Paris, Frédéric Léonard, 1677, 8 X 14 cm., relié, 211 pp. Plein veau à nerfs, dos orné, tranches jaspées. Coiffes et coins émoussés, peau grenue, page de faux-titre ou une garde blanche manquante au début, et une garde blanche manquante à la fin. La page de titre a été découpée en tête, sans doute pour masquer une inscription. Exemplaire cependant solide et sans rousseurs
Reference : 2450
ISBN : jpg
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Intéressante édition de cette virulente critique du gouvernement vénitien, condamnée au feu et qui valut à son auteur d’être enfermé à la Bastille. Précieux exemplaire provenant de la collection Yemeniz et cité par Willems. Sur la Copie, A Paris, chez Frederic Leonard, 1677.Relié avec : Examen de la liberté originaire de Venise. Traduit de l’Italien. Avec une Harangue de Louis Hélian Ambassadeur de France contre les Vénitiens, Traduite du Latin. Et des Remarques Historiques. Sur la Copie à Ratisbonne, chez Jean Aubri, 1677. 2 volumes in-12 de : I/ (2) ff.bl., (12) ff. dont 1 frontispice gravé, 550 pp., (19) ff. pour la table, (2) ff.bl.; II/ (2) ff.bl., 237 pp., (3) pp. de table, (6) ff., 211 pp., (3) pp., (2) ff.bl. Reliés en plein maroquin bleu nuit, triple filet doré d’encadrement sur les plats, dos à nerfs richement ornés, double filet doré sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées sur marbrures. Reliure signée de Bauzonnet-Trautz. 134 x 74 mm.
Seconde édition, largement augmentée, de cette histoire du gouvernement de Venise qui valut à son auteur d’être emprisonné à la Bastille. Willems 1907 ; Ruble, Catalogue des livres rares, 671 ; Brunet, V, 502. L’auteur était le secrétaire de l’ambassade française à Venise. A travers ce récit comportant d’importantes révélations sur la politique du gouvernement vénitien, Amelot de la Houssaye entreprit de critiquer l’administration de cette république et d’exposer les causes de sa décadence. L’ouvrage parut d’abord en mars 1676 et, ne semblant pas être désapprouvé par le pouvoir royal, provoqua des protestations indignées de l’ambassadeur vénitien Giustiniani. L’auteur fut envoyé à la Bastille où il ne resta que six mois. Une seconde édition, avec suppléments, publiée immédiatement après, renouvela ces protestations, et l’édition fut interdite. Cette persécution fit une publicité extraordinaire à cet ouvrage qui connut vingt-deux éditions en trois ans, et de nombreuses traductions. « Amelot de la Houssaye, célèbre publiciste français, né à Orléans en février 1634, mort à Paris le 8 décembre 1706. Il fut d’abord secrétaire d’ambassade à Venise, et se consacra ensuite à l’étude de l’histoire, de la morale et de la philosophie : voilà tout ce que l’on sait de sa vie. On lui reproche de la dureté dans le style ; mais son exactitude dans les faits et la justesse de son esprit font pardonner ce défaut. Les principaux ouvrages d’Amelot sont : ‘Histoire du gouvernement de Venise’, Amsterdam, 1676, 1705, 3 vol. in-12, avec un supplément. Cet ouvrage, qui, pour la première fois, mit au jour les maximes de la république de Venise, devint l’objet des réclamations du sénat vénitien auprès de la cour de France. Bayle dit que l’auteur fut enfermé à la Bastille ». (Nouvelle Biographie générale, II, 351). Le présent exemplaire est cité par Willems : « Vendu mar. bl. (Bauzonnet) 100 frs. Yemeniz ». « Cet ouvrage, rempli de traits satiriques, mais cependant très propre à faire connaître le gouvernement de Venise, déplut au Sénat, qui s’en plaignit à la cour de France ; on prétend même que l’auteur fut enfermé à la Bastille » (Michaud, Biographie universelle, 36). « Le lieutenant-général de police d’Argenson écrivait au ministre, le 24 février 1700 : ‘J’ai parlé au syndic des libraires, touchant ‘l’Histoire du gouvernement de Venise’, par le sieur Amelot de la Houssaye, et j’ai donné ordre, en exécution de celui dont il vous a plu de m’honorer, qu’on fit une perquisition exacte dans toutes les boutiques. Je savais qu’il était du nombre des livres défendus, et depuis trois ans plusieurs exemplaires de cet ouvrage ont été supprimés de mon ordonnance ». « Cet ouvrage fit beaucoup de bruit lorsqu’il parut, et le sénat de Venise, l’ayant qualifié de séditieux, le condamna au feu… On en a une traduction française sous le titre d’’Examen de la liberté originaire de Venise’, par Amelot de la Houssaye, qui y a joint la traduction d’une harangue latine de Louis Helian, contre les Vénitiens, prononcée en 1510, le tout imprimé sous la date de Ratisbonne, 1677, in-12 » (Brunet). Précieux exemplaire de cet ouvrage politique condamné au feu des sa publication, finement relié en maroquin bleu nuit par Trautz-Bauzonnet, cite par Willems. Provenance : Bibliothèque du Duc de Chartres et collection Yemeniz (ex libris).
