Reliure pleine-basane brune. Usure avancée de la reliure. Dos à cinq nerfs avec titre, tomaison, et motifs floraux dorés. Toutes tranches rouge. Contenu orné de frises et culs-de-lampe en noir et blanc. Ex-libris crayonné sur la page de faux-titre. Déchirures sur les page de faux-titre et de titre. Ouvrage accompagné d'un signet de tissu vert.Malgré la tomaison (I) au dos, l'ouvrage est bien complet en un volume.
Reference : 58325
Paris. La Veuve Etienne. 1749. 551 pp. In-12. Relié. Contenu en bon état. 1 volume. 4e édition. Nouvelle édition ."Avec approbation et privilège du Roi."Recueil donnant à son lecteur un condensé de ce que la littérature du XVIIIe siècle pouvait proposer en matière de poésie, d'épitres, ou encore de pièces.
Librairie Koegui
M. Guy Neplaz - Isabelle Bilbao
21 rue Vieille Boucherie
64100 Bayonne
France
05 59 59 78 74
Les prix indiqués sont nets et en euros. Les frais de port sont forfaitaires. Commandez vos livres en même temps, vous économisez des frais de livraison ! Vous pouvez commander par lettre, e-mail, ou téléphone, en précisant la référence, l'auteur et le titre de chaque ouvrage. Expédition dès réception du règlement. La librairie accepte les modes de paiement suivants : chèque et mandat postal international. Important: toujours attendre la confirmation de disponibilité par mail avant l'envoi du règlement. Envoi rapide avec emballage adapté.
Edition originale rarissime complète du troisième volume qui présente la célèbre « Élégie pour Monsieur Foucquet » de Jean de La Fontaine. A Paris, chez Pierre Le Petit, Imprimeur et Libr. Ordinaire du Roy, 1671. Avec privilège de sa Majesté. 3 volumes in-12 de : (16) ff., 418 pp. ; (6) ff., 414 pp. ch. 424, (4) ff., correction manuscrite p. 65 ; (4) ff., 368 pp. Frontispice gravé non signé, en tête de chaque volume. Plein maroquin rouge janséniste, armoiries frappées or au centre des plats, dos à nerfs, filets or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure signée Martin Held. 153 x 88 mm.
Edition originale rarissime complète du troisième volume qui présente la célèbre « Élégie pour Monsieur Foucquet » de Jean de La Fontaine. Ce « Recueil est composé avec goût et renferme plusieurs morceaux qu’on chercherait vainement ailleurs ». (Brunet). « Fouquet, dans le moment de sa plus grande fortune, et, à ce qu’il croyait, de sa plus haute faveur, fut arrêté à Nantes le 5 septembre 1661, c’est-à-dire dix-neuf jours après avoir donné à Louis XIV et à toute sa cour une fête splendide dans son superbe château de Vaux. Les rigueurs du roi à son égard firent craindre qu’on eût le dessein de le faire périr. La Fontaine s’adresse dans cette élégie aux nymphes de Vaux ; il leur confie ses douleurs sur le malheur de son ami, et il les supplie de fléchir le roi en faveur de celui qui a embelli leurs demeures avec tant de magnificence. Cette Élégie fut publiée d’abord dans le Recueil de quelques pièces nouvelles et galantes, Cologne, 1667, in-12, t. II, p. 195 avec ce titre : Pour le malheureux Oronte ; ensuite dans les Fables nouvelles et autres poésies de M. de La Fontaine, 1671, in-12, p. 105, avec ce titre : Pour M. F. ; et enfin dans le Recueil de poésies, 1671, t. III, p. 340, avec ce titre : Pour Monsieur Fouquet. « Élégie. Pour M. Fouquet. Remplissez l’air de cris en vos grottes profondes ; Pleurez, Nymphes de Vaux, faites croître vos ondes ; Et que l'Anqueuil enflé ravage les trésors Dont les regards de Flore ont embelli ses bords. On ne blâmera point vos larmes innocentes ; Vous pouvez donner cours à vos douleurs pressantes ; Chacun attend de vous ce devoir généreux : Les Destins sont contents, Oronte (Fouquet) est malheureux. Vous l'avez vû naguère au bord de vos fontaines, Qui, sans craindre du Sort les faveurs incertaines, Plein d'éclat, plein de gloire, adoré des mortels, Recevait des honneurs qu'on ne doit qu'aux autels. Hélas qu'il est déchu de ce bonheur suprême ! Que vous le trouveriez différent de lui-même ! Pour lui les plus beaux jours sont de secondes nuits : Les soucis devorans, les regrets, les ennuis, Hôtes infortunés de sa triste demeure, En des gouffres de maux le plongent à toute heure. Voilà le précipice où l'ont enfin jetté Les attraits enchanteurs de la prospérité ! Dans les palais des Rois cette plainte est commune, On n'y connaît que trop les jeux de la fortune, Ses trompeuses faveurs, ses appâts inconstants ; Mais on ne les connaît que quand il n'est plus temps. Lorsque sur cette mer on vogue à pleines voiles, Qu'on croit avoir pour soi les vents & les étoiles, Il est bien malaisé de régler ses désirs ; Le plus sage s'endort sur la foi des Zéphirs. Jamais un favori ne borne sa carrière ; Il ne regarde point ce qu'il laisse en arrière ; Et tout ce vain amour des grandeurs & du bruit, Ne le saurait quitter qu'après l'avoir détruit. Tant d'exemples fameux que l'histoire en raconte, Ne suffisaient-ils pas, sans la perte d'Oronte (Fouquet) ? » « Ce Recueil de Poésies composé par Loménie de Brienne contient 24 pièces de La Fontaine : l’Épitre au prince de Conty, la Paraphrase du psaume XVII, dans le Tome I : l’Élégie pour Fouquet, une Ode au Roy, quatre fragments de Psyché, et 16 fables dans le tome