Paris, Gallimard, 1959, 14 X 19 cm., broché, 41 pages. Collection métamorphose. Edition originale, tirage sur vélin pur fil Lafuma-Navarre limité à 30 exemplaires numérotés. Report d'un encart sur une garde, sinon en bel état.
Reference : 3836
ISBN : jpg
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Librairie Alphonse Lemerre Relié 1927 Quatre volumes in-8 (14 x 20,3 cm), reliure plein chagrin, dos à 5 nerfs ornés de caissons dorés, double liseré d'encadrement sur les plats, têtes dorées, roulette dorée aux contreplats, gardes couleur, ex-libris de Pierre Chabre, 1 de 325 exemplaires sur vergé, cet ensemble comprend les ouvrages suivants : Poèmes antiques (321 pp.) ; Poèmes tragiques (330 pp.) ; Poèmes barbares (363 pp.) ; Derniers poèmes (367 pp.) ; dos passé, quelques petites marques de frottement aux nerfs, ben état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Michel Lévy frères, Paris 1869, 12,5x18,8cm, broché.
| "Quel est celui de nous qui n'a pas, dans ses jours d'ambition, rêvé le miracle d'une prose poétique, musicale sans rythme et sans rime, assez souple et assez heurtée pour s'adapter aux mouvements lyriques de l'âme, aux ondulations de la rêverie, aux soubresauts de la conscience?" (A Arsène Houssaye, p. 2). | * Edition originale des Petits poëmes en prose postérieurement intitulésLe Spleen de Paris, un des rarissimesexemplaires imprimés sur hollande, seuls grands papiers. Infime restauration en marge du premier plat. Préface deBaudelaire sous forme de lettreà Arsène Houssaye dans laquelle lepoèteexpose cet ambitieux projet littéraire. Les poèmes sont suivis dans ce volume des Paradis Artificiels, en seconde édition. La page de faux-titre porte l'intitulé : "Oeuvres complètes". L'ouvrage, constituant le quatrième volume des uvres complètes de Charles Baudelaire,se vendait séparément, l'édition de ces uvres complètes s'échelonnera sur trois ans. Rarissime exemplaire imprimé sur hollande, seuls grands papiers :il en aurait ététiré moins de dix. Le seul exemplaire broché, tel que paru, que nous avons pu recenser. *** Ouvrage canonique du mouvement littéraire moderniste, les Petits poëmes en prose se présentent comme l'un des exemples les plus anciens et les plus réussis d'une écriture spécifiquement urbaine, l'équivalent textuel des scènes de ville des impressionnistes. Leur influence sur la poésie moderne sera immenseet ouvrira la voie aux Illuminations rimbaldiennes, aux Chants de Maldoror de Lautréamont, au Drageoir aux épices de Huysmans - comme le remarque Cheryl Krueger «Le Spleen de Paris a également changé le cours de la poésie au-delà de la France, influençant les futurs poètesen prose : Jorge Luis Borges, T.S. Eliot, Franz Kafka, Rainer Maria Rilke, Walt Whitman et Gertrude Stein, pour n'en citer que quelques-uns». Parmi les cinquante poèmes originaux assemblésdans ce recueil, cinq n'avaientmême pas fait l'objet de parution en revue. Aussi chaotique en apparence que Les Fleurs du Mal étaient architecturalement organisées, cette édition originale reprendle « désordrechoisi » par Baudelaire. Il alui-même considéréses poèmes en prose comme le pendant contradictoire de ses Fleurs, «mais avecbeaucoup plus de liberté, et de détails, et de raillerie» (lettre à Jules Troubat, 16 février 1866). Cette correspondance estétablie par la présence de poèmes-miroirs entre les deux recueils, comme «La Chevelure» et «Un hémisphère dans une chevelure». Le poèteopère ainsiun tournant définitif vers la modernité en créant une poésie se délectant de ses propres contradictions, «contenant des multitudes» selon le célèbre vers de Walt Whitman, autre grand peintre de la vie moderne. Baudelaire sera le premier à ouvertement revendiquer lepoème en prose, deux termes qui se définissaient en creux - faisant donc s'effondrer une des barrières sémantiques les plus importantes entourant le genre poétique. Il n'est connu que quatre autres exemplaires sur hollande, tous reliés : - L'exemplaire de Charles Asselineau (relié parCapé, Masson-Debonnelle) à la bibliothèque Jacques Doucet, Paris - L'exemplaire des bibliothèques Noilly, Hayoit et Pierre Leroy (relié parChambolle-Duru) - Un exemplaire en demi-maroquin vert (vente Porquet, 1888) - Un exemplaire en demi-maroquin rouge (vente Teschener, 1891) Une véritable rareté bibliophilique, renfermant les radicales productions d'un poète maudit, qui invita la prose dans sa poésie après en avoir maîtrisé la rime. Vicaire, I, 350. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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S.n., S.l. Mai 1909, 19,5x24,5cm, une page.
