Reliure demi-chagrin violet. Dos à nerfs finement orné. Tête dorée. Couverture conservée. Certains cahiers sont avancés.
Reference : 82666
Paris Mercure de France 1910 170 pp. In-12. Relié. Etat correct. 1 volume. ÉDITION ORIGINALE du second recueil de Cocteau, publié à ses frais, et qu'il fit pilonner dès 1918.
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S.n., S.l. s.d. (ca 1909), 20x25,5cm, une page.
Quatrain et tercet autographe de jeunesse signé de quatorze strophes de Jean Cocteau, 15 lignes écrites à l'encre noire sur une feuille de papier gris portant le monogramme argenté du poète en angle supérieur gauche. Deux corrections manuscrites au crayon de papier. Poème présentant une variante avec le poème imprimé dans le recueil "Le prince frivole" édité au Mercure de France en 1910, second ouvrage publié par le poète ; Versailles dont on a tant dit (Le vieux parc dont on a tant dit dans l'édition). "Le jardin (barré et remplacé par) Versailles dont on a tant dit (Fragonard pâle qu'un La Touche Avec un peu de roux retouche) Sommeille sans rien d'inédit... ... Et les cheveux teints au henné Le calme (barré et remplacé par) pâle automne offre à ses peintres Un héliotrope fané." - Photos sur www.Edition-originale.com -
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S.n., S.l. s.d. (ca 1909), 20x25,5cm, une page.
Quatrain et tercet autographe de jeunesse signé de quatorze strophes de Jean Cocteau, 15 lignes écrites à l'encre noire sur une feuille cartonnée et intitulé "Pour Reynaldo Hahn". Ce poème fut imprimé dans le recueil "Le prince frivole" édité au Mercure de France en 1910, second ouvrage publié par le poète. Ce poème figure dans la suite des huit sonnets de l'hôtel Biron (Pour mes amis, Pour Marcel Cruppi, Pour Reynaldo Hahn, Pour Pierre Mortier, Pour Francis de Croisset, Pour Abel Bonnard, Pour le comte Robert de Montesquiou Fezensac, Pour Auguste Rodin et Pour Elle) qui ne portent pas de titres-dédicaces dans l'édition : "Reynaldo vous chantiez, cigarette à la bouche, Des airs vénitiens langoureux et troublants Et vos doigts souples, qui volaient de touche en touche, Sur un chemin d'ivoire étaient dix danseurs blancs... ... Enfin "l'offrande" ou bien encor "chanson d'automne" Et fantômes rôdeurs du vieux parc qui s'étonne, Pour la première fois ivres d'un charme tel ! ..." - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Paris, Mercure de France, 1910. In-12 broché de 170-[2]pages.
Édition originale du deuxième livre de Jean Cocteau, enrichi d'un dédicace au faux-titre: "à Jacques Ruff [Le prince frivole] devenu tragédie avec amitié. Jean Cocteau 1958". A la justification, marque verte figurant un main tenant une rose. Papier un peu bruni, mais bon exemplaire.
Paris Mercure de France 1910 In-12 Broché
EDITION ORIGINALE du deuxième livre de l'auteur. Portée de Mozart en couverture et en titre. Marque de justification verte figurant une main tenant une rose. Bel exemplaire sur papier d'édition, sans rousseurs et au papier bien souple. Très bon 0
Paris, Mercure de France, (25 mai) 1910. 1 vol. (115 x 185 mm) de 172 p., Bradel demi-basane imitation écorce, dos lisse, titre et fleurons dorés, filets sur les plats, tête dorée, date en pied, couverture conservée (reliure de l'époque signée de Vermorel). Édition originale. Envoi signé : «à ma tante, qui est mon amie, Jean Cocteau». Bel exemplaire en reliure d'époque, bien établie.
C'est en 1909 que paraît le premier ouvrage de Jean Cocteau, La Lampe d'Aladin, dès cette période, il fréquente des artistes bohêmes et on le surnomme déjà « le prince frivole » dans ce milieu : c'est le titre qu'il retient pour son second recueil, à paraître l'année suivante. Grâce à son oncle, Raymond Lecomte, Cocteau avait été introduit dans les salons mondains, où sa mère cotoyait Nadar ou Jacques-Émile Blanche. Ce diplomate, homosexuel, compta beaucoup pour le jeune homme, tout comme toute la branche maternelle, « Les Eugène », comme les surnomme Cocteau, qui témoignent de l'influence considérable qu'eurent son grand-père, sa mère [prénommés Eugène et Eugénie] et ses oncles et tantes sur son imaginaire, au point d'inspirer Le Potomak, paru en 1914. Des « Eugène », Cocteau avait deux oncles : Raymond, donc, et Maurice, qui est aussi son parrain. Ce dernier avait épousé en 1884 Marie Jacob, six ans avant le baptême de Jean Cocteau, le 21 juillet 1890. C'est chez son oncle et sa tante que le jeune garçon trouvera refuge en mars 1898, quelques jours avant le suicide de son père, le 5 avril. Marie Lecomte s'occupera de son neveu plusieurs semaines durant lors de cette période difficile et les liens familiaux entre eux deux seront toujours présents. Maurice Lecomte sera également le témoin de mariage, en 1901, de la soeur de Jean Cocteau, Marthe. Il décède en 1929 mais Marie Lecomte lui survivra vingt-six ans, jusqu'en 1955. On ne connaît que deux autres envois à cette tante, l'un sur Le Potomak, l'autre sur Thomas l'imposteur.