Paris, Editions du Sagittaire, 1945, 14 X 23 cm., broché, 101 pages. Préface de Louis Aragon. Édition sur papier de guerre, couverture partiellement insolée, avec une tache sur le recto. On y joint deux lettres autographes signées, sans mention de destinataire. La première, sur en-tête de l'École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs (dont il sera directeur en 1950), de date illisible, ne comporte que quelques lignes et encourage un jeune auteur à lui transmettre son oeuvre pour avis. La seconde, recto/verso est datée de décembre 1945, L'auteur y évoque des soucis de santé pour expliquer sa réponse tardive et donne de nombreux conseils à un poète avec "franchise et sympathie".
Reference : 4409
ISBN : jpg
Transféré à Périgueux en novembre 1940, Léon Moussinac fut mis en liberté provisoire par le Tribunal militaire de la XIIe région, astreint à résider à Périgueux. Aragon et Elsa Triolet accoururent pour le voir. Durant toute cette période, sa santé ébranlée par les dures conditions de sa détention resta fragile et nécessita une hospitalisation à lhôpital de Saint-Céré. Léon Moussinac publia dans Poésie 41 et Fontaine sous le pseudonyme de Jacques dAymé ces poèmes qui furent réunis en 1945 dans Poèmes impurs 1939-1944.
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Editions du Sagittaire, 15 nov. 1945 in-8°, 102 pp, préface de Louis Aragon, broché, non coupé, très bon état. Edition originale enrichie d'un envoi a.s. à André Marty (à André Marty / car la poésie est aussi une arme / bien cordialement / Léon Moussinac)
Léon Moussinac (1890-1964) publia dans “Poésie 41” et “Fontaine” sous le pseudonyme de Jacques d’Aymé des poèmes qui furent réunis en 1945 dans “Poèmes impurs 1939-1944”, avec une préface d’Aragon écrite fin 1944 ("Je reconnais dans ces vers cet effort insensé de maintenir la dignité humaine, cet appel du fond de l’abîme de l’homme tombé, ce refus d’accepter le destin des vaincus, je reconnais cette quête de l’esprit vers la lumière, je reconnais dans ces vers profonds comme des miroirs cet appétit de la grandeur qui n’est jamais plus vif et plus impérieux que lorsque le ciel même n’est que boue aux yeux éteints de l’homme..." Après la Libération, Moussinac dirigea à Toulouse le Centre national des intellectuels. Il devint en 1947 directeur de l’Institut des hautes études cinématographiques (IDHEC), puis en 1950 directeur de l’École des arts décoratifs où il resta jusqu’en 1959. Il publia de nombreux ouvrages sur le cinéma et le théâtre. Léon Moussinac resta toujours un militant fidèle à la ligne du Parti communiste auquel il avait adhéré dans les années vingt.