Paris, Gallimard, 1959, 1 volume, in-12, relié, LXXV-1283 p.. Volume n° 121 de la "Bibliothèque de la Pléiade". Texte établi et annotés par Marcel Adéma et Michel Decaudin, préface d'André Billy, gravures sur bois in texte (reproductions) notes, bibliographie et index des textes en fin de volume. Reliure éditeur, plein chagrin marron foncé, filets dorés et pièce de titre verte au dos, tête orangée, jaquette, rhodoïd et emboîtage présents.
Reference : 10677
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Yves Oziol
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Editions Hatier 1951 1951. Victor Hugo - Œuvres Poétiques Choisies Tome II / Les Classiques Hatier 1951
Editions Hatier 1950 1950. Victor Hugo - Œuvres Poétiques Choisies (Tome 1) / Les Classiques Hatier 1950
Bon état
1935 1935. Lamartine - Chefs-D'Œuvres Poetiques / Les Classique Pour Tous nº292 - 1935
«Alphonse de Lamartine, de son nom complet Alphonse Marie Louis de Prat de Lamartine, né à Mâcon le 21 octobre 1790 et mort à Paris le 28 février 1869 est un poète, romancier, dramaturge français, ainsi qu'une personnalité politique qui participa à la Révolution de février 1848 et proclama la Deuxième République. Il est l'une des grandes figures du romantisme en France» Série complète en quatre volumes : Premières méditations poétiques avec des commentaires, La mort de Socrate, 267pp. Hachette 1900 - Recueillements Poétiques, épîtres et poésies diverses, 374pp, Hachette 1888 - Nouvelles méditations poétiques, avec commentaires. Le dernier chant du pèlerinage d'Harold, chant du sacre, 376pp, Hachette 1900 - Harmonies poétiques et religieuses, 408pp,Hachette 1900 volumes in8, 18x11, reliure demi cuir, très bel état de l'ensemble. "Harmonies poétiques et religieuses" est un recueil de poèmes écrit par le poète français Alphonse de Lamartine. Ce recueil a été publié en 1830 et fait partie des œuvres littéraires les plus importantes de Lamartine. Les "Harmonies poétiques et religieuses" sont caractérisées par leur ton méditatif et religieux. Lamartine, qui était un écrivain romantique, y aborde des thèmes tels que la nature, la foi, la méditation, la réflexion sur la vie et la mort, et l'aspiration spirituelle. Le recueil exprime une sensibilité religieuse profonde et une quête de sens existentiel. Le poème "La Mort de Socrate" a été écrit par le poète français Alphonse de Lamartine (1790-1869). C'est l'un de ses poèmes les plus célèbres et a été publié dans son recueil "Méditations poétiques" en 1820. Ce poème évoque le moment de la mort du philosophe grec Socrate, qui est souvent considéré comme l'un des fondateurs de la philosophie occidentale. La mort de Socrate est un sujet fréquemment abordé dans l'art, la littérature et la philosophie, car elle symbolise le courage de Socrate face à la condamnation à mort injuste, ainsi que sa réflexion philosophique sur la nature de l'âme et de la vie après la mort. Lamartine, dans son poème, décrit le calme et la sérénité de Socrate au moment de sa mort, mettant en avant la noblesse de l'âme et la force de la philosophie. Le poème célèbre la figure de Socrate en tant que modèle de sagesse et de dignité, même face à la sentence de