in 4 reliure d’éditeur demi-chagrin vert,titre doré,fers spéciaux à froid en long, percaline verte décorée à froid avec titre doré, sur le premier plat,semeuse à froid sur le deuxième plat 316 pages,tranches rouges nombreuses illustrations dans et hors-texte.Librairie Larousse 1922 bon exemplaire
Reference : 6344
Charbonnel
M. Sylvain Charbonnel
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Edition originale de l’un des plus beaux livres de botanique du XVIIIe siècle, illustré de 472 planches à pleine page coloriées à la main de Nicolas-François Regnault (1746-c.1810) et de Geneviève de Nangis Regnault. Paris, chez l’auteur, 1774. 8 volumes in-folio de : I/ (2) ff. dont une page de titre en couleurs et une introduction à la botanique, 3 planches en couleurs numérotées hors texte, 1 deuxième p. de titre calligraphiée à la main à l’encre noire, 60 planches en couleurs, 60 pp., (1) p. de table manuscrite. Soit un total de 63 pl. en couleurs pour le tome 1. II/ (1) f. de titre en couleurs non relié et plié, (1) f. de titre manuscrit, 60 planches en couleurs, 60 pp., (1) p. de table manuscrite ; III/ (1) f. de titre manuscrit, 60 planches en couleurs, 60 pp., (1) p. de table manuscrite ; IV/ (1) f. de titre manuscrit, 60 planches en couleurs, 60 pp., (1) p. de table manuscrite ; V/ (2) ff. dont 1p. de titre en couleurs et 1 deuxième p. de titre calligraphiée à la main à l’encre noire, 55 planches en couleurs, 55 pp., (1) p. de table manuscrite, (1) f. de table ; VI/ (2) ff. dont 1 p. de titre calligraphiée à la main à l’encre noire et 1p. de titre en couleurs, 60 planches en couleurs, 60 pp., (1) p. de table manuscrite ; VII/ (1) p. de titre en couleurs, 60 planches en couleurs, 60 pp., (1) p. de table manuscrite ; VIII/ (2) ff. dont une page de titre en couleurs et un avertissement, 54 planches en couleurs, 54 pp., (1) p. de table manuscrite, (1) p. de table, 12 pp. de table des maladies. Soit un total de 6 titres en couleurs et de 472 planches à pleine page coloriées. Relié en plein vélin vert, petites étiquettes sur la partie centrale des plats portant les numéros de tomes manuscrits à l’encre, dos à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges. Qq. restaurations. Reliure de l’époque. 485 x 360 cm.
Edition originale de l’un des plus beaux livres de botanique du XVIIIe siècle, illustré de 472 planches à pleine page coloriées à la main de Nicolas-François Regnault (1746-c.1810) et de Geneviève de Nangis Regnault. Blunt & Stearn, p.171 ; Johnston 517 ; Dunthorne 256 ; Great Flower Books (1990), p.131 ; Nissen BBI 1600 ; Pritzel 7475 ; Stafleu & Cowan 8810 ; Soultrait, 18th century 118. Blunt écrivait de ce livre : « Perhaps the most impressive French botanical book of the period is Francois Regnault’s La Botanique with nearly five hundred hand-coloured etchings. Many of these plates are the work of Genevieve de Nangis Regnault. The book deals with useful and decorative plants, and the author engagingly described the potato ‘as possibly the only good thing that ever came out of America’». Peintre, dessinateur, et graveur, Nicolas-François Regnault composa La Botanique avec l’aide de sa femme, Geneviève, qui dessina, grava et coloria la très grande majorité des planches. « Mme Regnault pose avec délicatesse les couleurs comme en témoignent les planches consacrées à des fleurs aux fins coloris comme le chèvrefeuille, qui orne aussi la guirlande de la page de titre, ou le laurier-rose » (Pinault Sorensen, Le Livre de botanique, 2008, p.70). « Les planches de cette collection continuent de se distribuer depuis deux ans avec la plus grande exactitude, & à la satisfaction de tous ceux qui veulent prendre une connaissance utile, commode & précise des plantes en usage dans la Médecine & dans les Arts. Les soins que se donnent M. Regnault pour présenter ces plantes avec leurs couleurs, leurs ramifications, leurs développemens ne peuvent que contribuer à nous familiariser avec ces plantes, & à nous les faire reconnaitre au premier aspect. Des notices rédigées avec clarté & puisées dans les meilleures sources accompagnent chaque plante & nous instruisent des qualités physiques que le dessin ou la couleur ne peut rendre, telles que l’odeur, la faveur, les propriétés