Vingt quatre instantanés de Jean-Hugues Malineau accompagnés de six gravures de Jean-Charles Rousseau imprimés sur presse à bras pour Commune Mesure. [Paris]. 2004. In-12 carré en feuilles de (16) ff. : chemise de vélin blanc repliée en 3 comportant 2 linogravures en couleurs.
Reference : 576
24 poèmes d’amour émerveillé écrits par le poète typographe Jean-Hugues Malineau lors de la naissance de sa fille. Il en a lui-même réalisé la composition et l’impression. Ils sont mis en images par de douces linogravures colorées, œuvres du graveur Jean-Charles Rousseau. Tirage strictement limité à 52 rares exemplaires, n°14 sur vélin d’Arches signé par l’auteur et l’illustrateur.
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94 cartes et LAS, auxquelles nous joignons quelques photos et quelques lettres postérieures. Belle correspondance personnelle adressée aux deux frères Charlemagne et Jean Bart par leur frère Léo Bart, du 4 janvier 1915 au 21 août 1917, adressée à Jean Bart, matelot mécanicien à la Caserne Eblé au Havre, puis marin à l’Arsenal de Cherbourg, puis embarqué à bord du sous-marin Denis-Papin. Remarquable correspondance, car non soumise à la censure militaire, d’environ 94 lettres et cartes, auxquelles nous joignons quelques photos personnelles des protagonistes.La première lettre est datée du 29 septembre 1914 de Nomain Andignies, adressée des parents Bart à leur « Cher Fils », dont ils ont appris qu’il était blessé mais peu gravement. Ils racontent le passage des allemands, la fuite des habitants de Nomains vers Douai, « et les allemands sont restés pendant 15 jours à Orchies pour préparer leurs mauvais coups il y a eu des anglais qui sont venus les dénicher alors ils sont partis pour Valenciennes [ etc… ] depuis le 24 août nous n’avons plus de courrier nous sommes obligés de faire porter nos lettres à Lille. Nous avons été tranquille jusque le 24 septembre la nous avons eu un combat à Archies les français ont pris 3 auto et dans un fossé on a trouvé un officier tué avec un ordre dans la poche que l’on devait incendier Orchies à 7 heures du soir [… ] et le lendemain ils ont mis le fin à tout Orchies [ …] A l’heur ou je t’écrit on vient de nous dire qu’il y a des Hulans qui viennent reconnaître le terrain et ce matin nous avons vu deux aéroplanes une allemande et une française qui lui a fait la chasse [etc…] ». Il s’agit de l’unique lettre de l’ensemble provenant des parents de Jean Bart, Nomain ayant ensuite été occupée par les allemands.Un frère (manifestement Léo Bart) écrit le 7 décembre 1914 « je ne travaille plus pour l’armée depuis 8 jours car en général tous les patrons parisiens se figurent que parce que nous sommes des réfugiés nous devons subir toutes leurs humiliations et faire des bassesses. J’ai fait 3 boutiques depuis mon arrivée à Paris, et je rentre demain dans la 4e comme contremaître [… ] Je me suis fait inscrire pour passer le conseil mais j’ai bien stipulé « automobiliste » mais c’est une ressource car je ferai tout ce qu’il m’est possible de faire pour me faire réformer de nouveau et si je ne puis l’être au conseil j’aurai au moins la chance de l’être en arrivant au corps ».[ … ] je suis ici avec l’oncle de Germaine, le directeur de chez Thiriez. [ … ] Il a envoyé un télégramme à Germazine « par la voie d’un consul de Hollande » [… ] « tout ce que l’on sait c’est que les Allemands ont tout organisés comme s’ils étaient chez eux à Roubaix ils ont rouvert les écoles, il font marcher les usines en autres la maison Thiriez ». Il évoque la guerre qui va durer au moins l’hiver, s’inquiète de son frère : « Et ton bras, comment va-t-il ? Fais bien attention de ne plus retourner à cette orgie sanguinaire et si les mouvements de ton bras ne sont plus complets ils ne pourront certainement pas de renvoyer au feu si tu sais te débrouiller, maintenant si à force d’insister on voulait te réformer ne te laisse surtout pas réformer