Panorama du Père Castor. Dessiné par Marie Bass. Edité par Flammarion. [Paris]. 1956. Frise (240 x 24,5) de papier fort illustrée en couleurs en recto : tube de carton de l’éditeur illustré en rouge et blanc, titre en noir.
Reference : 144
Premier tirage en grand format du panorama dessiné par Marie Bass, paru la même année que le panorama de La Plaine d’Alexandra Exter. Longue image aux couleurs vives qui nous promène autour de la place du village. Une légère tache verticale (1 cm de large) affectant principalement la face vierge de la frise.
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Amesterdam, Chez J. Louis de L'Orme & Estienne Roger, 1696. In-12 de 70 pp., basane brune mouchetée, dos à nerfs orné de fleurons à froid, armes à froid sur les plats (reliure de l'époque).
Un frontispice gravé. Titre en rouge et noir. Édition publiée un an après la première. La Foire de Besons fut représentée au Théâtre-Français le 13 août 1695 et connut un énorme succès comme la plupart de l'importante production de Carton Dancourt (1661-1725) considèré comme le père du vaudeville moderne.Destiné par sa famille à la carrière juridique, sa passion pour Marie-Thérèse Le Noir, fille du comédien La Thorillière, en décida autrement. Bezons fut longtemps réputé pour être un lieu de villégiature de la population parisienne où l’on venait goûter les plaisirs champêtres. La Foire de Bezons, fête patronale et corporative qui se déroulait le premier dimanche après le 30 août, en est la plus forte illustration. Cette foire connut un grand succès en raison de son originalité mêlant cérémonies religieuses, et attractions. La foire subsiste, aujourd’hui encore, sous la forme d’une fête locale.Provenance : comte Johann Joseph von Wildenstein (1670-1742, ou bien 1668-1747), à ses armes aux "Greifenklauen" sur les deux plats. Une des branches de la famille Wildenstein s'établit en Styrie à Gratz, après la destruction du château de Wildenstein en Carinthie dans un tremblement de terre en 1348.
TALLANDIER, 1933. In-4 broché de 28,5 x 22,5 cm, couverture imprimée et rempliée, 192 pages, illustration contre-collée en monochrome en frontispice - pages non coupées - quelques illustrations en couleurs et en monochrome hors texte sous serpente. L'un des1000 exemplaires numérotés sur vergé antique blanc des Papeteries Muller.-1200g.C. - Volange, Comédien de Foire, bouffonneries et parades inspirées pour la plupart de la comédie italienne, en farces et tableaux. Non coupé, intérieur très frais, excellent état.
Genève, Slatkine Reprints, 1970, 2 vol. in-8°, xlviii-405 et 511 pp, reliure pleine toile verte, dos lisse avec titres dorés, bon état. Réimpression de l'édition de Paris, 1877
"On ne saurait sans injustice refuser à M. Emile Campardon l'honneur d'avoir ouvert une source entièrement nouvelle à l'étude des deux derniers siècles. Cette source, ce sont les archives des commissaires au Châtelet, supprimés en 1791 et obligés, par la loi du 5 germinal an V, de déposer leurs papiers aux Archives Nationales. Ces papiers constituent aujourd'hui une partie importante de la série Y (Châtelet de Paris) et forment 5,303 liasses numérotées qui vont de 1595 à 1791. L'ancienne administration française, surtout celle qui a précédé immédiatement la Révolution, est aujourd'hui si peu connue, même des érudits, que quelques-uns de nos lecteurs ne seront peut-être pas fâchés d'apprendre en quoi consistaient les fonctions des commissaires au Châtelet. M. Campardon a pris soin dans sa préface de satisfaire une curiosité aussi légitime. Les magistrats dont il s'agit avaient les attributions des commissaires de police actuels et remplissaient de plus, en diverses circonstances, les fonctions exercées aujourd'hui par nos juges de paix. En matière criminelle, ils faisaient les informations sur l'ordonnance du lieutenant-général de police et les interrogatoires des accusés, décrétés d'ajournement personnel. En matière civile, ils apposaient les scellés après décès, faillite ou interdiction. (...) Enfin, ils se rendaient en personne sur les marchés, et avaient à tour de rôle la police des foires Saint-Germain, Saint-Laurent, Saint-Ovide et Saint-Clair. Comme beaucoup des pièces publiées par M. Campardon sont des procès-verbaux dressés à l'occasion de ces foires, il importe de dire quelques mots de ces assises annuelles du commerce et aussi des divertissements, qui ont tenu une si grande place dans l'histoire de Paris, au moyen âge et même dans les temps modernes. Mentionnée pour la première fois pendant la seconde moitié du XIIe siècle, déplacée par Louis XI au mois de mars 1482, la foire Saint-Germain, dont la durée avait plusieurs fois varié durant cet intervalle, s'ouvrait au XVIIIe siècle le 3 février et se