Couverture souple jaune.
Reference : 81656
Paris Bernard Grasset. 1987 264 pp. In-12. Broché. Très bon état. 1 volume. ÉDITION ORIGINALE. Franz a choisi la carrière des armes, Abel entré dans les ordres et Charles von Slapater est avocat. Ces personnages du XIXe siècle jetés de force dans le XXe siècle, croient encore à certaines valeurs morales que la barbarie et la modernité s'apprêtent à balayer.
Librairie Koegui
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A Amsterdam 1765 / Paris chez Lejay sans date (1769) / A Utrecht et à Paris chez Jean Van Schoonhoven 1775. 3 ouvrages en 1 volume in-8 1 feuillet non chiffré (titre) 3-107pp / 1 feuillet non chiffré (titre-frontispice) IV-X 1 feuillet non chiffré (faux-titre et titre) 4-112pp / 2 feuillets non chiffrés (faux-titre et titre) VI-VIII (préface) II (poème dédicatoire) 4-48pp. Demi basane brune, dos à nerfs orné de filets dorés, pièce de titre havane, relié au début du XIXe siècle. *Les trois frères est orné de 2 jolies vignettes hors texte de Eisen gravées par Longueil *Narcisse est orné d'un beau titre-frontispice de Eisen gravé par de Ghendt et 4 fines vignettes hors texte de Saint-Aubin gravées par Massart * Le Phaëton est orné d'une jolie vignette de Derain gravée par Chatelain. Manque de cuir sur la coiffe supérieure et en bordure des mors, 1 mors fendillé sur toute sa longueur, intérieur frais. Les trois textes sont complets de leur texte et de leurs gravures.
Joli ensemble de textes galants. LES TROIS FRERES Cohen colonne 312, première édition dont le véritable titre (Les dévirgineurs) a été "pudiquement" masqué par une bande imprimée portant le titre autorisé des Trois frères, le véritable lieu d'impression étant à Paris chez Jorny et non Amsterdam. NARCISSE Cohen colonne 672 et Rahir 522 est une jolie publication éditée au profit des héritiers de Jacques Charles Louis de Malfilâtre (Barbier III, 396), poète né à Caen en 1733 mort à Paris en 1767, grand admirateur des auteurs grecs et latins qu'il s'efforça d'imiter LE PHAETON Cohen colonne 371 (avec un autre éditeur) par Nicolas Fallet né à Langres en 1753 mort à Paris en 1801, destiné au métier d'avocat, il préféra celui d'auteur dramatique et collabora à la Gazette de France.
Bruxelles, T.-J.-I. Arnold, 1867. In-8 (230 x 150 mm), 108 pp. et pour les suppléments : I - Bruxelles, Olivier, 1870. 11 pp. ; II - idem, 1872. 20 pp. ; III - idem, 1873. 20 pp. Reliure du XXe siècle en demi-maroquin, première couverture conservée, minime fente à la coiffe sup., claires rousseurs et petits manques à la couverture. Bel exemplaire.
Ex-libris de G. Martenet sur le contreplat.Ce catalogue des portraits des frères Wierix reprend, avec la même composition mais avec une pagination différente, des parties de l'ouvrage du même auteur sur l'oeuvre des trois frères Wierix publiée en 1866. Les trois suppléments reliés à la suite se rapportent à ce premier ouvrage.
Paris circa 1875, 13,2x21,8cm, une photographie.