ou les vertus de la plante. La fidélité avec laquelle M. Regnault s’est acquitté de ses engagemens envers ses premiers souscripteurs, doit lui mériter la confiance du public, & l’accueil le plus favorable pour une collection qui devient de jour en jour plus riche, plus précieuse & plus utile. Il parait tous les mois cinq plantes nouvelles. Le prix de chaque planche est de 1 liv. 4 f. pour les souscripteurs. On peut s’abonner pour une année entière, moyennant 72 liv. aux adresses ci-dessus indiquées ». Outre la liste des plantes à usage médicinal, l’ouvrage répertorie également les plantes destinées à la gastronomie ou à la pratique des arts. Ce travail considérable demanda 12 années de travail au couple pour achever l’ouvrage. L’objectif de ses auteurs était de produire un traité de botanique à usage pratique, d’où l’inclusion d’un « Tableau des maladies » expliquant comment chaque plante devrait être utilisée contre chaque maladie, qu’il s’agisse de la migraine, de l’insomnie, du vertige, de l’apoplexie ou même de l’ivresse. Superbe exemplaire très grand de marges de ce magnifique ouvrage de sciences naturelles, bien complet de ses 472 estampes aquarellées, conservé dans sa reliure uniforme en vélin vert de l’époque.
«Il n’existe point de collection dans laquelle se trouvent réunies autant de plantes de France et surtout des figures dont l’exécution soit aussi satisfaisante». Paris, chez l’auteur, 1808-1809. 4 tomes reliés en 4 volumes petit in-4 de: I/(1) f., vi pp., xxviii, (82) ff., 94 planches; II/(1) f., (114) ff., 114 planches; III/(1) f., 93 ff. texte et 92 pl.; IV/(1) f., (99) ff., 99 pl, (6) ff. Soit un total de 399 planches lithographiées (sur 400). La planche «Pervenche grande» qui devait se trouver dans le tome III a été placée dans le tome II et la planche «Narcisse jonquille» (p. 265) n’a jamais été insérée dans le même tome III. Reliés en maroquin rouge à grain long de l’époque, large roulette dorée encadrant les plats, dos à petits nerfs ornés aux mille points, roulette dorée sur les coupes, roulette dorée intérieure, gardes et doublures de tabis bleu, tranches dorées. Reliure de l’époque signée de Simier. 257 x 164 mm.
Édition originale et premier tirage de ce célèbre ouvrage orné de 399 planches gravées et imprimées en couleurs d’après les dessins de l’auteur, représentant les fleurs et les plantes de la France. Graesse, Trésor de livres rares, 454; Brunet, III, 517; Stafleu 579; Dunthorne 211; Nissen 989. «L’ouvrage a pour but de faire connaitre par une figure imprimée en couleur et de grandeur naturelle toutes les plantes qui croissent naturellement sur le sol de la France et qui s’y trouvent naturalisées; donner une description exacte du caractère général de la plante et de ce qu’elle offre de particulier à l’observateur; décrire ses usages dans les arts, en médecine, dans l’économie rurale et domestique, dans les jardins potagers ou dans les parterres; offrir enfin la réunion des procédés les plus généralement suivis pour la cultiver avec succès; ce but, l’auteur l’a bien rempli. Ce n’est pas seulement pour les botanistes qu’il a écrit, assez d’autres ouvrages pourraient leur offrir des descriptions et des figures plus ou moins satisfaisantes; mais l’amateur éclairé, celui qui faisant de la botanique une occupation propre à charmer ses loisirs, ne veut point acheter un grand nombre d’ouvrages très dispendieux et hors de son usage par la manière dont ils sont traités; cet amateur, soit simple particulier, soit même cultivateur dans un genre quelconque, trouvera dans l’ouvrage de M. Jaume de Saint-Hilaire toutes les notions qu’il peut désirer et qui peuvent l’intéresser, soit comme objet d’utilité, soit comme pur agrément: les figures peintes par l’auteur sur des individus vivans et exécutés sous ses yeux, laissent peu à désirer. Au reste, le succès qu’a obtenu l’ouvrage, tant en France que chez l’étranger, est une preuve qu’il n’est pas au-dessous du jugement que nous en portons. Si nous avons dit que cet ouvrage était particulièrement utile aux amateurs, nous n’avons pas voulu dire que le botaniste ne peut en retirer beaucoup d’utilité. Nous croyons au contraire, qu’il n’existe point de collection dans laquelle se trouvent réunies autant