n°2 il faut te faire réformer n°1 c’est-à-dire avec pension car il ne faut pas que tous ces messieurs c’en tire à si bon compte [ … ] Maintenant je voudrais bien savoir l’état exact de ton bras, car je crois que tu ne me dis pas toute la vérité [ …] ». Il lui conseille de se faire inscrire comme décolleteur.Suivent deux autres CP datées du 20 puis du 28 décembre 1914. On y apprend que leur frère Charlemagne, blessé, est à Périgueux, et que lui-même, Léo, a dû abandonner côté allemand sa femme et sa fille…Le même écrit le 4 janvier 1915 (1914 par erreur sur la lettre) à Jean, depuis le Grand Hôtel du Pont du Cher, à Saint-Florent, et l’informe qu’il s’y trouve « non comme soldat, mais comme militarisé pour monter une usine pour la fabrication des gaines d’obus. Je suis ici dans un sale patelin et on s’y fait crever à travailer je t’assure que je préfèrerais être sur le front ». Il est sans nouvelles de sa femme et de sa petite-fille, restées à Loos. Le 12 février 1915, il s’inquiète pour son frère « il paraît que chaque fois que tu sors du bois et te rends malade ce n’est pas digne d’un jeune homme tel que toi, que dirais-je moi qui ait laissé ma femme et ma petite-fille à Loos », [ …], « prends patience un grand coup se prépare et avant 1 mois soit persuadé que tous ces bandits seront chassés de chez nous ». Le 9 juin 1915, automobiliste dans le secteur Postal 63, il lui reproche d’avoir fait « de la caisse ». Il sait bien que l’on souhaiterait savoir ce qui se passe sur le front ; leur frère Charlemagne « pourrait te raconter bien des choses, mais la guerre du mois d’août dernier n’était pas celle que l’on fait en ce moment. Je puis t’en causer car ce matin encore je suis allé à 1500 mètres des tranchées boches et je t’assure que ça barde quand tu vois des chevaux coupés en deux par des éclats d’obus il faut pas demander quand cela arrive dans groupe d’hommes [ …] ». Les 11 et 15 mars 1915, Léo Bart écrit à Jean, sur papier à en-tête de l’Hôtel franco-russe à Paris. Il est désormais automobiliste et compte « monter sur le front avec une auto-mitrailleuse ou une auto-canon ou auto-projecteur. Je te conseillerai de faire une demande pour être versé comme moi au 13ème Artillerie comme automobiliste car on en demande beaucoup » [ … ] Charlemagne me dit que tu désires aller voir comment ça se passe sur le front, ne fait jamais cette bêtise là moi j’en reviens j’y ai passé 8 jours et je t’assure que ce n’est pas amusant ». Le 17 mars, Léo lui envoie une des lettres les plus émouvantes : « Je reviens du front où j’ai fait des convois de chevaux et maintenant je suis automobiliste mais malheureusement je crois que je vais repartir bientôt comme auto-mitrailleur. Enfin si jamais j’y laissai ma peau je compte sur toi pour aller voir Germaine et l’embrasser pour moi. Surtout ne dit jamais que c’est moi qui ai demandé à partir, tu me le jureras dans ta prochaine lettre [ souligné six fois !] car je le regrette amèrement ». […] « Ne te fais pas de mousse pour moi, je ne suis pas encore parti et tu sais que je suis débrouillard ». Suivent six missives plus brèves adressées à Jean et Charlemagne (lequel est arrivé au centre des Convalescents de La Force en Dordogne). Léo est désormais au service du courrier.Le 17 juillet 1915, Léo écrit qu’il lui est « arrivé une sale blague, nous étions en train de discuter dans la cour de chez nous quand arriva le lieutenant un copain cria 22, ce lieutenant a peut-être cru que c’était moi qui avait crié et depuis 8 jours je suis sur les épines [ … ] figure toi que le fautif est parti en permission, mais je dois te dire que ce lieutenant est du Midi et soit certain qu’il ne doit pas gober les gens du Nord, et il n’est pas sans savoir que les Gars du Nord détestent les mauvais soldats du Midi. Mais vois-tu la Guerre finira un jour et il faut espérer qu’on les houspillera un peu car ils n’ont rien à souffrir ils sont les bienvenus