boire de la ciguë, qui était une méthode d'exécution en Grèce antique. La "méditation poétique" est une forme de poésie qui se caractérise par son ton réfléchi, méditatif et introspectif. Ce genre poétique se concentre souvent sur des sujets profonds, tels que la nature, l'amour, la spiritualité, l'existence humaine, la beauté et la signification de la vie. Les méditations poétiques visent généralement à susciter une réflexion profonde et à provoquer une réponse émotionnelle chez le lecteur. Les méditations poétiques se distinguent par leur rythme, leur langage et leur structure, qui favorisent la contemplation, l'introspection et la spiritualité. Ces poèmes peuvent être courts ou longs, et ils sont souvent écrits en vers, bien que certaines formes de méditations poétiques puissent également être en prose. ref/267
Joachim du Bellay (1522-1560) est considéré «comme un des plus beaux ornements de son siècle, réputation qu’il justifie pleinement. Par sa sensibilité même, autant que par son pessimisme, Joachim du Bellay introduit dans la poésie française une source nouvelle d’inspiration». Les Regrets et autres Œuvres poétiques. Paris, Federic Morel, 1558. Petit in-4 de (4) ff., 46 ff. Réglé. Edition originale. - Le Premier Livre des Antiquitez de Rome, contenant une generale description de sa grandeur... Paris, Federic Morel, 1558. 13 ff. et (1) f. de privilège. Edition originale. - Discours au Roy sur la Treve de l’an MDLV. Paris, Federic Morel, 1559. (6) ff. Edition originale avec titre de relais. - Entreprise du Roy-Daulphin pour le tournoy, sous le nom des chevaliers advantureux. A la Royne, & aux Dames. Paris, Federic Morel, 1559. (14) ff. Edition originale avec titre de relais. - Tumulus Henrici Secundi Gallorum Regis Christianiss. Paris, Federic Morel, 1559. (14) ff. Edition originale. - Divers Jeux rustiques, et autres œuvres poetiques. Paris, Federic Morel, 1559. (76) ff. Le Privilège est du 17 janvier 1557. Première édition avec titre de relais. - Hymne au Roy sur la Prinse de Calais. Paris, Federic Morel, 1559. (6) ff. Edition originale avec titre de relais. - Epithalame sur le mariage de tres illustre prince Philibert Emanuel, duc de Savoye, et tres illustre princesse Marguerite de France, sœur unique du Roy, et duchesse de Berry. Paris, Federic Morel, 1559. (14) ff. Edition originale avec titre de relais. - Deux Livres de l’Enéide de Virgile, a scavoir le quatrieme, et sixieme, traduicts en vers françois par I. du Bellay Angevin. Paris, Vincent Sertenas, 1560. (73) ff., (1) f. Edition originale à la rarissime adresse de Vincent Sertenas. - Louange de la France et du Roy tres chrestien Henry II. Ensemble un discours sur la poésie, Au Roy. Paris, Vincent Sertenas, 1560. (8) ff. Edition originale à la rarissime adresse de Vincent Sertenas. - Elegie sur le trespas de feu Ioach. Du Bellay Ang. Par G. Aubert de Poictiers, Advocat en la Court de Parlement de Paris. Paris, Federic Morel, 1560. (6) ff., le dernier blanc. Ensemble onze éditions originales ou premières éditions reliées en 1 volume in-4, réglé; plein maroquin vert orné d’un décor doré à la fanfare de Hardy, l’un des illustres relieurs du Second Empire. 220 x 152 mm.
