Couverture souple imprimée à rabats. Belle fraîcheur de papier. Dos un peu fatigué.
Reference : 57876
Paris Gallimard 1970. 234 pp. In-8. Broché. État correct. 1 volume. Exemplaire enrichi d' un ENVOI AUTOGRAPHE SIGNÉ de l' auteur.Exemplaire SERVICE DE PRESSE.
Librairie Koegui
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Flammarion, 1936-1937, 2 vol. in-12, 282 et 362 pp, brochés, tome I en bon état, tome II avec papier jauni en état correct
Complet en 2 volumes, les autres tomes annoncés ne sont jamais parus. — Par André Tardieu (1876-1945), principal collaborateur de Clemenceau pendant la Conférence de paix de Paris, président du Conseil des ministres à trois reprises, en 1929-1930 et 1932. — "Voilà cinq ans que les livres, les discours, les actes de M. André Tardieu sont autant d'appels lancés à la France qu'il souhaite réveiller et réformer. Le grand ouvrage qu'il inaugure par “Le Souverain captif” marquera peut-être, pour nous, l'ouverture d'une ère nouvelle." (Le Figaro, 1936) — "... L'œil vif sous le lorgnon, la main rapide, M. André Tardieu est, depuis deux jours, prisonnier entre quelques hautes piles de volumes : il fait le service de presse de son nouvel ouvrage, “Le Souverain captif”, et trace mille et une dédicaces d'une plume emportée. “Le Souverain captif” prend place, aujourd'hui même, en librairie. On sait qu'il apporte une critique impitoyable du régime. On assiste à la confrontation des principes de 89 et de ce qui est. Liberté, égalité, suffrage universel sont pesés, auscultés. M. Tardieu n'a pas le pronostic optimiste pour ces majestueuses personnes qui ont longtemps circulé sur nos chemins. La France est riche : un tel contempteur du régime nous arrive de ses lieux saints. C'est un chef de parti, un ancien président du Conseil qui a rompu le pacte domestique. La critique en reçoit une force extraordinaire. Ajouter que “Le Souverain captif” encourage au devoir électoral, à la bataille électorale serait abusif. Mais la clarté porte tôt ou tard ses fruits." (Le Figaro, 1936)
1 feuillet in-8, s.d. [ 1815 ] Aux Gardes Nationaux de France [ Edition originale ] "Nous, Charles-Philippe de France, Comte d'Artois, Colonel général de la Garde Nationale, instruit que Napoléon Buonaparte, en se donnant la qualité de de souverain légitime du Royaume, et voulant, d'après ce titre usurpé par la fraude et la trahison mobiliser la Garde Nationale de France, afin de concourir avec la troupe de ligne à la défense de l'état qu'il annonce être attaqué, protestant contre tous les actes donnés à cet effet et émanés de Napoléon Buonaparte ; Mandons et ordonnons aux commandans des Gardes nationaux du Royaume de se refuser à obtempérer aux ordres du prétendu souverain légitime [... ]"
Bon état pour ce document publié par le frère de Louis XVIII et futur Charles X.
Varsovie 27 novembre [1807], 18,6x23cm, Trois pages sur une double feuille.