dans les hautes sphères, ils sont en communication avec les leurs enfin ils ont tou pour être heureux tandis que nous, il nous manque tout cela et non content d’être ainsi favorisé ces salauds là rient de notre malheur et nous tourne en risées [… ] Lorsque j’ai demandé ma permission pour Bergerac au bureau ont ma demandé si c’était pour aller voir Cyrano, j’aurai bien pu leur répondre que s’ils étaient un peu moins fénéants et un peu plus patriotes nous pourrions faire comme eux aller embrasser les nôtres [ … ] ».Le 19 septembre il expose la manière de correspondre avec Lille (« l’enveloppe ne doit pas être cacheté et ne pas parler de la guerre »). Le 20 septembre, Léo annonce avoir reçu des nouvelles de sa femme et de sa fille. Le 22 octobre (à Charlemagne et Jean, tous deux à Cherbourg) : « hier ont a demandé des volontaires pour la Serbie, et je vous prie de croire que si je n’avais pas femme et enfant je me serai fait inscrire car j’en ai assez de vivre au milieu de tous ces salauds là. Qu’est-ce que c’est que la guerre pour eux, ce n’est rien au contraire ils font de l’automobile toute la journée, ils ont de l’argent plein leurs poches, ils font venir leurs femmes quand ils veulent. Tu vois que ces gens là voudraient bien que la guerre dure éternellement [ …] Maintenant dans notre secteur c’est plus calme depuis quelques jours les boches attaquent plus à l’Ouest du côté de Reims mais ils ramassent la purge [ … ] ces vaches là tiennent bon quand même et quand on fait des prisonniers c’est parce qu’ils sont prix par les tirs de barrages qui empêchent les vivres d’arriver sans cela il se font tuer jusqu’au dernier même étant prisonnier ils nous engueulent encore ».Le 1er novembre 1915 puis le 6 novembre, Léo écrit, précisant que « si je t’envoie un lettre par un civil, c’est pour ne pas que ma lettre passe à la censure militaire et farceur que tu es tu mets sur ton adresse pour remettre à un militaire farceur va enfin ça y est tout est arrivé à bon port [ … ] » Dans les lettres suivantes (novembre et décembre ), il essaie d’envisager la réunion des 3 frères à Cherbourg, mais avec prudence, car les mensonger exposent aux enquêtes de gendarmerie.Le 21 janvier 1916, il indique avoir reçu une photo de sa femme dont il est resté marqué, « elle fait pitié tellement elle a maigri ».Le 20 février 1916, il s’inquiète de ne plus recevoir de nouvelles. Il a appris par son oncle que l’explosion du dépôt de munition de la Porte des postes a causé des dégâts considérables, « tout le quartier de Moulins-Lille est rasé il y a 600 immeubles de démolis, 2000 victimes civiles et 300 soldats boches, tout cela demande confirmation bien entendu mais c’est le bruit qui coure ».Le 1er avril 1916 il écrit : « nous sommes de nouveau au repos et tu as dû lire la citation de tous les automobilistes du front de Verdun ». Le 19 mai 1916 il écrit (Motocycliste 551 T. M. Convois auto B.C.M. Paris) : « Pour le moment nous sommes très surmenés avec cette sacrée bataille de Verdun qui n’en fini pas, qui est très fatiguant pour nous car il faut marcher jour et nuit pour le transport des munitions ».Nous ne détaillons pas l’intégralité de la correspondance. En juillet 1916, il raconte que des « nuées d’avions sillonnent continuellement le ciel nuit et jour et les boches ne peuvent plus monter leurs saucisses car on les abat aussitôt ». Le 216 octobre 1916 il évoque un tuyau de l’Intendance anglaise prétendant que Lille sera repris pour la fin du mois. « Contrairement à ce que je t’avais dit, au lieu d’aller dans l’infanterie, c’est pour les tracteurs d’artillerie, ou dans les « Tancks » (crème-de-menthe ») et on relèvera jusqu’à la classe 1902. En novembre « j’ai bien peut d’être expédié à Salonique, car en ce moment c’est une vraie pétaudière ». La dernière lettre du temps de guerre date du 21 août 1917
Passionnant ensemble, à analyser en profondeur. Prix de l'ensemble, non séparable.
