Œuvre originale en couleurs tirée à 750 exemplaires ainsi de 50HC signés au crayon par VANCE.Dargaud-Vance /Van Hamme Bleu cobalt 1992.Petite pliure angle inférieur droit sinon bon exemplaire
Reference : 8560
Charbonnel
M. Sylvain Charbonnel
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1889 Paris, Collection Alphonse Lemerre, Maison Quantin, 1889. Deux volumes in-8 (167 X 233 mm) demi-maroquin bleu marine à coins, filet doré sur les plats, dos cinq nerfs perlés, compartiments entièrement ornés aux petits fers, deux guirlandes dorées en queue, auteur, titre et tomaison dorés, date en queue, tête dorée, plats et dos de la couverture conservés (V. CHAMPS). Tome I : faux-titre, frontispice, titre imprimé en rouge et noir orné d'une vignette, X pages, (1) f., 249 pages, 5 planches, (1) f. de table ; Tome II : faux-titre, titre imprimé en rouge et noir, 256 pages, 5 planches, (2) f. de table et marque de l'imprimeur.
ÉDITION illustrée d'un PORTRAIT de l'auteur dessiné et gravé à l'eau-forte par Gaujean et de 10 PLANCHES hors-texte gravées à l'eau-forte par Gaujean d'après Albert Dawant, ainsi que d'en-têtes, lettres ornées et culs-de-lampe par Emile Mas d'après Sébastien Leclerc. Tirage limité à 1 000 exemplaires numérotés sur vélin à la Cuve (n°576) ; il a été tiré en outre 100 exemplaires réimposés au format in-quarto. (VICAIRE, VII, 1055-56). SUPERBE EXEMPLAIRE, dans une reliure de belle facture et en PARFAIT ÉTAT de Victor CHAMPS, au dos finement orné et très décoratif. FINE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
Phone number : 06 21 78 12 79
1932 Paris, Calman-Lévy, 1932. In-12 (134 X 194 mm) broché ; 252 pages.
ÉDITION ORIGINALE. De la collection "Notre vieux Paris". UN des 200 EXEMPLAIRES numérotés sur vélin du MARAIS (n°3), seul tirage sur beau papier. Exemplaire broché, non coupé, à l'état de neuf. FINE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
Phone number : 06 21 78 12 79
Reference : 5432
Deux importants volumes contenants 29 theses medicales datant du tout debut XIX em siecle, in 4 carré , reliés demi veau dos lisses, decorés pas de pages de titres ni de tables , les theses s'enchainenet les unes aux autres : pas de pagination continue. A Paris , imprimerie Didot Jeune , pour la majorité , photos sur demande
envoi de J.M. Freteau à Mr Perdreau Envoi de Mr LAENNEC : " A mr PERDREAU comme un temoignage d'estime et d'amitié"
Plaquette petit in-4 (165 × 110 mm) de 8 pages (la dernière, non chiffrées, contenant la permission d’imprimer en date du 17 décembre 1622) ; maroquin rouge, dos à nerfs, entrenerfs ornés de fleurs de lys, fer ex-libris gravé par Baticle frappé sur le premier plat, fleurs de lys aux angles, dentelle intérieure, filet sur les coupes, coiffes guillochées, tranches dorées (Masson-Debonnelle).
Édition originale. Brève mais précise description des festivités organisées à Lyon le 11 décembre 1622 à l’occasion de l’entrée de Louis XIII et d’Anne d’Autriche, présents dans la ville dès le 6 décembre : un événement qui sanctionne la fin des guerres de Religion et la pacification définitive du royaume. Après la signature du traité de Montpellier en octobre 1622, Louis XIII annonce son arrivée à Lyon. L’entrée royale est l’occasion de réaffirmer la fidélité au roi et d’obtenir des privilèges. La ville se prépare et dépense sans compter l’équivalent du budget annuel. Des ordonnances sont prises pour chasser ou enfermer les mendiants, la circulation est interdite ou canalisée. Les bourgeois sont sommés d’accrocher leurs plus belles tapisseries aux fenêtres, et douze monuments éphémères – arcs de triomphe, fontaines, pyramides ou portiques – sont répartis sur le parcours. Le 11 décembre 1622, Louis XIII entre donc dans une ville idéalisée et aux décors somptueux.L’entrée solennelle, sous Louis XIII, est inséparable de l’œuvre de pacification du royaume et de ce que l’on a pu appeler le « premier absolutisme ». Les prises d’armes des grands et de la reine mère, les soulèvements répétés des protestants dans le Midi de la France contrai- gnirent le jeune Louis XIII à entreprendre plusieurs expéditions militaires en province. Pendant plus de quinze ans il parcourut ainsi le royaume. En 1614, il effectua un premier voyage dans l’Ouest. 1615 le vit en Guyenne, 1619 en Touraine. En 1620, il repartait dans l’Ouest guerroyer contre sa mère et poussait jusqu’en Béarn pour y faire appliquer l’édit de Nantes au profit du catholicisme. Les nécessités de la guerre ouverte contre les protestants révoltés l’appelèrent bientôt de nouveau en Guyenne (1621), puis en Languedoc (1622). Des sièges difficiles marquèrent ces deux voyages, et notamment ceux de Montauban et de Montpellier, dont la prise et le traité qui y fut signé en octobre 1622 inaugurèrent une période de calme relatif. Le retour de Louis XIII dans sa capitale après cette dernière campagne fut triomphal. Pour célébrer la victoire des armées royales, les villes situées sur le passage du monarque rivalisèrent d’empressement à protester de leur fidélité et de leur obéissance dans des rituels festifs qui offraient à Louis XIII le spectacle de sa force et de sa puissance. Figures et devises, tableaux et harangues y servaient à emblématiser un pouvoir royal vainqueur, conquérant, dont les conquêtes mêmes légitimaient l’exer- cice autant que le principe de succession héréditaire qui avait porté le jeune roi sur le trône. Cf. Marie-Claude Canova-Green, op. cit. Exemplaire réglé et grand de marges, finement relié par Masson-Debonnelle. Les plats portent le fer ex-libris gravé par Baticle pour le célèbre pyrotechnicien et bibliophile Désiré Ruggieri (1817-1885) : il montre un artificier vêtu à la mode italienne du xvie siècle allumant une pièce pyrotechnique, accompagné du monogramme entre- lacé « DR ». Provenance : Joseph Renard (1822-1882), biblio- phile lyonnais, avec son ex-libris. – Désiré Ruggieri (1817-1885), fer frappé sur les plats après l’acquisition de l’exemplaire Renard (ne figure pas dans le catalogue de la vente Ruggieri). Références: M.-C. Canova-Green, «Révolte et imaginaire: le voyage de LouisXIII en Provence (1622) », in Dix-septième siècle, 2001/3 (no212),p.429-439.– S.Charléty, «Le voyage de LouisXIII à Lyon en1622. Étude sur les relations de Lyon et du pouvoir central au début du xviie siècle (1595-1622)», in Revue d’histoire moderne et contemporaine, tome 2, no 4, 1900, pp. 345-367.