"ce nouveau bienfait de mon souverain ne pouvoit venir plus à propos" Lettre autographe signée du maréchal Davout, alors gouverneur général de Pologne, adressée à son épouse Aimée Leclerc,belle-soeur de Pauline Bonaparte. Trois pages à l'encre noire sur une double feuille, avec son adresse autographe au verso, ainsi que le tampon de la Grande Armée, et un cachet de cire brisé, armorié au chiffre « LD » sur grand manteau et bâtons de Maréchal sous couronne. Déchirures dues à l'ouverture avec atteinte à deux mots de la troisième page. Après l'éclatante victoire personnelle de Davout à Auerstaedt, les batailles de Iéna, d'Eylau et de Friedland qui mettent fin à la guerre contre la quatrième coalition, Davout récolte les fruits de sa réussite. Couvert d'honneurs et de bienfaits par l'Empereur, iljouit de ses vastes terres en tant que nouveau gouverneur général de la Pologne. Bénéficiant de la générosité de Napoléon qui fait de lui le maréchal le plus doté de l'Empire, Davout a l'intention d'acquérir l'hôtel de Monaco rue Saint-Dominiquejusque là occupé par l'ambassadeur de la Sublime Porte : "Tu as dû recevoir déjà les 300.000 F que l'empereur me fai[t] donner précisément pour faire l'acquisition d'un hôtel à Paris. Ainsi ce nouveau bienfait de mon souverain ne pouvoit venir plus à propos". Il en confie l'achat et l'aménagement à sa chère épouse Aimée Leclerc : "je m'en repose sur ma petite Aimée pour cette acquisition, je çais, qu'elle partage mes goûts [...]Je le trouverai d'autant plus beau que ce sera ma chère Aimée qui l'aura embelli et qui en aura fait une des plus belles habitations des environs de Paris". Disposant de pas moins de 18% des territoires polonais repris à la Prusse, Davout lui écrit vouloir vendre un moulin qui faisait partie de l'antienne principauté de Lowicz, à l'ouest de Varsovie, afin de couvir les dépenses de son achat parisien.Profitant également de l'inaliénabilité attachée aux donations de l'Empereur, Davout compte protéger le château de sa femme à Savigny sur Orge en employant les fonds donnés par l'Empereur pour en payer les dettes. "Je viens de recevoir ta lettre de Savigny. Celle que tu m'annonces m'avoir écrit la veille ne m'est point parvenue ma chère amie, ainsi tes craintes se sont réalisées et le commissionnaire l'aura perdue. Tu me dis que si mon projet étoit d'acheter un hôtel le moment seroit assez favorable. Tu as dû recevoir déjà les 300.000 F que l'empereur me fait[t] donner précisément pour faire l'acquisition d'un hôtel à Paris. Ainsi ce nouveau bienfait de mon souverain ne pouvoit venir plus à propos ; je m'en repose sur ma petite Aimée pour cette acquisition, je çais, qu'elle partage mes goûts et qu'elle donnera la préférence à un hôtel propre qui n'exigera pas une grande représentation à un autre qui en exigerait une. Nous passerons certainement la plus grande partie de notre tems à ton Savigny [leur château, à Savigny-sur-Orge, dans l'actuel département de l'Essonne]. Je le trouverai d'autant plus beau que ce sera ma chère Aimée qui l'aura embelli et qui en aura fait une des plus belles habitations des environs de Paris. Je désire vivement voir terminer l'agraire du moulin je compte et j'en regarde la vente comme à peu près certaine. Ces 106.000F deveront peut être employé[s] suivant les intentions de l'empereur pour faire partie du fief. Ton intention est-elle que devant 540.000F sur Savigny on emploie les fonds qui provienderont de la principauté de Lowicz à payer [cette] somme ? Dans cette supposition, Savigny ferait partie du fief et ne pourroit jamais être aliéné. Cependant à la jalousie que montre déjà notre Joséphine serait bien allarmant [sic] si son extrême jeunesse et les joies et peurs que tu prendrais de la guérir de ce défaut ne me donnerait pas la certitude qu'elle en serait totalement guérie. Auparavant le [...] deviendrait lorsqu'elle prendrait d'autant plus sa petite soeur favorite qui paraît que celle-ci aura l'avantage de la beauté. J'envoie mille caresses à mes deux petites et mille et mille baisers à leur excellente et belle Maman. Tout à toi pour la vie. ton bon mari. LDavout" - Photos sur www.Edition-originale.com -