Photographie originale montée sur un carton rigide, représentant Fernand Destouches, père de l'écrivain Louis-Ferdinand Céline (en haut à droite) posant aux côtés de ses frères René, Georges et Charles - de haut en bas et de gauche à droite. Bords du carton rigide émoussés. Ce portrait des quatre frères Destouches en uniforme au col lauré, date de leurs heureuses années d'écolier au lycée du Havre. La photographie, véritable incarnation d'un passé insouciant et révolu, devait indiscutablement revêtir une importance aux yeux des quatre frères, qui reproduiront à l'âge adulte la pose exacte de ce portrait d'enfance pour un second portrait, familial, conservé dans la collection de François Gibault (Anton, Sonia, «?Louis-Ferdinand Céline, d'un Havre à l'autre?: entre autofiction, transposition et imaginaire?», Le Territoire littéraire du Havre dans la première moitié du XXè siècle, 2013, fig. 20, photographie prise vers 1905). Notre photographie est reproduite en page 11 de l'Album Céline (Gallimard, 1977). Né en 1865 dans cette même ville, Fernand Destouches devenu maréchal des logis puis triste employé d'assurances, en garde une passion pour la mer et ses vaisseaux. Il occupe une place de choix dans le second roman de son fils, Mort à crédit, dans lequel Céline noircit encore davantage les aspirations avortées et l'impossible caractère de son père pour le personnage d'Auguste, père de Ferdinand?: «?Mon père il était pas commode. Une fois sorti de son bureau, il mettait plus que des casquettes, des maritimes. Ç'avait été toujours son rêve d'être capitaine au long cours. Ça le rendait bien aigri comme rêve. [...] C'était un gros blond, mon père, furieux pour des riens, avec un nez comme un bébé tout rond, au-dessus de moustaches énormes. Il roulait des yeux féroces quand la colère lui montait. Il se souvenait que des contrariétés. Il en avait eu des centaines. Au bureau des Assurances, il gagnait cent dix francs par mois. En fait d'aller dans la marine, il avait tiré au sort sept années dans l'artillerie. Il aurait voulu être fort, confortable et respecté. Au bureau de la Coccinelle ils le traitaient comme de la pane. L'amour-propre le torturait et puis la monotonie. Il n'avait pour lui qu'un bachot, ses moustaches et ses scrupules. Avec ma naissance en plus, on s'enfonçait dans la mistoufle?». (Mort à crédit, Paris, Gallimard, coll. Folio, 1952, p. 53) Ses trois oncles figurant sur la photographie - René, Georges et Charles - sont immortalisés et délicieusement malmenés dans Mort à crédit?: Rodolphe (René Destouches) «?Mais le plus cloche de la famille, c'était sûrement l'oncle Rodolphe, il était tout à fait sonné. Il se marrait doucement quand on lui parlait. Il se répondait à lui-même. Ça durait des heures. Il voulait vivre seulement qu'à l'air. Il a jamais voulu tâter d'un seul magasin, ni des bureaux, même comme gardien et même de nuit. Pour croûter, il préférait rester dehors, sur un banc. Il se méfiait des intérieurs. Quand vraiment il avait trop faim, alors, il venait à la maison. Il passait le soir. C'est qu'il avait eu trop d'échecs. La "bagotte", son casuel des gares, c'était un métier d'entraînement. Il l'a fait pendant plus de vingt ans. Il tenait la ficelle des "Urbaines", il a couru comme un lapin après les fiacres et les bagages, aussi longtemps qu'il a pu. Son coup de feu c'était le retour des vacances. Ça lui donnait faim son truc, soif toujours. Il plaisait bien aux cochers. À table, il se tenait drôlement. Il se levait le verre en main, il trinquait à la santé, il entonnait une chanson... Il s'arrêtait au milieu... Il se pouffait sans rime ni raison, il en bavait plein sa serviette... [...] Il avait toujours froid aux pieds. Il a compliqué les choses il s'est mis avec une "Ribaude", une qui faisait la postiche, la Rosine, à l'autre porte, dans une caverne en papier peint. Une pauvre malheureuse, elle crachait déjà ses poumons. Ça a pas duré trois mois. Elle est morte dans sa chambre même au "Rendez-vous". Il voulait pas qu'on l'emmène. Il avait bouclé sa lourde. Il revenait chaque soir coucher à côté. C'est à l'infection qu'on s'est aperçu. Il est devenu alors furieux. Il comprenait pas que les choses périssent. C'est de force qu'on l'a enterrée. Il voulait la porter lui-même, sur "un crochet", jusqu'à Pantin. Enfin, il a