‎PERRAULT Claude ‎
‎Les fées‎

‎historiettes naïves et enfantines racontées par Claude PERRAULT. Edition de luxe entièrement refondue et ornée de huit en feuilles à quatre dessins, tirées séparément et à deux teintes. Lithographie artistique de la Lorraine HAGEUNTHAL éditeur ; A Pont à Mousson (Meurthe) sans date. Grand in 4 cartonné, 350x260mm, Premier plat lithographié en couleurs, rehaussé à la gomme arabique, dernier plat lithographié en sépia. Dos habilement restauré. Titre, 44 pages. 7 contes ; La Belle au bois dormant- Le petit chaperon rouge- La barbe bleue- Cendrillon- Riquet à la houppe- le chat botté- Peau d’âne. Bon exemplaire, rare sous cette présentation, ‎

Reference : 13783


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Charbonnel
M. Sylvain Charbonnel
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‎[Contes de fées]. [CAYLUS, Anne-Claude-Philippe de Tubières, comte de].‎

Reference : LCS-18020

‎Féeries nouvelles. Edition originale des 14 contes de fées du Comte de Caylus, inspirateur vraisemblable d’Andersen.‎

‎Rarissime exemplaire relié en élégant maroquin ancien.De la bibliothèque Cécile Eluard. A La Haye, 1741.2 tomes en 2 volumes in-12 de : (3) ff., 346 pp.; (1) f., 390 pp., (1) f. de table. Maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, dos lisses ornés, coupes et bordures intérieures décorées, tranches dorées. Reliure du XVIII' siècle.158 x 90 mm.‎