Deux poèmes autographes de jeunesse datés et signés de quatorze strophes chacun en alexandrins d'Abel Gance, alors âgé de 20 ans, 18 et 21 lignes écrites à l'encre violette pour chacun des poèmes ; ces poèmes rédigés sur une feuille détachée d'un cahier d'écolier. Au recto, le premier poème est daté du 3 Janvier 1909 et il est dédicacé à un couple d'amis : "A Myriam Deroxe à Victor Fransses pieux admirateurs de Salomé, ce témoignage d'un esprit comprenant presque leur enthousiasme. " Le second, au verso, est intitulé "Chanson vague" ; il est daté de Bruxelles du 28 Janvier 1909 ert signé AGance. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Ces poèmes ont été probablement publiés en 1909 dans son seul et très rare recueil de poèmes : "Undoigtsurleclavier"alors qu'Abel Gance envisageait de débuter une carrière dans le théâtre à Bruxelles. "En ce temps Salomé vivait en Palestine, ... Ses yeux étaient de l'or dont on fait les douleurs, Elle avait une rose aux lèvres, des pâleurs, un corps souple et brûlant de volupté féline. ... Et dans ma vie... elle viendra... je crois la voir ! - Avait-elle un coeur ? Non, car c'était une femme ! Mais si pourtant... je me souviens... c'était un soir : " Le second, qui comporte une bande de scotch au niveau du titre, est également empreint de mélancolie : "Je laisserai ce soir un peu traîner des fleurs Sur le parvis de marbre où je viendrai l'attendre ; Mon coeur, doucement gris, sera si doux, si tendre Que pour glisser du monde à l'infini des pleurs Sur le parvis de marbre où je viendrai l'attendre ; Il suffira d'un peu de sa bouche à surprendre Je laisserai ce soir un peu traîner des fleurs..." Influencé par John Keats, Charles Baudelaire, et Arthur Rimbaud, Abel Gance, alors à Bruxelles pour poursuivre une carrière dans le théâtre, stoppe son activité poétique jugeant sa production trop impersonnelle et revient désespéré à Paris. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Il s'agit d'un ouvrage majeur de la littérature illustrée de la dynastie Qing (1644-1912). Chine, Pékin, 1696. In-folio de (52) pp. Trace d’une petite galerie de vers anciennement restaurée. L’ensemble est monté sous forme de dépliant « à l’accordéon » (Leperello). Cachet rouge en tête du volume. L’album est protégé par deux plats en bois massif. Il est conservé dans sa rare reliure du XVIIIe siècle, identique à celle de la Bibliothèque Nationale, Département des Estampes. Pièce de titre en papier sur le plat supérieur. 348 x 282 mm.