fermait le dimanche de la Passion. Postérieure d'un siècle et demi par sa fondation à la foire Saint-Germain, la foire Saint-Laurent s'ouvrait ordinairement au dernier siècle le 9 août, veille de la fête de ce saint, et finissait le 29 septembre, jour de la Saint-Michel. Après s'être tenue primitivement entre Paris et le Bourget, elle avait fini par se rapprocher de l'église Saint-Laurent, et dans les derniers temps elle était installée sur les terrains occupés aujourd'hui par les bâtiments du chemin de fer de l'Est. Quant à la foire Saint-Ovide, l'origine en remonte seulement à 1665, année où Charles, duc de Créquy, pair de France, qui affectionnait beaucoup les Capucines de la place Vendôme, fit présent à ces religieuses du corps de saint Ovide exhumé des Catacombes. Depuis cette année, pendant l'octave de la fête de ce saint, qui se célébrait le 31 août, un concours immense de peuple venait honorer les reliques. Cette affluence s'accroissant de plus en plus, on avait construit en 1764 des loges de charpente pour les marchands tout au pourtour de la place Vendôme. Cette foire, qui se tenait du 14 août au 15 septembre, avait pris ainsi tout à coup un développement considérable qu'augmenta encore sa translation à la place Louis XV, où elle resta de 1771 à 1777, époque où elle fut incendiée. Enfin, une quatrième foire, la foire Saint-Clair, qui s'ouvrait le 18 juillet et durait huit jours, se tenait le long de la rue Saint- Victor. C'est seulement à la fin du XVIe siècle qu'on voit apparaître aux foires Saint-Germain et Saint-Laurent ces représentations de troupes ambulantes, ces théâtres forains, d'un ordre plus ou moins inférieur, qui ont fourni à M. Campardon la matière principale de son livre. L'histoire de ces théâtres funambulesques n'intéresse véritablement l'art dramatique qu'à partir des dernières années du XVIIe siècle. Les comédiens italiens ayant été expulsés au mois de mai 1697 par Louis XIV, les entrepreneurs forains se portèrent leurs héritiers de fait et de droit et s'emparèrent de leur répertoire. Ainsi naquit, au prix d'une lutte acharnée et sans cesse renaissante contre les prétentions rivales de la Comédie française et de l'Académie royale de musique, un genre nouveau, l'Opéra-Comique, qui compta parmi ses fournisseurs Lesage, Panard, Sedaine, et qui vit éclore le talent si français de la plus touchante comédienne du XVIIIe siècle, de Justine Favart. Toutefois, on se tromperait étrangement si l'on s'imaginait que l'ouvrage dont nous rendons compte apporte seulement un appoint considérable à l'histoire des théâtres parisiens. Cet ouvrage mérite aussi au plus haut degré d'attirer l'attention du moraliste. Les Français et surtout les Parisiens, contemporains de Louis XV, ont offert au monde ce spectacle, plus intéressant encore, nous en demandons pardon au savant archiviste, que les spectacles de la foire, d'une société dont la tête se pique de ne croire à rien, excepté à l'esprit, au plaisir et à la sociabilité la plus raffinée. C'est un fait que nous constatons ici simplement. Le livre de M. Campardon nous permet de saisir sur le vif, dans un raccourci aussi exact que pittoresque, les conséquences pratiques de ce fait dominant..." (Siméon Luce, Bibliothèque de l'École des chartes, 1877)
[Victoria Arduino, machines à café, Foire de Paris, 1955], Photographie prise lors de la foire de Paris en 1955, stand de Victoria Arduino.
Reference : 011085
[Victoria Arduino, machines à café, Foire de Paris, 1955], Photographie prise lors de la foire de Paris en 1955, stand de Victoria Arduino. 184*240mm. [189-2] 15
Numéro Spécial publié par " Le Sud-Ouest Economique ", numéro 199-200, Juin-Juillet 1930, format 268x215mm, 158 pages, nombreuses illustrations sur l'ensemble de la revue, couverture couleur illustrée par J. Stalls, exemplaire en bon état.
Sommaire : Une belle manifestation d'énergie et de labeur par Georges Thomé, L'Avenir des Foires et la Foire de Bordeaux par Louis Gonfreville, La Prosperité de Bordeaux est lieé aux échanges Internationaux par Adrien Marquet, Bordeaux Foire Coloniale par Ed.-G. Faure, Le Régionalisme à la Foire de Bordeaux par G. Bouchon, Le Pavillon de l'Enfance par le Dr Rocaz, Le " Home " à la Foire de Bordeaux par Adolphe Catusse, L'Artisanat à la Foire de Bordeaux par Louis Palauqui, L'Aéronautique à la Foire de Bordeaux par Louis Valeton, la Grande Semaine de la Machine Agricole par Jacques Couteau, La Journée Forestière du 30 Juin par André Bodin, Les Vins de Bordeaux par Pierre Celestin, Les pavillons Coloniaux et étrangers par A. Guilhot, L'Indochine, Notre effort à Madagascar, La Grande Quinzaine Nautique de 1930 et le Premier Congrès National de la Navigation de Plaisance par Ernest Rochelle, etc..etc...etc...