‎Edition originale de quatorze délicieux contes de fées, d’une insigne rareté en maroquin ancien : « Le Prince Courtebotte et la princesse Zibeline ; Rosanie; Le Prince Muguet et la princesse Zaza ; Tourlou et Rirette ; La princesse Pimprenelle et le prince Romarin ; Les Dons ; Nonchalante & Papillon ; Le Palais des Idées ; Lumineuse ; Bleuette & Coquelicot ; Mignonnette; L'Enchantement impossible ; Minutie ; Hermine. »Leur réimpression dans le Cabinet des fées suscita des réserves de la part de l'éditeur qui les estimait un peu trop licencieux.(Les Contes de fées, B.n.F., 2001, n° 32 ; Gumuchian, n° 1519: "Édition originale rare.").Barchilon (Le conte merveilleux français, 1690-1790, pp. 125-128) - qui fait un éloge dithyrambique de Caylus et de ses contes - a montré que Le Prince Courtebotte pouvait être une des sources d'Andersen pour La Reine des Neiges.« Caylus est l'ami des écrivains modernes, il est le mentor des fameux dîners du-bout-du-banc chez Mlle Quinault ; société où la libre-pensée et le goût des plaisirs réunissent des écrivains comme Crébillon fils, Voisenon, Moncrif, Duclos et quelquefois Maurepas ou Montesquieu. C'est là que naissent 1'« Académie de ces dames et de ces Messieurs » et l’« Académie des colporteurs », productrices collectives d'œuvres facétieuses et satiriques ; c'est là également que s'élaborent dans une sorte d'atelier d'écriture avant la lettre, toutes sortes d'œuvres brèves dans tous les genres, dont nous restent par exemple, le recueil des Étrennes de la Saint-Jean, certains textes attribués à Crébillon, ou encore la Reine Fantasque de Rousseau. Le style « poissard » qu'on aimait y pratiquer après Vadé, trouvait en Caylus un amateur doublé d'un collecteur, qui finit par rédiger en 1740 tout un roman dans ce style : Histoire de Guillaume (1740), sans compter de nombreuses parades. Ces fréquentations et ces amitiés ne lièrent pas pour autant le comte au milieu encyclopédiste dont il méprisait le sectarisme ; cet hôte habituel de Mme Geoffrin n'aimait ni Voltaire, ni d'Alembert et détestait Diderot. Concernant la production féérique de Caylus, Julie Boch défend une thèse originale : celle de la cohérence d'une esthétique qui s'actualise autant dans la production savante du comte que dans l'œuvre contée. Traducteur du fameux Tyran le Blanc (1737), auteur d'un essai : Sur l'origine de la chevalerie et des anciens romans (1756), cet ami du comte de Tressan doit être compté comme une figure à réévaluer dans la cohorte des théoriciens « classiques » et « modernes » du genre romanesque (et de sa composante merveilleuse), en compagnie de Chapelain, Huet, Perrault, Addison, etc., mais aussi de certains adversaires relativement intéressants du genre sur des bases moralisantes, de l'abbé de Villiers jusqu'à Moncrif. Concernant le conte et la féerie, Caylus est l'auteur de deux mémoires produits dans le cadre de l'Académie des Inscriptions, l'un Sur les fabliaux (1753), l'autre Sur la féerie des anciens comparée à celle des modernes (1756) : « ces deux essais théoriques postérieurs à la rédaction de trois des quatre recueils de contes, écrit Julie Boch, éclairent de façon rétrospective la conception à la fois historique et esthétique que Caylus se fait du genre qu'il pratique ». On y trouve un retour à l'esthétique de la 'ligne claire' exemplifiée par Perrault : élégance, naïveté, brièveté, simplicité ; mais surtout un recentrage sur la dimension axiologique qui oppose Caylus à la tendance satirique et libertine qui prévaut depuis 1730. Génériquement, Caylus travaille le conte dans une perspective large, comme un élément du muthos (apologues, récits fabuleux divers, paraboles bibliques) ; il situe le conte merveilleux dans la filiation du roman médiéval, pose des jalons pour la transmission de certains éléments depuis l'Antiquité, et remonte encore en arrière vers l'Inde (serait-il l'un des premiers porteurs de la théorie indianiste?) ; contrairement à Huet, il insiste sur la continuité d'une transmission depuis la culture arabe jusqu'à La Fontaine. Julie Boch montre bien comment cette réflexion vient s'inscrire en fiction dans certains de ses contes. Elle montre aussi la précision de sa culture relativement à l'histoire moderne du genre, notamment par rapport aux grandes conteuses du XVIIe siècle, qu'il cite ou dont il reprend onomastique ou situations. Elle confirme après J. Barchilon et R. Robert, que «l'entreprise littéraire de Caylus se présente doublement comme un retour aux sources », soulignant sur ce plan ce qu'il partage avec le conte éducatif à la façon de Fénelon.La partie consacrée aux Féeries nouvelles, concerne le double jeu de Caylus entre « convention et parodie » dans ses contes de fées. Julie Boch épingle formules et procédés, accessoires et métamorphoses magiques, contes étiologiques et contes à gageures, contrastes et parallélismes plus ou moins sophistiqués, pour montrer que Caylus tente de renouveler le genre en finesse. Quant à sa forme de parodie, elle recourt aux compétences supposées des amateurs pour couper court, susciter le burlesque, inscrire une intertextualité affichée, démythifier rois et fées, les premiers faisant les frais d'une intention satirique qui signe bien l'époque où ces contes s'écrivent. Touchant l'édition des textes eux-mêmes, il faut souligner la pertinence et la qualité de l'annotation littéraire : rapports citationnels ou intertextuels avec les conteuses antérieures (Aulnoy, Lhéritier, Murat, de la Force, Lintot), avec Perrault, Fénelon, Galland, Bignon, Hamilton, Crébillon, le Montesquieu des Troglodytes (La Belle Hermine et le prince Colibri), avec le roman baroque, le roman arthurien et les Amadis, la poésie de salon, le monde de la pastorale, les moralistes classiques, etc., ou encore la filiation fo1klorique à travers certains contes-types. On vérifie ainsi tout ce que gagne le conte merveilleux d'auteur à être lu comme texte de part en part littéraire.Dans les Contes de fées de Caylus ressortent au plan moral : critique politique (relativement délimitée mais féroce à l'égard des rois ou des collecteurs d'impôts), satire de mœurs (très prononcée, dans la lignée de La Bruyère et Montesquieu), rejet des valeurs liées au matérialisme et au libertinage ainsi qu'à une certaine approche « bourgeoise » du monde ; construction morale des personnages à l'épreuve de l'expérience, dans un contexte où le personnel féerique perd de sa toute puissance au profit d'une plus grande humanité. Au plan esthétique : retour à l'idée classique du naturel, rejet des éléments baroques du genre : « tout le fracas devenu si commun dans les histoires de féerie » (Rosanie), réévaluation du genre pastoral, mais aussi « contamination du genre féerique par une esthétique réaliste » que Julie Boch rattache selon sa thèse de la cohérence de l'ensemble du projet caylusien, au goût du détail concret, des usages ordinaires, de la couleur locale caractéristiques de l'érudit et de l'amateur d'art.Délicieux et rarissime exemplaire de l’édition originale relié en élégant maroquin ancien.De la bibliothèque Cécile Eluard.‎

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EUR5,900.00 (€5,900.00 )