de plantes de France et surtout des figures dont l’exécution soit aussi satisfaisante.» (Esprit des Journaux Français et étrangers par une société de gens de Lettres, 1811). Le présent exemplaire appartient au tirage sur grand papier, dont la publication coûta deux fois plus cher que le tirage in-8. Cet ouvrage fut publié en 54 livraisons. Selon Stafleu, il y eut 2 tirages de cet ouvrage, l’un sur papier vélin, l’autre sur papier vergé, avec au total seulement 400 exemplaires imprimés. Il est illustré en premier tirage de 399 «small but exquisitely delicate plates of pure colour printing» (Dunthorne). Les 399 planches hors texte imprimées en couleurs ont été gravées au pointillé par Dubreuil et Veron. Chaque planche est accompagnée d'un texte donnant une description botanique, les indications de floraison, leurs dénominations étrangères, leurs cultures, et éventuellement leurs vertus médicinales. Elles sont, selon Arpad Plesch, de «charmantes et exquises planches de pure impression en couleurs ». Précieux exemplaire imprimé sur grand papier, particulièrement grand de marges, somptueusement relié en maroquin rouge de l’époque par Simier.
Fort rare exemplaire, très grand de marges (hauteur: 217 mm), conservé dans sa belle reliure en maroquin rouge de l’époque. À Paris, de l'Imprimerie royale, 1694. 3 volumes in-8 de: I/ 1 frontispice gravé, (10) ff., 562 pp., (10) ff.; II/ 1 frontispice gravé, 234 planches; III/ 1 frontispice gravé, pl. 235 à 451. Maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs ornés, coupes filetées, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure de l’époque. 217 x 135 mm.
Edition originale de l’ouvrage de botanique qui fonda la réputation de Tournefort, dans lequel celui-ci commence à exposer son système de classification. Nissen. Die Botanische buch-illustration, 1976; Pritzel 9423. Le premier volume contient : 1° les principes sur lesquels, suivant lui, il faut fonder les classes et les genres ; 2° la classification d'environ 10,000 plantes suivant ces principes. Les deux autres se compo- sent de 451 dessins faits par Aubriet, l'habile dessinateur qui avait accompagné Tournefort dans son voyage au Levant. Cette méthode fut approuvée par un grand nombre de scientifiques. Très importante illustration gravée sur cuivre : 3 titre-frontispices hors texte, soit une même composition gravée par Cornelus Vermeulen représentant le Jardin du roi, répétée trois fois avec mentions de tomaison différentes ; 451 planches hors texte de représentations botaniques d'après des dessins de Claude Aubriet ; 5 vignettes dans le texte dont une vue de jardin. Peintre d'animaux et de fleurs, Claude Aubriet (1651-1742) dessina les planches des Éléments de botanique (1694) et fut nommé peintre du Cabinet et du Jardin du roi en 1700. Il accompagna Tournefort dans son voyage en Asie mineure (1700-1702), dessinant ce que le naturaliste découvrait, et donna également des planches pour le Botanicon parisiense de Sébastien Vaillant (1727). Dans l’histoire de la botanique, encore considérée au début du XVIIIe siècle comme une science auxiliaire de la médecine, Tournefort apparaît comme le créateur d'une méthode de classification, claire et pratique, qui a connu en Europe, jusqu'à Linné, un vif succès. Il a fait largement progresser la notion de genre en botanique et, en son temps, a joui d'une très grande réputation. «N’oublions pas que les Éléments de botanique furent publiés en français, comme le Discours de la méthode, et que c’était là une innovation considérable. Aucun ouvrage précédent n'avait atteint cette perfection de présenter la somme des plantes connues, soit 700 genres et 9 000 espèces, en une méthode pratiquement utilisable par tous les botanistes amateurs. D'autant plus aisément que l'iconographie de 451 planches dues à Aubriet était également parfaite. Vraiment le génie de Tournefort a été de présenter avec une admirable simplicité une classification exhaustive. Classification qui, par sa nature et ses qualités mêmes, répondait à un besoin de l'époque, à un besoin de la pratique sociale du XVIIe siècle et du début du XVIIIe siècle. La pensée de Tournefort est étroitement liée à l'état de développement de la société : le problème est de déterminer