Années 1980 à 2000. 1980 4 chemises cartonnées à rabats ( 460 x 330 mm, 400 x 300 mm, 320 x 240 mm, 330 x 260 mm) contenant: I. Pomme dApi : Dossier de 4 pochettes desquisses et dessins au crayon, au pastel, au feutre, à laquarelle et de textes manuscrits, calques, maquettes montées, planches inédites en couleur... II. Catimini : 10 dessins originaux en couleur montés sous passe-partout ; III. Catimini : dossier de 5 chemises de dessins et maquettes titrées « Petite fille, Petit garçon, La mer est mouillée, inédits, divers » de dessins préparatoires en noir et en couleur, maquettes, manuscrits à lencre et au crayon ; IV. Maquette originale du livre « Saperli et Popette », 29 compositions au crayon de couleur, au feutre, au pastel, à la gouache, encartés dans un bristol noir. Sont joints: « La mer est très mouillée », 1988 et « Saperli et Popette », 1994. Emboitatage de rangement, dos de toile noire avec étiquette de titrage en couleur, plats recouverts de papier marbré noir et vert, rabats recouversts de toile écrue, élastics de fermeture.
Importantes archives dElzbieta, artiste et écrivaine française dorigine polonaise autrice de contes et dhistoires, ensemble de travaux originaux constitué de dessins, manuscrits et maquettes de ses publications pour la jeunesse des années 1980 aux années 2000 consacrés à plusieurs de ses personnages. Elzbieta Violet, de son nom de plume Elzbieta (1936-2018) nait en Pologne dune française et dun père polonais disparu au cours des années de guerre. Durant son enfance, elle apprend 5 langues en vivant successivement en Pologne, en Alsace occupée, en Angleterre, avant d'habiter à Paris chez un oncle polonais blanchisseur qui l'exploitait, comme elle le raconte dans « La Nostalgie aborigène » (2008). Elle est lautrice de plusieurs ouvrages mettant en perspective son activité d'auteure et d'illustratrice jeunesse, et le rôle que les contes ont joué dans sa propre enfance et son parcours d'artiste. « Je dois à l'histoire de Blanche-Neige des frères Grimm, sans fin revisitée en secret, d'avoir été pourvue d'un talisman protecteur qui m'a permis, au milieu de circonstances difficiles, de ne jamais perdre entièrement confiance. » Dans un de ses carnets de notes, elle a écrit : « Que disent les contes ? Désir denfants et stérilité, haine des parents envers leur progéniture, honte de navoir que des filles, mauvais fils-Parents sen débarrassent ; Enfant chassé par sa mère recueilli par papy ogre, il finit par faire battre sa mère par son bâton magique » Son ogre à elle fut cet oncle Polonais qui la traitée comme une domestique. Découverte en 1972 par la magie sans paroles de « Petit Mops », une taupe déroulant sa sensibilité au bout d'un fil de crayon noir, elle a depuis multiplié les personnages (rarement humains, toujours humbles et obstinés) et les techniques (aquarelles sur papier japonais, croquis aux traits dédoublés). Les albums d'Elzbieta sont des autobiographies déguisées, d'une grande splendeur visuelle, porteuses d'un insondable secret. Elzbieta écrit les textes qu'elle illustre et elle est aussi peintre et photographe. Elle reçoit le Prix Sorcières en 1994 pour Flon-Flon et Musette. Elle est sélectionnée pour le prix commémoratif Astrid Lindgren (« Astrid Lindgren memorial award » ALMA) en 2006 et en 2008. En 2012, elle obtient le Prix Spécial du Prix Sorcières. Dans une interview réalisée par Telerama en 2014 dans son petit atelier parisien, elle disait « Expliquer ce qu'il faut penser, comprendre, ressentir devant une uvre d'art n'est pas toujours utile. Les enfants le savent. J'admire leur capacité à voyager en silence dans leur propre pensée intime. Mon principal mode de communication, en tant qu'artiste, c'est le non-dit. Elle explique ensuite son choix dêtre artiste. « On peut parler de