in 12 broché, titre, ,12 pages, 1 page e justification de tirage. Emile Paul Frères sur la place Beauvau à Paris1920 édition originale Un des exemplaires numérotés à la plume impression sur papier du Mittineague- mill, fut terminé par Louis KALDOR le 31 août 1920.
Reference : 10596
Charbonnel
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Emile Paul frères, Paris, 1920. Un vol. (155 x 214 mm) de 1 f., [16] pp., 1 f. Tirage à 556 exemplaires. N°114 sur Mittenague-mill. Parfait état intérieur. Broché, couverture rongée avec manque de papier, ainsi que le premier feuillet blanc. L'intérieur est en parfait état.
Edition originale de ces vers qui comptent parmi les plus célèbres de la poésie française du XXème siècle. Jacques Rivière, directeur de la N.R.F. fera le siège de Valéry pour en obtenir la publication. Dans ce Cimétière marin Valéry confiera: " Quant au contenu du poème, il est fait de souvenir de ma ville natale. C'est à peu près le seul de mes poèmes où j'ai mis quelque chose de ma propre vie". C'est au cimetière marin de Sète que Paul Valéry fut enterré le 27 juillet 1945 après des obsèques nationales grandioses voulues par le général de Gaulle.
S.l., Editions Vialetay, (1965). Un vol. au format in-folio (388 x 288 mm) non paginé, en feuilles, sous couverture muette à rabats rempliés de plein papier vert-d'eau et étui-chemise de demi-percaline, dos lisse, titre frappé en long à l'oser bleu.
Tirage unique à 50 exemplaires seulement. Celui-ci, un des 49 du tirage numéroté sur Arches (comptant parmi les 10 hors-commerce à ce titre justifié en chiffres romains ; revêtu des signatures autographes de l'éditeur ainsi que de l'artiste au colophon. L'ouvrage recèle 12 superbes compositions peintes à la main à la gouache et signées par Mireille Berrard à la mine de plomb. ''Mireille Berrard (1930-2005). Peintre française de l'Abstraction lyrique. Son style unique joignant peinture gestuelle et musique lui conféra une renommée internationale. Elle est également connue du monde bibliophilique pour ses illustrations d'Albert Camus, Paul Valéry, Saint-John Perse, Colette, Clavel...'' (Notice extraite du site de l'artiste). Poème le plus célèbre de Valéry se composant de 24 sizains, il épouse la forme d'une méditation métaphysique, abstraite, sensible et parfois sensuelle, tout en revêtant aussi une forme dramatique, présentant en quatre actes une action au sens théâtral du terme. Les quatre premières strophes présentent la mer comme un objet semblable à un néant (la «chose» de Hegel) immuable et inconsciente, auquel s'oppose (strophes 5 à 9) la mobilité de la conscience qui existe dans le temps et que fascine le désir d'être pensée pure ; la confrontation des deux personnages de ce drame fait naître (strophes de 9 à 19), avec l'intervention du corps, une méditation sur la mort : le refus de l'illusion de l'immortalité de l'âme accompagne la tentation de mourir et de faire cesser l'opposition entre conscience et existence. Cette tentation est écartée dans les cinq dernières strophes: repoussant les paradoxes de la pensée pure, le sujet choisit la vie, le mouvement du corps, la création poétique, l'action: «Le vent se lève, il faut tenter de vivre». C'est donc une réflexion sur le temps, la contradiction entre conscience et objet, conscience et corps. Le choix final dépasse cette contradiction mais ne la résout pas. Toutefois, il ne faut pas oublier qu'il s'agit d'un poème: il est né, de l'aveu de l'auteur, de l'obsession d'un rythme, celui du décasyllabe, et non d'une pensée. Valéry a même souligné, avec peut-être une volonté de paradoxe, que c'était le seul parmi ses poèmes comportant des souvenirs de choses vues. (À sa mort, le cimetière Saint-Charles fut rebaptisé «Cimetière marin» et il y fut enterré). Monod II, Manuel de l'amateur de livres illustrés modernes, 10870. Quelques rousseurs et tâches affectant l'étui-chemise. Claires rousseurs dans le corps d'ouvrage ; davantage marquées aux premiers et derniers feuillets. Du reste, bonne condition.
Paris, Emile-Paul, 1922. 1 vol. (155 x 214 mm), non paginé, broché. Edition originale. Un des 500 exemplaires sur Mittneague-mil justifié à la main (n° 383) - après 7 sur Chine et 49 sur vélin d'Arches.
« Ce toit tranquille, où marchent les colombes, entre les pins palpite, entre les tombes ; Midi le juste y compose de feux, La mer, la mer, toujours recommencée ! » Ces vers comptent parmi les plus célèbres de la poésie française du XXè siècle. Qu'en dire ? Qu'ils paraissent à la N.R.F. en juin 1920, puis en volume, donc, et qu'il sera repris dans Charmes (1922). Ensuite, l'on pourra gloser sur l'obsédante musique du décasyllabe, l'image de Sète, les rivages de l'enfance, de la mythologie ou du cimetière Saint-Charles (qui prendre le nom définitif de cimetière marin en 1946). Sans se tromper, dire ensuite qu'il s'agit de l'oeuvre la plus lyrique et la moins cérébrale de l'auteur, qui rend palpable, avec un art consommé de l'allitération, la sensualité du paysage, du soleil, de l'azur et de la mer. Bel exemplaire.
Paris Gallimard 1933 1 vol. broché in-16, broché, couverture rempliée, 111 pp., photographie du cimetière de Sète en frontispice. Édition originale. Un des 20 exemplaires de tête numérotés sur Japon impérial. En belle condition. [Karaïskakis & Chapon, 202]
Librairie Auguste Blaizot, Paris, 1948
Un volume petit in-4°(20,2 x 25 cm), broché, couverture souple éditeur à rabats, frontispice en couleurs, de Théo SCHMIED, , 114 page + une table. Notre exemplaire relève de l’Edition originale ( tirage limité à 1080 exemplaires numérotés). Une évocation poétique des cimetières-marin et du Cimetière Marin de Paul VALERY. Dos quelque peu décoloré et petits manque au pied et à la coiffe. Mais INTERIEUR IMPECCABLE.