les plantes pour utiliser leurs vertus. Tournefort était un savant digne du mot dans toute son acception. N'oublions pas qu'il avait lu, avidement, Descartes et que l'influence du philosophe fut sur lui profonde. Il s'est efforcé constamment de conduire par ordre sa pensée et en toute autonomie, avec le seul usage de la raison. Il y a aussi chez Tournefort, contrairement à ce que pensait Fontenelle, la croyance à un ordre préétabli, à des relations fixées définitivement entre les essences crées par Dieu et c'est à l'entendement de les découvrir. C'est ici tout le problème de la « liberté cartésienne » fondement de la science que Descartes voulait faire. Tournefort a posé d'une part la réalité objective des genres et des classes que découvre le naturaliste et, d'autre part, puisqu'ils sont connaissables, l'intelligibilité de leurs rapports. Sa conception posait que : ceux qui s'attachent par profession à la Médecine et à la Physique doivent au moins connaître les plantes qu'ils ordonnent tous les jours et celles qui renferment des phénomènes dignes de leur attention. La construction ne sera solide que si les fondements sont bien assurés. Il s'est employé à ce qu'ils le soient, fût-ce au détriment d'une souplesse et d'une profondeur dont le génie d'un John Ray se para. C'est précisément là, ainsi éclairé et circonscrit en de strictes limites, que Tournefort m'apparaît comme le fondateur d'une discipline, la Systématique. Nous avons affaire, avec Tournefort, à une espèce de sage fort érudit qui prononce des paroles pleines de simplicité, de bon sens et d'une assurance éclairée. Il veut la lumière et se montre satisfait du critère de la réussite pratique. C'est un réaliste dans le sens commun du terme et dans son sens philosophique. La pérennité et la fécondité de son œuvre répondent par ailleurs du bien-fondé de sa démarche. Selon que l'on mettra l'accent sur l'un ou l'autre aspect de ses travaux, les jugements seront partagés. Mais que Tournefort représentât une très belle et très pure figure du XVIIe siècle, nul ne le contestera.» Jean-F. Leroy. Précieux et superbe exemplaire dédicacé au roi Louis XIV revêtu d’un élégant maroquin rouge décoré de l’époque particulièrement grand de marges (hauteur: 217 mm contre 204 mm pour l’exemplaire Barbet relié par Chilliat décrit dans notre catalogue publié en 2019). Provenance: Grégoire, rue du Coq près du Louvre, n° 135 bis (étiquette).
Première grande pharmacopée française du XIXe siècle. Paris, chez l’auteur, 1807-8. 2 volumes in-4 de: I/ (2) ff. dont le faux-titre et le titre, viii pp., 266 pp., 72 planches coloriées à la maindont le frontispice gravé ; II/ (2) ff., 278 pp., 61 planches coloriées à la main, (1) f. d’errata. Les planches sont protégées par des serpentes. Illustré de 133planches gravées, aquarellées. Relié en demi-basane, dos lisses finement ornés, pièces de titre et de tomaison de maroquin vieux rouge, frottis sur les plats. Reliure de l’époque. 240 x 178 mm.
Edition originale de la première grande pharmacopée française du XIXe siècle. Pritzel 509; Graesse, Trésor de livres rares, VI, 160; Nissen BBI 1674; Stafleu-Cowan TL2 9496. Cet ouvrage est né de la collaboration de Joseph Roques, éminent médecin et botaniste, et de Jacques Grasset de Saint-Sauveur, aquafortiste, dessinateur et polygraphe prolifique. «M. Roque a fait précéder son travail d’un précis des diverses parties extérieures des plantes; c’est là qu’il examine successivement les racines, les tiges, les feuilles, les parties de la floraison, les organes sexuels [...]; et, nous le disons avec franchise, il est impossible de donner, sur ces différents objets, un aperçu plus méthodique, plus concis et plus clair. Une analyse succincte des méthodes particulières de Tournefort, de Linné et de Jussieu, vient après ces notions préliminaires. Pour ne pas se rendre coupable des mêmes défauts qui dégradent les ouvrages de ses prédécesseurs, nous avons remarqué avec plaisir aussi que M. Roques a proscrit sévèrement toutes les plantes dont l’expérience n’avait pas démontré rigoureusement les propriétés, et en a réhabilité quelques-unes qu’un examen léger et superficiel avait fait rejeter; et afin de mettre l’étude de ces plantes à la portée du plus grand