III. L’achevé d’imprimer est du 20 décembre 1670. On trouve souvent le 3ème volume séparément. » (Tchemerzine). « Cette édition formée par Henri Loménie de Brienne ou Lucile Hélie de Brèves, suivant son pseudonyme, contient 24 pièces de La Fontaine. Au tome I, l’Épitre au prince de Conty et (pp. 413 à 418) la paraphrase du psaume XVII ; au tome II, aucune pièce ; au tome III (pp. 340 à 368), l’Élégie pour Fouquet, une ode au Roy, quatre fragments de Psyché et seize fables. – Le Tome II a le même titre que le tome III, sauf la virgule qui suit rue Saint Jacques et contient, dans les deux derniers feuillets, un privilège portant les dates du premier. Il faut reconnaître que La Fontaine y est le plus favorisé des auteurs par le nombre de ses pièces. M. P. P. Plan, dans un article du Mercure de France : Un texte non cité de La Fontaine (Tiré à part : Paris, Champion, 1903. Pièce in-8), lui attribue même la Préface du tome I. Les bibliographes semblent aussi, en disant que le tome III est rare à trouver avec les deux autres, en faire une édition séparée, ne veulent-ils pas parler plutôt du tome qui seul porte le titre de Poésies chrestiennes ? » (Rochambeau). Précieux exemplaire provenant des bibliothèques de Louis XIV (1638-1715) avec son chiffre entrelacé frappé au pied du feuillet de titre de chacun des trois volumes ; Pierre Michel Marie Double, évêque de Tarbes avec ses armoiries sur les plats ; Léopold Double (1812‑1881) ; baron Lucien Double (1848-1895) avec son ex-libris. Le baron Lucien Double (1848-1895) a été élevé au milieu des livres de la bibliothèque de Louis XIV que son père, Léopold, avait acquise en 1848. Ses deux centres d’intérêt étaient les livres de provenance royale ou princière et les livres d’une haute curiosité bibliographique (incunables, etc.). Sa bibliothèque fut dispersée à Paris en 1897.
[Circa 1850]. 1850 1 vol in-8° manuscrit (220 x 160 mm) de : 607 pp. (dont table). Demi-basane dépoque, dos à nerfs orné et titré, plats recouverts de papier marbré bleu. (coins usagés, dos frotté, mors fendillés, second plat détaché).
Impressionnant recueil manuscrit de poésies originales en français dû à Jean Jules Perreve, humble poète amateur. En préambule de son recueil de poésies diverses, lauteur livre son premier poème A mon recueil dans lequel il déclare humblement : écrire pour moi seul est ma prétention. Toutefois, l'uvre de lauteur a très certainement profité à ses proches, en témoignent les nombreux poèmes adressés à ces derniers, bien que anonymisés, ainsi que les chansons pour leurs noces. Louvrage contient près de 300 poèmes, chansons, fables, charades, épigrammes et confessions diverses : A lamour de létude, Les fêtes de Noël, Epitre à ma cheminée, Le Printemps, A Mme L.. sur sa broderie, A mademoiselle D. sur son mariage, A Monseigneur l'Archevêque de Mouen, Le renard et la sonnette, Chants pour ma femme le jour de nos noces, Le cocher de Monseigneur etc. Rédigés entre 1813 et 1862, la plupart des écrits sont datés du mois et de lannée. Voici le poème dédié à son amie page 160 : A Mademoiselle R. Rose que cultiva lamour, Par le sein de mon [adére], Et rappelle lui chaque jour, Celui qui ne veut aimer quelle. Portrait de mon amie. Elle est aimable, elle est modeste, Elle a des grâces, de lesprit ; Jadmire sa douceur céleste, De son cur le vice est proscrit. Piquante sans coquetterie, Elle est belle et, chacun le sait ; Dans cet admirable portrait, Qui ne reconnait mon amie !. Témoignage littéraire touchant de la vie dun grand amateur de poésie. 1 vol 8vo manuscript (220 x 160 mm) of : 607 pp. (including table). Contemporary half-basane, spine ribbed, decorated and titled, boards covered with blue marbled paper (corners worn, spine rubbed, spine ends split, second board detached). Impressive manuscript collection of original French poetry by Jean Jules Perreve, a humble amateur poet. In the preamble to his collection of miscellaneous poems, the author delivers his first poem, A mon recueil, in which he humbly declares: writing for myself alone is my claim.... However, the author's work certainly benefited those closest to him, as evidenced by the many poems addressed to them, albeit anonymized, as well as the songs for their weddings. The work contains almost 300 poems, songs, fables, charades, epigrams and various confessions: A l'amour de l'étude, Les fêtes de Noël, Epitre à ma cheminée, Le Printemps, A Mme L.. sur sa broderie, A mademoiselle D. sur son mariage, A Monseigneur l'Archevêque de Mouen, Le renard et la sonnette, Chants pour ma femme le jour de nos noces, Le cocher de Monseigneur etc. Written between 1813 and 1862, most are dated by month and year. Here is the poem dedicated to his friend, page 160: A Mademoiselle R. Rose que cultiva l'amour, Par le sein de mon [adére], Et rappelle lui chaque jour, Celui qui ne veut aimer qu'elle. Portrait de mon amie. Elle est aimable, elle est modeste, Elle a des grâces, de lesprit ; Jadmire sa douceur céleste, De son cur le vice est proscrit. Piquante sans coquetterie, Elle est belle et, chacun le sait ; Dans cet admirable portrait, Qui ne reconnait mon amie !. A touching literary testimony to the life of a great lover of poetry.