Chez Frédéric Léonard, à Paris 1677, Fort in-12 (7,5x13,8cm), (26) 550pp; (2) ; 237pp; (3) ; (12) 211pp. (39), relié.
Edition en partie originale, rare, bien préférable à l'originale de 1676 qui ne contient que la première partie ; celle-ci se trouve donc considérablement augmentée par des pièces majeures. Un frontispice représentant la place Saint-Marc de Venise. L'édition de 1677 contient 3 titres pour chaque partie plus un titre ajouté résumant le tout ; on s'apercevra aisément qu'on trouve très rarement réunies ces trois parties dans les bibliothèques (voir Oxford, Leeds...), et qu'elles apparaissent le plus souvent séparément. Sans doute y eut-il plusieurs éditions à cette date de 1677, dont seule celle-ci contient les trois parties. Par ailleurs cette édition à la sphère porterait à croire qu'elle fut imprimée ailleurs ; la troisième partie porte Ratisbone comme lieu d'édition et Jean Aubry pour éditeur. Cette partie contient la Harangue de Louis Helian, Ambassadeur de France sous Louis XII. Reliure enplein veau glacé brun d'époque. Dos à nerfs muet orné de roulettes à froid sur les coiffes et les nerfs. Filets à froid sur les plats. Bon exemplaire. Plus qu'une histoire de Venise, il s'agit d'une étude critique de ses institutions et de ses lois. Le livre fut fort mal reçu à Venise où on le brûla, les relations diplomatiques avec la France s'envenimèrent (Amelot de la Houssaye fut secrétaire d'ambassade à Venise), et le roi de France fut plus ou moins contraint de livrer l'auteur à la Bastille (pour six jours) pour satisfaire Venise. Le supplément étudie et conte les différends qu'eut la République avec le pape Paul V. La troisième partie du livre est une traduction d'un livre de Fra Paolo. La Harangue de Louis Hélian fut prononcée en 1510 devant l'empereur Maximilien, elle accuse très vertement la république de Venise de nombreux maux. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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chez Frederic Leonard, Paris, 1677. In-24, 3 parti in 2 volumi, p. pergamena coeva (antiche scritte a penna ai risg.), ogni parte con proprio frontespizio con xilografata una sfera + un frontespizio generale con titolo completo. L'opera è così composta:- Ia Parte (mm. 130x75), p. pergam. con unghie, bella antiporta figurata che rappresenta anche la piazza San Marco, di pp. (24, inclusi i due frontesp.),550,(36, inclusi l'Indice dei capitoli e delle materie).- IIa e IIIa Parte (mm. 125x70), p. pergam., contenente il "Supplément", di pp. 237,(3) e l' Examen de la liberté originaire de Venise traduit de l'Italien. Avec une Harangue de Louis Hélian, Ambassadeur de France contre les Vénitiens, traduite du Latin, Ratisbonne, chez Jean Aubri, 1677, di pp. 211,(3). "Mancano frontespizio e prime 6 cc.nn. (dedica e prefazione)" della terza parte, qui in fotocopia.Più che una storia di Venezia, questo resoconto contiene importanti rivelazioni sulla politica del governo veneziano ed è uno studio critico delle sue istituzioni e delle sue leggi. L'opera provocò indignate proteste da parte dell'ambasciatore veneziano Giustiniani e l'autore, che era stato segretario dell'ambasciata francese a Venezia, fu rinchiuso nella Bastiglia, per cercare di soddisfare la Serenissima. Il Supplemento studia e racconta le controversie che la Repubblica ebbe con Papa Paolo V. La terza parte, con remarques historiques sur le traité de la liberté de Venise, contiene anche l'arringa di Louis Hélian, pronunciata nel 1510 davanti all'imperatore Massimiliano, che accusa aspramente la Repubblica veneziana di tanti mali. Per aver svelato i misteri del governo della Serenissima e le cause della sua decadenza, l'autore ebbe naturalmente parecchie noie con la censura che non ne ostacolarono però il successo, anche internazionale: l'opera fu infatti tradotta in varie lingue.Rara "seconda edizione", in parte originale, di certo preferibile alla prima del 1676 che contiene solo la prima parte. Alla data del 1677 l'opera fu pubblicata più volte ma solo questa ediz. è completa delle tre parti.Cfr. Cicogna, nn. 1092 - 1093 per la ns. ediz., le ristampe e la traduz. in italiano in cui precisa: Non era mancato ingegno al sig. d'Amelot (dice Foscarini) per guidare ad ottimo segno il suo Trattato sulla Repubblica di Venezia: ma due cose lo guastarono, l'animo avverso alla città ns., e il soverchio raffinamento dell'autore. Il Langlet dice che l'opera dell'Amelot è un poco troppo satirica e che l'Amelot era in collera co' i Veneziani quando l'ha scritta - Lozzi,II, n. 5865 per le varie ediz., a partire dal 1676. Amelot de la Houssaye, famoso pubblicista francese, nato a Orléans nel febbraio 1634, morto a Parigi l'8 dicembre 1706, fu prima segretario dell'ambasciata a Venezia, e poi si dedicò allo studio della storia, della morale e della filosofia.Pagine lievem. ingiallite per la qualità della carta; solo secondo vol. con aloni intercalati nel t. ma complessivam. buon esemplare.