nombre des lecteurs, M. Roques les a disposées par ordre alphabétique; l’auteur a eu soin, en même temps, de placer à la fin de son ouvrage deux tables dans lesquelles les plantes sont rangées d’après la méthode naturelle de Jussieu et d’après le système de Linné [...] Roques trace ensuite d’une manière précise et fidèle ses caractères extérieurs; il indique le lieu où elle se trouve, son analyse, ses propriétés, les diverses circonstances dans lesquelles on doit l’employer comme médicament, et signale les principes vénéneux qu’elle peut contenir; enfin chaque plante est accompagnée d’une figure coloriée, qui la rend avec une vérité et une fidélité frappantes. Du reste, la forme de l’ouvrage se refuse entièrement à l’analyse; mais en général on peut dire que le plus grand nombre des articles a été traité avec beaucoup de savoir. On y remarque toujours un esprit sage et judicieux qui rejette toute espèce d’hypothèse, et ne veut se diriger que par les faits et la marche sûre de l’observation, ce qui n’est pas ordinairement celui des avantages dont peuvent se vanter la plupart des matières médicales. Nous ne nous étendrons pas davantage sur cet ouvrage; son mérite réel parle assez pour lui...» (Bulletin des sciences physiques, 1810, pp. 266-270) L’abondante illustration se compose d’un titre-frontispice et de 132 planches gravées et finement aquarellées à la main à l’époque par Grasset de Saint-Sauveur. Très bel exemplaire de cet ouvrage de botanique abondamment illustré, conservé dans sa reliure de l’époque. Provenance: de la Bibliothèque de Guitet pharmacien à Angers avec tampon ex libris sur les faux-titres et les titres. Il s’agit probablement de Benoît-François Guittet (1771-1860) pharmacien militaire d’Angers et l’un des fondateurs de la caisse
Edition originale ornée de 50 planches gravées hors-texte du premier grand ouvrage de Duhamel du Monceau (1700-1782), célèbre botaniste et agronome français. A Paris, Chez H.L. Guérin & L.F Delatour, rue Saint Jacques, à Saint Thomas d'Aquin, 1758. Avec approbation et privilège du Roi. 2 volumes in-4: I/ (3) ff., lxviii pp., 307 pp., 28 planches ; II/ (2) ff., iii pp., 432 pp., 22 planches dépliantes. Plein veau fauve marbré, dos à nerfs richement ornés, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge, filet or sur les coupes, tranches mouchetées rouges. Reliure de l'époque. 255 x 194 mm.
Edition originale ornée de 50 planches gravées hors-texte du premier grand ouvrage de Duhamel du Monceau (1700-1782), célèbre botaniste et agronome français. « Se logeant près du Jardin des Plantes, il suivit les leçons de Dufay et de Bernard de Jussieu. Comme il était riche, il put cultiver aisément ses deux sciences favorites, la botanique et l'arboriculture, soit à Paris, soit dans sa terre du Gâtinais. « En sa qualité d'inspecteur de la marine, Duhamel avait été amené à rechercher tout ce qui concernait la culture et la conservation des bois propres aux constructions navales. Il en était ensuite venu à s'occuper des plantes et des arbustes qui pouvaient supporter le climat de la France. C'est ainsi qu'il fit connaître en Europe un grand nombre d'espèces américaines. Les espèces et les variétés énumérées par Duhamel, au nombre de plus de 1 000, sont rangées par ordre alphabétique, suivant leur nom latin générique. L'auteur prit pour base de son ouvrage la nomenclature de Tournefort. On doit regretter qu'il n'ait pas adopté la nomenclature de Linné, dont le Species Plantarum avait paru 2 ans auparavant ; mais peut-être Duhamel n'était-il pas assez classificateur pour comprendre le mérite transcendant de ce dernier ouvrage. De la physique des arbres ; 1758, 2 volumes in-4 est le chef-d'oeuvre de Duhamel ; il y a réuni tout ce qu'avaient dit avant lui sur cette matière Malphighi, Grew, Hales et Bonnet, ainsi que ses observations et ses remarques particulières. Le grand mérite de cet ouvrage consiste dans des détails concernant la structure, l'anatomie et la physiologie des plantes. » Le premier volume traite de l'Anatomie des Arbres, des Boutons, Fleurs et Fruits, des Semences, de l'accroissement des arbres, des maladies des Arbres, etc... Très bel exemplaire conservé dans ses belles reliures de l’époque en veau fauve marbré.