L’entrée de Louis XIII à Toulouse en novembre 1621. Toulouse, R. Colomiés, 1622.Petit in-8 de (6) ff., 146 pp., (1) f. pour l’Avis au lecteur. Légère mouillure sans gravité sur le titre. Vélin ivoire souple, dos lisse avec le titre manuscrit. Reliure de l’époque. 167 x 110 mm.
Rarissime première et unique édition de la relation de la fête somptueuse offerte par la ville de Toulouse en novembre 1621 à Louis XIII, avec la description précise des devises et arcs de triomphe. L’exemplaire est bien complet de l’ultime feuillet d’Avis au lecteur qui manque parfois; l’auteur y remercie «le Sieur de Boissière, qui outre la part qu’il a au dessein de cette entrée, est particulièrement autheur de ce que vous avez veu des devises». «Le chef-d’œuvre décoratif de Chalette et son titre de gloire, sinon le plus sérieux, du moins le plus populaire, a été la première entrée de Louis XIII à Toulouse, au mois de novembre 1621 [...] Cette entrée se fit après la levée du siège de Montauban, et au milieu de circonstances politiques fort tristes qui ne semblaient guère favorables à l’enthousiasme. Les hôpitaux de Toulouse étaient encombrés de blessés évacués par l’ambulance royale de Piquecos, et la ville, épuisée par les frais de la guerre et par une longue et douloureuse épidémie, se voyait contrainte à un emprunt pour subvenir aux dépenses de ses pompes officielles. Le roi, consulté sur la nature de la réception qu’on devait lui faire, demanda à être accueilli avec le même cérémonial que Charles IX en 1565 [...] L’imagination des quatre docteurs, à qui les capitouls avaient confié l’invention du projet d’entrée ainsi que la rédaction des devises polyglottes en prose et en vers, Charles de Catel, Jean d’Allard, Jean Dufour et François de Boissière, devança l’adulation du grand siècle et l’hyperbole célèbre du Roi-Soleil, en conviant l’univers sidéral, planètes et constellations, à chanter les louanges de Louis XIII [...]. Au moment où se faisaient ces préparatifs, l’armée royale était encore occupée au siège de Montauban, et les capitouls avaient compté sur une entrée triomphale. Les événements, comme on le sait, démentirent ces espérances. Le roi, après s’être dédommagé, par quelques faciles victoires, de son échec devant la capitale des protestants méridionaux, arriva à Toulouse sans bruit, le 15 novembre, avant que les magnifiques apprêts fussent terminés. On obtint de Sa Majesté quelques jours de délai, afin de ne pas renoncer entièrement à la fête, et, le dimanche 24 novembre, Louis XIII sortit de la ville en carrosse, sans aucun appareil, pour aller prendre place à la galerie de Saint-Roch, voir défiler toutes les corporations de Toulouse, puis entrer solennellement lui-même, à cheval, constellé de pierreries, en parcourant son itinéraire astrologique [...] Il n’a pas été conservé de dessin de toutes ces architectures légères, quoiqu’il fût projeté, dans le Conseil de ville, d’en publier les planches; mais la description qui en a été officiellement imprimée en 1622, par les soins du Parlement et des capitouls permet de s’en faire une idée assez complète et révèle une grande analogie avec l’entrée de Louis XIII à Paris. Toutes ces magnificences obtinrent grand succès parmi la foule d’étrangers que l’entrée royale avait attirés à Toulouse. Le chroniqueur officiel de la cérémonie, M. Allard, termine sa description par ces lignes: ‘Le sieur Chalette mérite un trait de plume pour les excellents traits de pinceau qu’il donna aux Tableaux desquels cette entrée estoit embellie; il a la main si heureuse, et si parfaicte en son art, que ses ouvrages semblent dignes d’estre avouez de la Nature’». (Revue de Toulouse, 1869, pp. 243-249) «Le Sieur Alard donne au public cet ouvrage, où il dit que la plupart des vers étaient du sieur de Catel & de lui; les emblèmes du Sieur Dufour, & les tableaux du fameux Chalet». Superbe exemplaire, très pur, conservé dans sa première reliure en vélin souple de l’époque. L’ouvrage s’avère d’une très grande rareté. (Brunet, Supp., I, 18: «volume fort rare» - Catalogue Ruggieri, 1873, n° 423, pour un exemplaire en reliure moderne: «Livre rare et curieux»). Nous n’avons pu localiser aucun exemplaire sur le marché public depuis le début des relevés.