Phone number : 06 81 35 73 35
1749, Veuve Estienne et fils, Paris, in-12 plein cuir de 548 pages, titrage doré sur dos à 5 nerfs, Tome 1, nouvelle édition, Recueil de poésies diverses | Etat : reliure abîmée, état correct (Ref.: ref82520)
Veuve Estienne et fils
Reference : LCS-13741
Paris, 1833.In-18 de: 206 pp., 36 pp., 1 frontispice aquarellé, 7 gravures coloriées, 9 gouaches originales ajoutées, Plein chagrin vert, encadrement de filets dorés et à froid sur les plats, dos à nerfs finement orné, tranches dorées. Reliure de l’époque. 115 x 70 mm.
Édition originale de la plus grande rareté. Rarissime volume d’un érotisme puissant tant au plan du texte que de l’illustration. Gay, Bibliographie des ouvrages relatifs à l’amour, aux femmes, ..., p. 89. Ce volume est si rare que Gay, dans sa Bibliographie des ouvrages relatifs à l’amour le cite, mais ne mentionne aucun exemplaire en main-privée ni en vente publique. «Ce livre renferme en outre un opuscule intitulé: ‘Gaudrioles’, qui a 36 pages. Condamnation insérée au Moniteur du 9 juin 1839» (Gay). Le présent recueil contient 5 contes de La Fontaine : "Le Juge de Mesle, Le Paysan qui avait offensé son seigneur, Le Faiseur d'oreilles, L'Anneau d'Hans Carvel, Le Muletier". Continuellement poursuivi, notamment au XIXe siècle, la destruction de cette édition fut ordonnée par arrêt de la cour d’assises de la Vienne du 12 décembre 1838, inséré au Moniteur du 9 juin 1839. Des gravures destinées à illustrer ce recueil et notamment celles intitulées le Mal d’aventure, Tirliberly, l’Hospitalière, la Puce, la Planche, ont été également condamnées par jugement du tribunal correctionnel de la Seine du 6 mars 1852. Le volume constitue un véritable objet érotique; notre exemplaire est orné d’un titre libre à la date de 1804 peint à la main à l’époque, de 6 gravures libres à pleine page aquarellées à l’époque rehaussées d’un cadre plein or. Le volume fut en outre enrichi de 9 gouaches originales érotiques d’une rare intensité et modernité. Ces illustrations originales furent peintes sur les feuillets blancs reliés au début et à la fin du volume magnifiant celui-ci en un véritable unica érotique ancien. Localisation des exemplaires: 1 seul dans le monde, à la B.n.F.!
Paris, Veuve Etienne, 1733. 1 vol. in-12° bas. , dos orné, tr. rouges. Reliure de lépoque. Coins émoussés, coiffes arrachées, charnières fragiles. 1 frontispice allégorique non signé. vij pp., (1) p., (2) ff., 547 pp.[C21]
Le Père DU CERCEAU (1670-1730) est surtout connu comme pédagogue. Il enseigna à Rouen et à La Flèche et fut précepteur du Prince de Conti. Lors dun voyage en Touraine, il fut tué accidentellement dun coup de fusil par le Prince de Conti enfant. Son uvre poétique gagne à être connue. Plusieurs de ses poésies ainsi que ses fables rédigées avec esprit se lisent encore avec plaisir. Certaines sont pleines dhumour. Du Cerceau composa également de nombreuses pièces de théâtre en latin et en français à lattention de ses élèves. Sa plus connue LEnfant Prodigue, figure dans le recueil. Les uvres de DU CERCEAU furent éditées plusieurs fois jusquau milieu du XIXème s. Pont de Vesle, 1224.
Phone number : 02 47 97 01 40