[ Lot de 7 lettres autographes signées et d’un portrait photographique signé dont une très intéressant sur le «féminisme littéraire» ] L.A.S. d’une page datée au crayon par une autre main de 1882: «Mon Cher Hauser, ne trouvez-vous pas qu’il est temps que cette plaisanterie finisse? Suis-je trop exigeant en vous priant de veiller à ce que les tableaux confiés à vous ou à votre ami Mr. Bender soient [… ] chez ma mère, qui revient dans huit jours? Devrais-je faire le voyage exprès? Avec surprise, mais sans rancune»; 1 L.A.S. de 2 pages manuscrites (sur 2 ff.) datée de Paris le 20 octobre 99: «Mon cher Hauser, Vous me demandez ce que je pense du féminisme littéraire. On ne peut songer à interdire la prose et la poësie au sexe faible. Dans l’écriture la femme laide trouve parfois un soulagement, le femme âgée une consolation. Ca et là, j’en conviens, de vrais talents surgissent. On déclare alors que ces talents sont «virils». C’est ce qui fut dit pour George Sand. Mais permettez-moi de me situer à un point de vue spécial. Quand je vois une femme, que son cœur, ses sens, une enveloppe aimable ont destiné à la passion, se servir d’un porte-plume autrement que pour écrire à l’absent des phrases délicieusement incohérentes, je me sens fort attristé. Que de biens perdus! L’amour, en effet, prime toute littérature. La vie est courte, et il n’y a pas de gloire au monde qui vaille l’échange d’un baiser sincère. Or on ne peut être à la fois une femme de lettres et une femme de tendresse. Mlle de Pougy elle-même n’a pu réaliser ce double idéal. Juliette – pas plus que Roméo d’ailleurs – n’a songé à écrire un recueil de sonnets et à faire antichambre chez un éditeur. Et la femme journaliste? Je n’évoque son spectre qu’avec terreur. Elle peut devenir une force; je préfèrerais qu’elle restât une adorable faiblesse […] ».; 1 L.A.S. d’une page, datée du 20 février 1906. Il s’excuse d’avoir dû rester s’occuper de sa mère souffrante; «Le directeur du [ … ] ne paraît pas décidé absolument à faire le Peuple Souverain. Et voici pourtant l’époque des élections. Il faudrait peut-être que vous, le principal auteur, donnassiez un coup d’épaule. Qu’en pensez-vous? [… ]»; 1 L.A.S. d’une page, datée du 13 décembre 1908: «Mon cher ami, Fernand Sarnette dépasse toutes les limites de l’impudence, vis-à-vis de moi et vis-à-vis d’autres. Si vous ne l’avez pas fait, veuillez lui écrire 14 rue des Sts Pères pour lui réclamer dans un délai de quatre jours Le Peuple Souverain, sinon nous aviserons la Société des Auteurs. Emile Rochard et moi en faisons autant de notre côté [ … ]»; 1 L.A.S. d’une page, datée du 29 janvier 1909: «Mon cher Hauser, [ … ] Sarnette fait le mort. Il faudrait, comme Rochard et moi, écrire un mot à M. Gangnat, agent général des Auteurs Dramatiques, [ … ] Henner, qui va convoquer le délinquant avant de le traduire devant la Commission»; avec 2 autres L.A.S.
Intéressant lot d’autographes de l’écrivain Pierre Elzéar. Petit-fils du juriste Joseph Ortolan, frère du naturaliste Gaston Bonnier, Pierre Elzéar (1848-1916) verra l’un de ses poèmes publié dans le «Le Tombeau de Théophile Gautier», l’un des grands témoignages du mouvement parnassien. On peut le voir dans le célèbre tableau de Fantin-Latour, le Coin de table, où il est représenté, portant un haut-de-forme, debout à Gauche, aux côtés d'autres poètes comme Paul Verlaine et Arthur Rimbaud. Bon ensemble (prix du lot, non séparable). Les lettres sont adressés à l'écrivain de Toulon et félibre Fernand Hauser (1869-1941)
6 titres en un in-8, 15, 78, 8, 86, 33 et 53 pages, reliure demi-veau, dos lisse orné, pièce de titre cerise (390g) Paris, Lenormant, Libraire - Adrien Egron - C.-F. Patris, 1816
Plusieurs ouvrages reliés en un seul : "Réclamation de l'ordre souverain de S. Jean de Jérusalem, adressée au Roi de France et aux deux Chambres, dans l'intérêt général de l'ordre, et dans l'intérêt particulier des trois langues française" par Louis-Antoine-François de Marchangy (Edition originale) - "Mémoire historique pour l'Ordre Souverain de Saint Jean de Jérusalem suivi de considérations politiques et morales, sur le rétablissement de cet ordre" Louis-Antoine-François de Marchangy (Edition originale) - "Observations sur l'Ordre de Malte" - "Du rétablissement des Jésuites en France par M. S***, ancien magistrat (seconde édition, corrigée et augmentée considérablement)" - "Association paternelle des Chevaliers de l'Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis et du mérite militaire. Précis d la Séance générale annuelle, du 1er mars 1816, présidée par S. A. S Monseigneur Prince de Condé" (Edition originale) "Réclamation en faveur de l'église de France" par l'Abbé Clausel de Montals (Edition originale) Table des matières ancienne, écrite à la plume, rajoutée en début d'ouvrage. Cachet de Bibliothèque à la table des matières et page 84. Rares éditions originales. Interventions manuscrites au crayon de papier sur quelques pages et au stylo bleu (léger) sur 3 pages. Très bon état. Réf 19592.