repris sa faction en face l'Esplanade, ma mère était indignée. "Habillé comme un chienlit?! avec un froid comme il y en a?! c'est vraiment un crime?!" Ce qui la tracassait surtout, c'est qu'il mette pas son pardessus. Il en avait un à papa. On m'envoyait pour me rendre compte, moi qu'avais pas l'âge je pouvais passer le tourniquet franco sans payer. Il était là, derrière la grille, en troubadour. Il était redevenu tout souriant Rodolphe. "Bonjour?! qu'il me faisait. Bonjour, mon petit fi?!... Tu la vois hein ma Rosine'..." Il me désignait plus loin que la Seine, toute la plaine... un point dans la brume... "Tu la vois" Je lui disait "Oui". Je le contrariais pas. Mes parents je les rassurais. Tout esprit Rodolphe?! À la fin de 1913, il est parti dans un cirque. On a jamais pu savoir ce qu'il était devenu. On l'a jamais revu?» (Mort à crédit, Paris, Gallimard, coll. Folio, 1952, p. 62-63.) Antoine (Georges Destouches) «?Son frère, Antoine, c'était autre chose. Il avait vaincu brutalement tous les élans de la vadrouille, d'une façon vraiment héroïque. Il était né lui aussi tout près du grand Sémaphore... Quand leur père à eux était mort, un professeur de Rhétorique, il s'était précipité dans les "Poids et Mesures" une place vraiment stable. Pour être tout à fait certain il avait même épousé une demoiselle des "Statistiques". Mais ça revenait le tracasser des envies lointaines... Il gardait du vent dans la peau, il se sentait pas assez enfoui, il arrêtait pas de s'étriquer. Avec sa femme, il venait nous voir au Jour de l'An. Tellement ils faisaient d'économies, ils mangeaient si mal, ils parlaient à personne, que le jour où ils sont crounis, on se souvenait plus d'eux dans le quartier. Ce fut la surprise. Ils ont fini francsmaçons, lui d'un cancer, elle d'abstinence. On l'a retrouvée sa femme, la Blanche, aux Buttes-Chaumont. C'est là qu'ils avaient l'habitude de passer toujours leurs vacances. Ils ont mis quand même quarante ans toujours ensemble, à se suicider?» (Mort à crédit, Paris, Gallimard, coll. Folio, 1952, p. 60-61). Arthur (Charles Destouches) «?On avait encore l'oncle Arthur, c'était pas non plus un modèle?! La chair aussi l'a débordé. Mon père se sentait pour lui une sorte de penchant, une certaine faiblesse. Il a vécu en vrai bohème, en marge de la société, dans une soupente, en cheville avec une bonniche. Elle travaillait au restaurant devant l'École Militaire. Grâce à ça, il faut en convenir, il arrivait à bien bouffer. Arthur c'était un luron, avec barbiche, velours grimpant, tatanes en pointe, pipe effilée. Il s'en faisait pas. Il donnait fort dans la "conquête". Il tombait malade souvent et fort gravement à l'époque du terme. Alors il restait des huit jours couché avec ses compagnes. Quand on allait le voir le dimanche, il ne se tenait pas toujours très bien, surtout avec ma mère. Il la lutinait un peu. Ça foutait mon vieux hors de lui. En sortant il jurait cent vingt mille diables qu'on y retournerait plus jamais. "Vraiment, cet Arthur?! Il a des manières ignobles?!..." On revenait quand même.?» (Mort à crédit, Paris, Gallimard, coll. Folio, 1952, p. 60-61). Incroyable relique des jeunesses heureuses et regrettées des oncles et du père de Louis Destouches à la Belle époque, auxquelles l'écrivain consacre de poignants passages dans Mort à crédit. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
[CRUCY FRÈRES - COMMERCE DU BOIS - CONSTRUCTION NAVALE NANTES] - SYLVAIN MÉRY, NÉGOCIANT, MARCHAND DE BOIS, PLACE DE LA PAIX A NANTES
Reference : 26349
(1803)
Chantenay 1803 1 CAHIER document ORIGINAL de 14 pages manuscrit[CRUCY FRÈRES - COMMERCE DU BOIS - CONSTRUCTION NAVALE NANTES] - SYLVAIN MÉRY, NÉGOCIANT, MARCHAND DE BOIS, PLACE DE LA PAIX A NANTESes à l'encre brune, format : 18 x 11,5 cm, sur papier velin crème, ligné, CAHIER DE RECETTE avec noté les bois par N°, Dimensions pieds pouces, Cahier signé Morice (pour "CRUCY ANTOINE")AU CHANTIER DE LA PIPERIE (CHANTENAY) LE 9 GERMINAL AN 11 (30 MARS 1803),
UNIQUE ...... en trés bon état (very good condition). en trés bon état
Toulouse, Bonnal et Gibrae,1864. 35 pages. (22x15 Cm). Broché. Couverture imprimée. Bon état. Document en très bon état, bien conservé. Plaidoyer en faveur des trois frères Bonafos, jugés pour violences physiques, que leur avocat juge actes de légitime défense.