandes dorés, ainsi que de larges fleurons à froid, plats de toile cerise gaufrée (reliure de l'époque). Coiffes un peu frottées, deux coins abîmés, mais bon exemplaire.
Très important manuscrit, dont il n'existe pas de version imprimée, mais dont un autre exemplaire se trouve dans les collections de la Bibliothèque municipale de Nantes : donné par l'auteur à Charles Durozoir, il fut transmis par ce dernier à la Bibliothèque.Auguste Savagner (1808-1849), mort prématurément, fut en 1836 le premier éditeur du manuscrit sur "L'Histoire de Nantes" laissé par l'abbé appellant Nicolas Travers, dont il joint d'ailleurs le prospectus à la fin de son étude (cf. infra). Croisé avec la mention de son arrivée à Nantes en décembre 1834 dans le corps de la lettre, cela permet de dater la composition du manuscrit au plus tard en 1835 (il est même daté de juin au feuillet 335). L'auteur, après une brève adresse au ministre, examine de façon détaillée et intelligemment critique les ouvrages suivants, dont l'ensemble, quoique assez hétéroclite (les ouvrages de seconde main y côtoient les sources primaires dans un désordre très anté-chartiste) forme une assez jolie bibliographie nantaise de ce qui était accessible au début du XIXe siècle (les exemplaires ont été consultés à la Bibliothèque municipale) :1. L'article Nantes du Dictionnaire de Bretagne d'Ogée (Nantes, Vatar, 1778-1780). - 2. Les Annales nantaises de Guimar (Nantes, an III de la République). - 3. Les Recherches économiques et statistiques sur le département de la Loire-Inférieure de Huet de Coëtlizan (Nantes, an XII). - 4. Les Notices sur le département de la Loire-Inférieure, & sur la ville de Nantes de Le Boyer (Nantes, Le Forest, 1832). - 5. Quelques notes sur la ville de Nantes, par Lecadre (Nantes, 1824). - 6. Histoire nationale et dictionnaire géographique de toutes les communes du département de la Loire-Inférieure, de Girault de Saint-Fargeau (Paris, Baudouin, 1829). - 7. Annales de Nantes, de Meuret (Nantes, Merson, 1830). - 8. Les Essais historiques sur les progrès de la ville de Nantes de Guépin (Nantes, Sébire, 1832). - 9. Plusieurs anciens Catalogues des évêques de Nantes, extraits de diverses histoires ecclésiastiques ou hagiologiques. - 10. Les Vies, gestes, morts & miracles des saincts de la Bretaigne Armorique (Nantes, 1637). - 11. Les Vies des saints de Bretagne d'Alexis Lobineau (Rennes, 1725). - 12. Le Manuel ou livre contenant différentes prières, instructions & litanies & la vie de saint Similien de René Lebreton de Gaubert (Nantes, Vatar, 1773). - 13. Le Proprium sanctorum Nannetensium (Nantes, 1733). - 14. Les Privilèges accordez par les ducs de Bretagne & nos Rois très-chrétiens aux maires, échevins, bourgeois & habitans de la ville & faux-bourgs de Nantes (Nantes, Verger, 1734). - 15. Le Livre doré de l'Hôtel-de-Ville de Nantes (Nantes, Maréchal, 1728). - 16. Les Statuts & règlemens des corps d'arts & métiers de la ville & faux-bourgs de Nantes (Nantes, Verger, 1723). - 17. Le Recueil d'ordonnances de la police de Nantes (Nantes, Mareschal, 1723). - 18. Les Arrêts, ordonnances, règlemens & délibérations expédiées sur les principales affaires de la ville & communauté de Nantes, pendant la mairie de M. Mellier (Nantes, Verger, 1723-1731, 8 volumes). L'analyse de cet immense recueil fort rare occupe à elle seule les ff. 142--329, soit plus de la moitié de l'ouvrage, chacune des 800 pièces dont il se compose et plus étant répertoriée. - 19. Les Leges & statuta inclytae Universitatis Nannetensis (Nantes, Mareschal, 1635). - 20. La Belle et curieuse recherche traitant de la jurisdiction souveraine de la Chambre des Comptes de Bretagne de Padioleau de Launay (Nantes, 1631). - 21. Le Recueil d'édits, déclarations, arrêts et règlemens concernant les offices des trésoriers de France, généraux des finances de Bretagne, de Gérard Mellier (Nantes, Mareschal, s.d.). - 22. Ouvrages divers. - 23. L'Histoire civile, politique et religieuse de la ville et du comté de Nantes de Travers (encore inédite à ce jour).Kerviler XI, 492-493.RELIE AVEC : Histoire civile, politique et religieuse de la ville et du comté de Nantes, par l'abbé Travers, imprimée d'après le manuscrit original appartenant à la Bibliothèque publique de Nantes. Prospectus. Nantes, Imprimerie de Forest, s.d., [6] ff. n. ch. in-4 (avec le sommaire des chapitres).Précieux exemplaire d'Arthur Le Moyne de La Borderie (1827-1901), que l'on peut considérer comme le créateur de l'historiographie bretonne moderne, avec ex-libris de 1868 manuscrit sur les premières gardes. L'ouvrage passa ensuite à la collection de Paul de Berthou (1859-1933), également chartiste et également érudit breton. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Bruxelles, Culture et civilisation, 1979, in-8°, vii-498 pp, 6 gravures et un plan de Niort vers la fin du XIIIe s. hors texte, reliure simili-cuir brun de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état (réimpression de l'édition de Niort, 1880)