vocation. J'avais toujours décidé d'être artiste, mais je ne savais pas en quoi cela consistait. Je pensais que j'allais le découvrir au fur et à mesure, et ça s'est passé comme ça. Je savais que ça serait fabuleux, je n'imaginais pas que ce serait aussi difficile. Je m'aperçois aujourd'hui que j'ai eu une vraie vie d'artiste ». [et plus loin:] « Peut-être que les enfants nous sauveront tous un jour si on apprend à les regarder. Les présentes archives réunissent des dossiers annotés de sa main contenant des centaines de dessins et de pages manuscrites qui permettent de comprendre la genèse de son travail décrivaine et dartiste, la création de ses personnages, les découpages, la mise en couleur, le montage des maquettes, lécriture des textes. Ils sont consacrés à quelques-uns de personnages favoris : Catimini, Petite fille, Petit garçon, La mer est mouillée, Saperli et Popette parus dans Pomme dApi ou en album, ainsi que des inédits. Les parcourir est un véritable voyage au pays des contes. 4 cardboard folders with flaps (460 x 330 mm, 400 x 300 mm, 320 x 240 mm, 330 x 260 mm) containing: I. Pomme dApi: Folder of 4 pockets of sketches and drawings in pencil, pastel, felt-tip pen, watercolor and handwritten texts, tracing papers, mounted models, unpublished color plates... II. Catimini: 10 original color drawings mounted under a mat; III. Catimini: Folder of 5 folders of drawings and models titled Petite fille, Petit garçon, La mer est mouillée, unpublished, miscellaneous of preparatory drawings in black and color, models, manuscripts in ink and pencil; IV. Original model of the book Saperli et Popette, 29 compositions in colored pencil, felt-tip pen, pastel, gouache, inserted in a black Bristol board. In total several hundred drawings, sketches, handwritten pages. Included, 2 printed books: La mer est mouillée, 1988 and Saperli et Popette, 1994. Storage box, black canvas spine with colored title label, covers covered in black and green marbled paper, flaps covered in unbleached canvas, elastic closures. Important archives of Elzbieta, a French artist and writer of Polish origin, author of tales and stories, a collection of original works consisting of drawings, manuscripts and models of her publications for young people from the 1980s to the 2000s devoted to several of her characters. Elzbieta Violet, whose pen name is Elzbieta (1936-2018) was born in Poland to a French woman and a Polish father who disappeared during the war years. During her childhood, she learned 5 languages while living successively in Poland, occupied Alsace, and England, before living in Paris with a Polish uncle who was a laundryman who exploited her, as she recounts in "La Nostalgie aborigène" (2008). She is the author of several works that put into perspective her activity as a children's author and illustrator, and the role that tales played in her own childhood and her career as an artist. "I owe to the story of Snow White by the Brothers Grimm, endlessly revisited in secret, having been provided with a protective talisman that allowed me, in the midst of difficult circumstances, to never completely lose confidence." In one of her notebooks, she wrote: "What do the tales say? Desire for children and sterility, hatred of parents towards their offspring, shame of having only girls, bad sons-Parents get rid of them; Child chased away by his mother taken in by grandpa ogre, he ends up having his mother beaten by her magic stick" ... Her ogre was this Polish uncle who treated her like a servant. Discovered in 1972 by the wordless magic of "Petit Mops", a mole unrolling its sensitivity at the end of a black pencil thread, she has since multiplied the characters (rarely human, always humble and stubborn) and the techniques (watercolors on Japanese paper, sketches with double