Edition originale de cet album commandité par l’empereur chinois Kangxi en 1696, comportant ses poèmes et ses sceaux. Il y eut plusieurs tirages de cette édition et le présent exemplaire ne présente pas le tout premier tirage des bois. Il s'agit d'un ouvrage majeur de la littérature illustrée de la dynastie Qing (1644-1912) que le savant Yao Shi commenta de la façon suivante : « Que ceux qui verront cet album ne le regardent pas à la légère ». L’ouvrage présente 46 poèmes composés et calligraphiés par l'Empereur de Chine, Kangxi 康熙. Cet empereur, contemporain de Louis XIV, régna de 1662 à 1722. C’était un souverain tolérant qui laissa la Chine ouverte aux influences bouddhistes et chrétiennes en utilisant les connaissances mathématiques, géographiques et astronomiques des Jésuites. L’album est orné de 46 superbes gravures sur bois de grand format (24 x 24 cm) qui illustrent chacun des poèmes de l’empereur. Elles représentent les travaux des champs et la vie quotidienne des paysans chinois au XVIIe siècle. Ces gravures furent réalisées à partir de peintures sur soie de Jiao Bingzhen. Après avoir commandité la publication du présent album réunissant ses poèmes, Kangxi ordonna la gravure de répliques fidèles sur des planches de bois des superbes peintures sur soie de Jiao Bingzhen, 焦秉貞 (1689-1726), afin de les diffuser sous forme d'imprimé. A cette époque, la sériciculture n'était plus la technique secrète jalousement gardée. Les peintures originales sur soie sont aujourd'hui perdues, et le présent ouvrage est une reproduction xylographique ordonnée par l'empereur Kangxi en 1696. Les poèmes de l'empereur, imprimés dans l’espace laissé vide au-dessus des gravures, furent traduits par Bernhard Fuehrer, célèbre sinologue de l'université de Londres. Les 46 illustrations sont les suivantes: Première partie: Les travaux des champs : 1. Le trempage des semences ; 2. Le labour ; 3. Le hersage ; 4. Le hersage en profondeur ; 5. Le nivellement ; 6. Les semailles des pousses ; 7. La poussée des jeunes plants ; 8. L'amendement ; 9. L'extraction des jeunes plants ; 10. Le repiquage ; 11. Le premier sarclage ; 12. Le deuxième sarclage ; 13. Le troisième sarclage ; 14. L'irrigation ; 15. La moisson ; 16. La mise en meules sur l'aire ; 17. Le battage ; 18. Le pillonage ; 19. Le criblage ; 20. Le vannage ; 21. Le passage à la meule ; 22. L'engrangement ; 23. L'offrande aux esprits. Deuxième partie: Les travaux de la soie : 24. Le bain des graines ; 25. Le deuxième sommeil ; 26. Le troisième sommeil ; 27. Le grand réveil ; 28. Le filage ; 29. La répartition des claies ; 30. La cueillette des feuilles de mûrier ; 31. La montée sur les litières ; 32. Le chauffage des claies ; 33. Le délitage ; 34. Le triage des cocons ; 35. L'enfouissement des cocons ; 36. Le trempage de la soie ; 37. Les papillons ; 38. L'offrande de remerciement ; 39. La trame ; 40. Le tissage ; 41. Le travelage ; 42. La chaine ; 43. La teinture ; 44. Le tissage à ramages ; 45. La coupe de la soie ; 46. La confection des vêtements. Précieux exemplaire de ce superbe ouvrage commandité par l’empereur chinois en 1696, conservé dans sa rare reliure du XVIIIe siècle constituée de deux plats de bois massif. Nous avons pu localiser 3 exemplaires de ce rare ouvrage : à la B.n.F. (Département des estampes), Oxford Library et Amsterdam.
Castil-Blaze, Adoufe Dumas, Jan Reboul, Paul Giéra et Toussaint Poussel. Avignon, J. Roumanille, 1865.In-12 de 263 pp., (1) p. Relié en demi-chagrin bordeaux, dos à nerf, non rogné, couvertures imprimées conservées. Reliure postérieure.184 x 118 mm.