‎LOUISE DE BOSSIGNY, Countess of Auneuil.‎

Reference : LCS-18551

‎Édition originale des douze contes de Fées. Douze éditions originales de Contes de fées de la Comtesse d’Ausseuil (1670-1730), l’une des célèbres Précieuses.‎

‎Précieux exemplaire relié en 1704 aux armes de la Comtesse de Verrue. * I. La Princesse des Pretintailles, septembre 1702. Paris, Pierre Ribou, 1702. 43 pages. * II. Le Galant nouvelliste. Paris, Pierre Ribou, 1703. 58 pages, marge inf. de la p. 21 découpée sans atteinte au texte. * III. L’Inconstance punie, ou l’Origine des Cornus. Novembre 1702. Paris, Pierre Ribou, 1702. 48 pp. * IV. Les Colinettes. Mars 1703. Paris, Pierre Ribou, 1703. 52 pp. * V. Le Poëte Courtisan ou les Intrigues d’Horace à la cour d’Auguste. Paris, Pierre Ribou, 1704. (1) f., 37 pp. * VI. L’Origine du Lansquenet. Avril, 1703. Paris, Pierre Ribou, 1703. 48 pp. * VII. Suite de la lecture ambulante, ou les Amusements de la Campagne. Le Nouvel Art d’aimer. Juillet 1702. Paris, Pierre Ribou, 1702. 36 pages. * VIII. Dialogues des Animaux. Paris, Pierre Ribou, 1703. 34 pp. * IX. Suite des dialogues des Animaux. Paris, Pierre Ribou, 1703. 29 pp. * X. Continuation des Proverbes choisis. 2ème partie. Paris, Pierre Ribou, 1703. 35 pp. * XI. Continuation des Proverbes choisis. 3ème partie. Paris, Ribou, 1703. 36 pp. * XII. Zatide, histoire arabe. Paris, Ribou, 1703. 38 pp., quelques rousseurs. Le tout en 1 volume in-12 plein veau fauve, double filet or sur les plats, armoiries au centre, dos à nerfs orné de pièces d’armes, pièce de titre indiquant «Beaucoup d’Histoires», filet or sur les coupes, tranches rouges. Reliure armoriée de l’époque. 149 x 88 mm.‎


‎Précieux recueil de douze éditions originales de Contes de Fées d’une insigne rareté de la Comtesse d’Auneuil, l’une des célèbres précieuses, constitué et relié à l’époque pour Madame la Comtesse de Verrue (1670-1736). La Comtesse d'Auneuil animait en véritable précieuse un salon ouvert à tous les beaux esprits. «Madame la Comtesse d’Auneuil a publié, chez Ribou, des Contes de Fées insérés dans de petits ouvrages galants sous forme épistolaire, «où le bel esprit est mêlé à des contes de fées», tels que Nouvelles diverses du tems; La Princesse des Pretintailles, L’inconstance punie, Nouvelles du tems ; et Les Colinettes. Nouvelle du tems. Dans ces deux derniers, qui sont une sorte de journal des modes sous forme de conte de fées, Mme d’Auneuil tente de forger une origine féerique à certaines modes vestimentaires du temps (comme les pretintailles et les colinettes). On sent la superficialité du thème qui sert de prétexte au conte. Elle cherche même une explication merveilleuse aux cornes, symbole de l’inconstance d’un amant, dans L’Origine des cornes. Madame d’Auneuil se vante de nous avoir appris, dans ses Nouvelles diverses du tems, «ce qui se passe dans les ruelles des Dames, et dans le Cabinet des Muses», et par la suite d’être satisfaite de sa tâche. Ce qui nous intéresse ici est précisément le témoignage de Madame d’Auneuil sur les ruelles, puisqu’elle les a réellement fréquentées et faisait partie de ce monde. C’est aussi ce qui prouve le rattachement de l’auteur à la préciosité, et justifie sa présence dans notre étude. Storer dit que Madame d’Auneuil «se contente de préciosité usée pour peindre ses caractères et leurs sentiments»; pour nous il suffit de savoir que c’est une précieuse. Comment peut-elle alors lui reprocher les caractéristiques habituelles, telles que le romanesque excessif, la tendance à la superficialité voire au ridicule, et la négligence de style, puis lui reconnaître le mérite d’avoir su décrire avec une telle précision les détails des ajustements d’une princesse, à la manière d’un Watteau? La féerie de Madame d’Auneuil, c’est, en somme, une féerie des ruelles des dames. Nous voyons dans cette courte vogue du merveilleux dans la dernière décennie du XVIIe siècle, une compensation à la splendeur passée de Versailles et Marly. En effet, le faste excessif qui existait autrefois dans la réalité ne se retrouve désormais que dans le conte de fée. D’autre part, ces mêmes grandes dames sont passées de l’un à l’autre, non seulement du fait du changement d’état de la cour, mais aussi de leurs revers personnels, tels que l’exil, la maladie ou la pauvreté. Il est en effet significatif d’entendre chez Mme d’Aulnoy, la marquise de *** dire à Mme D*** (l’auteur elle-même), s’apprêtant à lire un de ses contes: «si je savais autant de contes que vous, je me trouverais une fort grande dame». Savoir bien conter est un critère de qualité et peut pallier au défavorisement social, comme Les Enchantements de l’éloquence de Mlle l’Héritier l’illustre si bien sur le plan métaphorique. D’ailleurs, ce ne sont pas seulement les grandes dames qui se sont mises aux contes de Fées. Perrault, qui lui aussi avait essuyé des revers en perdant son office auprès de Colbert, s’y était essayé.» (Préciosité et Contes de fées littéraires). Précieux exemplaire relié en veau fauve aux armes de Madame de Verrue (1670-1736). Jeanne-Baptiste d’Albert de Luynes, Comtesse de Verrue, promit dès ses premières années tout ce que plus tard elle devait tenir. Saint-Simon en parlant des cinq filles que Louis-Charles d’Albert, due de Luynes, avait eues de sa femme, Anne de Rohan de Montbazon, indépendamment des deux fils qu’elle lui avait donnés, dit que «la plupart étaient belles, mais que celle-ci l’était fort.» Esprit plein de finesse, elle apprit très vite tout ce qu’on voulut, et devina trop tôt ce qu’on ne voulut pas lui apprendre. Pleine de cœur, elle le donna sans compter. Sa bibliothèque n’est plus comme chez Madame de Chamillart, un choix sévère de quelques volumes; c’est une grande bibliothèque où la femme artiste a obéi à son tempérament, en compulsant, à côté du théâtre qu’elle affectionnait, tout ce qu’elle a pu réunir de romans, de mémoires, de pièces piquantes et de gauloiseries hardies jusqu’à la licence.‎