lines). Elzbieta's albums are disguised autobiographies, of great visual splendor, carrying an unfathomable secret. Elzbieta writes the texts that she illustrates and she is also a painter and photographer. She received the Prix Sorcières in 1994 for Flon-Flon and Musette. She was selected for the Astrid Lindgren memorial award (ALMA) in 2006 and 2008. In 2012, she received the Prix Spécial du Prix Sorcières. In an interview conducted by Telerama in 2014 in her small Parisian studio, she said, Explaining what to think, understand, feel in front of a work of art is not always useful. Children know this. I admire their ability to travel silently in their own intimate thoughts. My main mode of communication, as an artist, is the unspoken. She then explains her choice to be an artist. We can talk about a vocation. I had always decided to be an artist, but I didnt know what it was. I thought I would discover it as I went along, and thats how it happened. I knew it would be fabulous, I didnt imagine it would be so difficult. I realize today that I have had a real life as an artist. [and further:] Maybe children will save us all one day if we learn to look at them. These archives bring together files annotated by her hand containing hundreds of drawings and handwritten pages that allow us to understand the genesis of her work as a writer and artist, the creation of her characters, the cutting, the coloring, the assembly of the models, the writing of the texts. They are devoted to some of her favorite characters: Catimini, Petite fille, Petit garçon, La mer est mouillée, Saperli et Popette published in Pomme dApi or in albums, as well as unpublished works. Browsing through them is a real journey to the land of tales.
Phone number : 06 81 35 73 35
Non renseigné. Non daté. In-12. Relié. Etat d'usage, Livré sans Couverture, Dos abîmé, Quelques rousseurs. 212 pages. Quelques pages désolidarisés. Quelques taches. Page de sommaire troué. Plats muets. Dos manquant.. . . . Classification Dewey : 398.2-Conte populaire
Sommaire : L'imprudence - La rougeole - Le bon frère - L'obligeante petite fille - La mouche - La complaisance - La grand'mère aveugle - La paresse - Le loup - Contente de peu - Le conseil - L'obéissance - Le serin - Le feu - La prière - La petite maman - Le secours mutuel - Le petit malade - Le colin-maillard - La liberté - Le petit agneau - Le petit taquin - La petite gourmande - Le petit glorieux - Les tartelettes - La petite curieuse - L'enfant trouvé - La petite Louise - Le petit berger - La petite fanchette - L'enfant avisé - La tentation - Le bon petit garçon - La petite ménagère - Le petit colporteur - La petite fille obligeante - Les petits imprudents - La bonne petite soeur - Le ramoneur - La désobéissance - L'ange gardien - La boudeuse - Le petit voleur - La petite paresseuse - L'enfant gâté - L'enfant perdu Classification Dewey : 398.2-Conte populaire
Maison de la Bonne Presse. 29 décembre 1932. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 801 à 832. Nombreuses illustrations monochromes dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 200-RELIGION
Sommaire : Porte bonheur, La petite fille du Croisé par René Duverne, Le P. Vincent de Paul Bailly (1832-1912), Le seigneur de la montagne par Marcel d'Entraygues, Le tour du monde d'une petite fille et de trois garçons (suite) par Denisèle Classification Dewey : 200-RELIGION
Kemf Gévé Agrafé 1934 In-4 (29,2 x 23,5 cm, format à l'italienne, agrafé, pièce imitation cuir suir le dos, 3 contes pour enfants en français et en anglais : La petite fille puceron. La petite fille géante. Le Docteur Thermomètre (A Very Little Girl. The Giant Little Girl. Doctor Thermometer), illustrations en couleurs de Ménou Kénardel ; très bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.