"L'histoire d'une ville, qui n'a pas été capitale d'une province, est d'habitude assez insignifiante et assez monotone. Il n'en est pas ainsi pour Niort, qui possède des annales dramatiques d'un haut intérêt. Dans les temps les plus anciens, nous trouvons les premiers habitants des bourgades destinées à devenir la ville de Niort, adonnés à la pêche. Puis vient la culture des vignes, très répandue aux environs de Niort pendant le moyen âge. Enfin, la population se consacre au commerce ; la ville devient le grand entrepôt de l'Ouest ; par la Sèvre, elle touche à la mer, et la navigation prend une extension qui lui donne l'importance d'un port maritime. Le commerce l'avait enrichie, et l'avait mise en contact avec ces populations libres et indépendantes des Flandres. Elle en avait pris le caractère remuant et énergique, aussi était-elle très attachée à ses privilèges municipaux. C'est Aliénor qui a donné à notre ville la première charte municipale ; mais longtemps avant cette reine, Niort jouissait de droits précieux qui lui ont laissé ce fier sentiment de liberté que nous voyons subsister à travers les siècles... En écrivant l'histoire de Niort, nous avons essayé de retracer les événements dont cette ville a été le théâtre, et de montrer sa transformation à travers les siècles. Nous avons aussi cherché à reproduire le caractère de la population, les divers sentiments qui l'ont animée, les passions politiques et religieuses qui l'ont si profondément agitée. Nous avons aussi tenu à enregistrer ou à analyser tous les documents de l'Hôtel-de-ville qui offraient un certain intérêt. Nous avons pu ainsi reconstituer, en quelque sorte, la vie communale de notre cité. C'est principalement vers ce but que nos efforts ont tendu..." (Introduction). — Un ouvrage indispensable et passionnant pour connaître l'histoire de la ville et de la commune de Niort. Léopold Favre (1817-1891), historien, membre de la Société des Antiquaires de France, a publié de nombreux ouvrages historiques ainsi qu'un Glossaire du Poitou, de l'Aunis et de la Saintonge.
La Découverte, 1997, in-8°, 193 pp, biblio, broché, couv. illustrée, qqs rares soulignures crayon, bon état
La ville est aujourd'hui malade, la société aussi. Et il semble qu'elles souffrent d'une même maladie. C'est pourquoi l'action politique, dont l'objet est d'assurer la viabilité d'une société, se proclame souvent ces temps-ci "politique de la ville" ou "politique sociale". Force est pourtant de constater que celles-ci se ramènent trop à des catalogues de mesures parcellaires, souvent déjà usées. A quoi tient un tel manque d'envergure et d'imagination ? Comment aller plus loin ? C'est pour répondre à ces interrogations que Paul Blanquart propose cette originale histoire de la ville, de l'Antiquité à nos jours. L'intérêt de son approche réside dans la démonstration qu'une ville, une société, ce fut toujours, inséparablement, de la pensée. Tribus nomades et communautés villageoises, leurs pierres levées et leurs cercles centrés, relèvent d'un esprit religieux. La forme pyramidale organise les sociétés à castes et les villes antiques. De vifs débats intellectuels accompagnent les transformations, spatiales et sociales, de l'Athènes classique et de la cité médiévale. La raison cartésienne, géométrique et mécanique, est à l'œuvre dans la ville royale et son fonctionnement techno-administratif. Tout comme l'est la thermodynamique dans la ville industrielle et ses conflits de classes. Il se dégage de cette histoire une leçon très claire : à nouvelle façon de faire ville et société, nouvelle manière de penser. A l'âge des flux de toutes sortes qui disloquent nos villes et dualisent nos sociétés, dissolvent les frontières héritées et nos références mentales, il s'agit d'opposer à la logique du trans-, actuellement régnante, une logique de l'inter-, inspirée des sciences de la vie et de l'intelligence. — "Magnifique méditation sur la ville, ce livre, qui semble écrit d'une traite, a dû au contraire procéder par soustraction pour maîtriser une formidable documentation et garder l'essentiel." (Revue Esprit)
Chez Guillaume Desprez et Jean Desessartz, à Paris 1725, in-folio (25,5x38cm), (10) cc ; 675pp. et (1) 677-1544pp. Lvj et cij ; 819pp. et (1) 839pp. et (1) 944pp., 5 volumes reliés.