Edition originale de ce très rare recueil réunissant 74 poèmes par cinq membres importants du Félibrige : Castil-Blaze, Adoufe Dumas, Jan Reboul, Paul Giéra et Toussaint Poussel.Talvart 1890.Paul Giéra, dit Glaup, est un poète français de langue provençale, né et mort à Avignon. Il fut l'un des sept membres fondateurs du Félibrige avec Frédéric Mistral, Joseph Roumanille, Théodore Aubanel, Jean Brunet, Anselme Mathieu et Alphonse Tavan.Toussant Poussel était un médecin avignonnais membre du Félibrige. Très proche de Roumanille, il publia quelques textes et poèmes en provençal.Jean Reboul, né à Nîmes le 23 janvier 1796 et mort le 28 mai 1864, est un poète provençal. Il est l'auteur du célèbre L’Ange et l’enfant, paru en 1828. Parmi ses autres poésies, Le Dernier Jour fut de celles qui lui assurèrent une place honorable parmi les poètes français. Chateaubriand lui rendit visite à Nîmes et le félicita pour ses travaux. Lamartine, Alexandre Dumas et d'autres célébrités de l’époque comme Andersen vinrent aussi lui rendre visite. Jean Reboul était un actif protecteur des félibres.Né dans le département du Vaucluse, le 18 décembre 1805, Adolphe Dumas à vécu de l'autre côté de la Durance, à Cabannes, proche du pays Mistralien.Après avoir écrit de nombreux poèmes et plusieurs pièces, souvent retirées de l'affiche pour faire place à celles d'Alexandre Dumas, il se fait nommer le 14 juin 1855 pour "recueillir les poésies populaires de nos provinces régionales". En février 1856 il rencontre Frédéric Mistral à Maillance. En août 1858 il le présente à Lamartine, dont il est le secrétaire; Cela lui vaudra d'être nommé « le père des félibres ». Ami de Frédéric Mistral, Il fut, par beaucoup, considéré comme le « père des félibres ». « Quant à vous, vous savez ce qu’il en est de nous: vous êtes le père des Félibres. Nous vous aimons à outrance. » (Lettre de Frédéric Mistral à Adolphe Dumas, 28 décembre 1859).Castil-Blaze, de son vrai nom Joseph Blaze est né à Cavaillon le 1er décembre 1784. Chroniqueur musical et compositeur exilé à Paris, Castil-Blaze n'a jamais oublié sa Provence natale et fut, comme Adolphe Dumas - lui aussi exilé à la capitale - un porte drapeau de la langue provençale de laquelle il était si fier. La majorité de son œuvre a principalement été publiée après sa mort, par ses amis félibres.Ce sont Roumanille et Mistral, deux autres félibres, qui rassemblent et publient ces poèmes à Avignon en 1865. Ils dédient le recueil à la comtesse Maria Lamsdorff (1835-1866).L’ouvrage est composé de cinq parties rassemblant 74 poèmes de ces cinq auteurs provençaux:· De Paul Giéra : Li galejado, A bigand, Li mau partejado, Li mau parteja, Trefoulimen, ...· De Toussaint Poussel : Lis avignounenco, Lou guerbe-fio, L’aigo-boulido, Janeto, La campano d’argent, Margarido, ...· De Jan Reboul : A moun ami M. G. de Labaumo, Meste Matieu, ...· De Castil-Blaze : Lou renaire, L’amo danad, La liouno dou ventour, Liso, Lou Vioulounaire, Lou Vin de tavèu, Li Pipaire, Cansoun d’ibrougno, Revihet, Tasten-Lou, L’Ome prepauso, Moun Espitau, A l’asard, bautezar, Lou Grand bal, A Benedit, Er d’intrado de Figaro, La Calounnio, Madaleno, A Margarido, Lou Luberoun, Lou Musician, · D’Adoufe Dumas : Mi regret de Prouvenco, A Roumanillo em’a Mistral, mi bons ami,Retournarai, Souveni, Oumèro, Lauro, Bono Annado, A Napoleon III, A Moussu brun, A Noste Sant Paire, A mi bravi Felibre, Nouvé, Lou cavaire, Lou mau dou pais, ...Bon exemplaire de ce très rare recueil de poésies provençales, relié avec les couvertures conservées.Localisation des exemplaires : 4 seulement dans les Institutions publiques françaises.