Formidable recueil réunissant en édition originale des œuvres littéraires capitales telles que Les Regrets ou Le Premier Livre des Antiquitez de Rome à des œuvres de Du Bellay d’une si grande rareté que Tchemerzine ne les a jamais vues: Louange de la France ou Deux Livres de l’Enéide chez Vincent Sertenas. Quant à l’Epithalame de 1559, Pierre Berès écrivait il y a bien longtemps que cette originale n’était connue qu’à deux exemplaires. Joachim du Bellay (1522-1560) appartenait à l’illustre famille qui, outre plusieurs capitaines, diplomates et mémorialistes, donna, en ce même XVIe siècle: Guillaume du Bellay, sire de Langey, homme de guerre, diplomate et historien; le cardinal Jean du Bellay né en 1492, mort le 16 février 1560, ambassadeur et humaniste, l’un des patrons du Collège de France; et leur frère Martin, lieutenant général de la Normandie, mort à Glatigny en 1559, oncles tous trois de Joachim. Vers 1546, le jeune Joachim étudia le droit à Poitiers. Là, il se lia avec l’humaniste Muret et avec quelques poètes latins et français, comme Jean de La Péruse, Salmon Macrin, etc. Mais la rencontre de Jacques Peletier en 1546, celle de Ronsard en 1547 comptèrent davantage dans l’éveil de sa vocation poétique. Il alla avec le dernier se mettre, à Paris, sous la direction de Dorat, principal du collège de Coqueret. Dans ce collège, à vrai dire assez obscur, il eut la joie de découvrir de jeunes gentilshommes qui, négligeant la Cour où leur naissance leur aurait permis de briller, se consacraient avec passion à l’étude des Anciens et surtout des Italiens. Autour de Ronsard, ils s’imposaient la tâche de préparer une révolution poétique. Son œuvre poétique, comme son existence se partage entre deux époques, que sépare l’une de l’autre le séjour à Rome de 1553 à 1557, dont il semble être revenu transformé. Comme l’a souligné G. Gadoffre,«le dépaysement, le contact avec une société cosmopolite et une administration internationale, le tête-à-tête avec l’Histoire, avec une Antiquité autre que celle des livres, tout a contribué à remettre en question un certain nombre d’assurances et de comportements acquis». Le jeune poète de 1549 appelait à la création d’une grande littérature nationale et justifiait les rêves d’une translatio imperii au profit de la monarchie française par un éloge de la France, éloquent et emporté comme il sied à une péroraison, dans lequel culminait la Deffence. L’auteur mûri de 1558-1559 avait pris conscience d’un large horizon européen, sa réflexion politique, moins approximative, s’ancrait dans la considération des «quatre estats du Royaume de France», et il avait trouvé sa voix – ou plutôt ses voix, car il en cultiva plus d’une. En dépit d’une santé fragile et de déceptions qui semblent avoir souvent été son lot, Du Bellay a constamment fait preuve d’énergie. En une dizaine d’années à peine, il a composé, en français et en latin, une œuvre poétique abondante et diversifiée, constamment novatrice: il a été l’auteur du premier manifeste littéraire des lettres françaises, du premier recueil de sonnets amoureux français, du premier recueil d’odes lyriques, le traducteur génial de Virgile; il a élargi de façon décisive le registre du sonnet dans les Antiquités et dans les Regrets, il s’est fait l’un des meilleurs poètes néolatins d’Europe, puis s’est métamorphosé enfin en poète politique de tout premier plan. Il ne fut pas que le brillant second de la Pléiade, dans l’ombre de Ronsard; il fut l’un des plus grands poètes français, l’un des plus novateurs. Du Bellay fut, lui aussi, autrement que Ronsard, ce poète qu’appelait en 1549 la Deffence et illustration, « qui me fera indigner, apayser, ejouyr, douloir, aymer, hayr, admirer, etonner, bref, qui tiendra la bride de mes affections, me tournant ça & la à son plaisir». Admirable prosateur, d’une souplesse sans égale en son temps, poète aux styles divers en latin et en français, il n’en possède pas moins un timbre reconnaissable entre tous, une vivacité du phrasé, une netteté de la diction, qui confèrent à son œuvre une unité incontestable. Si certains de ses poèmes, notamment dans Les Regrets, ont constamment trouvé des lecteurs, non sans malentendu parfois, et si, sans cesse repris dans les anthologies et proposés à l’admiration par l’école, ils hantent les mémoires, Du Bellay reste, selon la formule de G. Gadoffre, «un écrivain en partie méconnu». Du Bellay est considéré comme un des plus beaux ornements de son siècle, réputation qu’il justifie pleinement. «S’il est loin d’avoir la puissance de Ronsard, et, disons, sa richesse et sa variété, Du Bellay paraît plus spontané dans l’expression des sentiments. Par sa sensibilité, Joachim du Bellay introduit dans la poésie française une source nouvelle d’inspiration.» Superbe exemplaire, entièrement réglé, pur et à grandes marges, provenant de la bibliothèque B. Delessert (1912, n°221) et Pierre Louys (1930, n°179).