Édition originale illustrée d'un frontispicegravé par Simonneau d'après Hallé,de 3 vignettes par Cochin ou Simonneau,d'un grand plan replié par Coquart et de 32 planches, le plus souvent dépliantes, dues au burin de Hérisset, Lucas ou Avéline; elles offrent une vue de tous les principaux monuments de la capitale, dont trois belles vues dessinées «sur le naturel» par Chaufourier montrant le Pont Neuf et le Quai Conti depuis Saint-Germain l'Auxerrois, l'Île Saint-Louis et le Quai Saint-Bernard, le collège des Quatre Nations jusqu'au Pont Royal depuis le Louvre. Le fameux plan de Paris (68x90cm) précède de quinze ans celui de Turgot. Les trois derniers volumes contiennent les nombreuses pièces justificatives et les preuves et ont été mis en ordre par Lobineau; ces dernières constituent les archives publiques de la ville. Reliures de l'époque en plein veau brun. Dos à six nerfs ornés de caissons et fleurons dorés, ainsi que de pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge. Mors fendus et la plupart des coiffes manquantes. Toutes tranches rouges. La somme la plus monumentale et sans conteste le plus bel ouvrage publié sur Paris au début du XVIIIème. Bien que la mort surprît l'auteur durant la rédaction de son uvre, celle-ci fut poursuivie par Lobineau, autre membre de la fameuse congrégation savante des bénédictins de Saint Maur, qui lui-même décéda en 1727. Cette étude d'envergure qui manquait à Paris fut à l'origine commanditée par le prévôt des marchands Jérôme Bignon (1711-1772) et elle constitue la première histoire officielle de la capitale et une source documentaire sans précédent; et c'est sans doute par cela que cette histoire brille d'un éclat particulier: la documentation extrêmement importante consacrée à l'histoire de Paris, la rigueur des analyses et hypothèses. C'est à l'issue de ce travail que Turgot prit la décision de rassembler au greffe de l'Hôtel de Ville une bibliothèque consacrée à la ville de Paris afin de continuer l'uvre des deux historiens, donnant naissance à la Bibliothèque historique de la ville de Paris. L'histoire de la ville est précédée de deux dissertations, la première par Le Roy sur les origines de l'hôtel de ville lequel fut le premier gouvernement politique de Paris, la seconde sur l'explication des antiquités trouvées à Notre-Dame. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Arles, Chez Gaspard Mesnier, 1743. 2 ouvrages en 1 volume. 1). XVI. 190 pages. 1 feuillet. 2). 4 feuillets. 111 pages. 6 feuillets. (17,5x11 Cm). Plein veau. Dos lisse doré. Coiffes manquantes. Plats frottés avec manques de cuir sur le deuxième plat. Le premier ouvrage est une très rare édition originale de l'éloge fait par Fabre à la ville d'Arles. Ce panégyrique est suivie par des remarques et corrections sur l'histoire de cette ville. Il est relié avec un ouvrage sur des eaux chaudes d'Aix en Provence dans lequel le médecin-historien aixois Honoré-Maria Lauthier affirme que "les eaux de notre ville sont merveilleuses, elles ont même quelque chose de divin". On atteste des bienfaits qu'elles ont sur de nombreuses maladies. Si elles n'ont pas d'effet sur "les gens vieux, bilieux et faibles, les jeunes, maigres et secs et les mélancoliques adultes", elles sont en revanche à conseiller aux "personnes d'un tempérament sanguin et chargées de cuisine, les corps humides et pituiteux, les hommes voraces et embarrassés de crudités". Elles soignent de nombreux troubles de santé : les règles douloureuses, les douleurs de la rate et des entrailles et les virus et elles empêchent la stérilité. Lauthier affirme notamment que, après avoir bu de l'eau "suivant son avis", "deux dames de cette ville mariées et stériles" sont devenues fertiles. Rousseurs (assez prononcés dans le deuxième ouvrage) et quelques mouillures.