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EUR4,500.00 (€4,500.00 )

‎LE MOUTIER (Élisa)‎

Reference : 18994

‎Contes de fées : cahier de collage‎

‎ S.l. [Caen ?], 1905. In-4, [153] ff., demi-basane à coins rouge, double filet doré sur les plats, plats de percaline chagrinée rouge, dos à nerfs doré (quelques petites épidermures, petit, décollement de la percaline, taches et rousseurs). ‎


‎Cahier composé de figures découpées et coloriées illustrant des contes de fées ainsi que les textes imprimés qui y correspondent. Il est l'oeuvre d'Élisa Le Moutier qui le dédie à sa petite-fille Jeanne le 31 décembre 1905. Il comprend 107 contes et une table manuscrite sur un double feuillet libre. On y trouve des contes de fées traditionnels tels Le Petit Chaperon rouge, Peau d'âne ou Barbe-bleue, des contes tirés des Mille et une nuits tel Le Cheval enchanté, de la littérature française comme Paul et Virginie, d'histoire religieuse avec Saint Nicolas et la Légende de Saint Éloi ainsi qu'un ensemble d'histoires relatives aux personnages de la Commedia dell'arte comme Pierrot, Arlequin et Polichinelle. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve. ‎

Phone number : 09 78 81 38 22

EUR200.00 (€200.00 )

Reference : bd-6772def1340fc440

‎On Shipping Fees for Cities and the Treasury. Note by a member of the society, E‎

‎On Shipping Fees for Cities and the Treasury. Note by a member of the society, E.I. Ragozin. 1882./O sborakh s sudokhodstva v polzu gorodov i kazny. Zapiska chlena obshchestva E.I. Ragozina. 1882. St. Petersburg. Typography by A.S. Suvorin. 1882. 34 pages. SKUbd-6772def1340fc440.‎


FoliBiblio - Malden
EUR399.00 (€399.00 )

‎[IMAGERIE D'ÉPINAL].‎

Reference : 1345911

‎Contes de fées.‎

‎Épinal, Imagerie d'Épinal, 1990, in-folio, demi-toile rouge, plats ill. en couleurs, 40 pp. (GO7A) ‎


‎Réimpression des quarante planches des Contes de fées de la série bleue, publiés par l'imagerie d'Épinal au XIXe siècle, reproduites en coloris traditionnel au pochoir. Très bel état. ‎

Librairie HURET - Paris
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