Couverture beigeavec titre en rouge. Intérieur propre. Grands témoins conservés.
Reference : 39791
Paris Editions de la Revue Mondiale 1930 149 pp. In-12 Broché. Bel état. 1 volume. EDITION ORIGINALELIMITEE à 20 exemplaires numérotés sur vélin pur fil Lafuma.
Librairie Koegui
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Presses Pocket 1985 1985. Antoine Sylvère: Toinou le cri d'un enfant Auvergnat/ Presses Pocket 1985
Etat correct
MAGNIFIQUE COFFRET DIPTYQUE 2 POÈMES INÉDITS DE PIERRE ANDRÉ BENOIT [PAB] ENLUMINÉS DE TROIS PEINTURES ORIGINALES DE SYLVÈRE 1. Pierre André BENOIT, Les Géraniums de Châteaudun, 1 peinture originale de Sylvère, Rivières — Aubarine, octobre 2005, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, 5 double f., 25x16,5cm + emboîtage éditeur. VIII exemplaires, tous uniques. Exemplaire n°V/VIII signé par l’artiste au colophon. Belle impression sur Arches. Édition originale. 2. Pierre André BENOIT, Les Oiseaux de Rivières, 2 peintures originale de Sylvère, Rivières — Aubarine, octobre 2005, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, 6 double f., 25x16,5cm + emboîtage éditeur. VIII exemplaires, tous uniques. Exemplaire n°VIII/VIII signé par l’artiste au colophon. Belle impression sur Arches. Édition originale. Il s'agit des 301e et 302e livres imprimés par les Éditions de Rivières initiée en 2002 par Jean-Paul Martin, petit cousin de PAB. Ces deux poèmes de Pierre André Benoit, le premier écrit le 15 septembre 1971, l’autre sans date, ont été imprimés par Jean-Paul Martin en octobre 2005 et enrichis de trois peintures originales de Sylvère à pleine page, formant un triptyque, puis réunis dans un coffret en bois peint mauve par l’éditeur. "Tant de fleurs suspendues inaccessibles comme un désir jamais comblé la rue est monotone malgré ces grappes carminées et les pierres mortes parce que inhabitées je n’ai vu que des statues les vivants où cachés les jours anciens avaient dans leur lenteur une existence la rivière coule derrière une grille d’arbres l’héliotrope n’a presque plus d’odeur et les géraniums pendent à force de pleurer" "Les oiseaux sont à tout le monde chacun chante ce que ne chantent pas les autres Qui croit les voir à l’endroit n’aperçoit que l’envers J’ai voulu me mettre derrière et je n’ai vu qu’une ombre car tout du bon côté se révèle illusion Cette ombre qui prend forme enseigne et ouvre un chemin La présence est au bout La beauté que j’ai pu capter ne captive personne pas plus que les oiseaux Quand on ne peut pas les tuer" Claude Daix, dit Sylvère, est né à Soisy sur Montmorency (95). Formé à l’École Estienne (Arts et Industriels du Livre), à Paris, il travaille d’abord dans le milieu de l’imprimerie, mais aussi comme « spécialiste et technicien du geste » dans un bloc opératoire auprès de chirurgiens du fait de son incroyable dextérité, avant de s’installer dans le Gard, en 1974, et de se consacrer pleinement à l’art pictural. Il vit et travaille toujours à Aubarine — Rochegude, à quelques pas de Rivières de Theyrargues, où il a bien connu Pierre André Benoit, sans jamais pour autant concevoir le moindre livre avec lui. Paradoxalement, il en a réalisé plus de 300 avec Jean-Paul Martin pour les Éditions de Rivières et, à ce titre, est l’artiste contemporain qui a le plus illustré de textes de Pierre André Benoit. Après avoir rencontré Jean-Paul Martin, au Musée PAB, Sylvère l’aide à remonter la presse de son cousin et l’initie à la gravure. La proximité géographique de l’artiste et de l’éditeur va jouer un rôle prépondérant dans la riche collaboration entre les deux hommes. A l’occasion de notre rencontre avec Sylvère, en septembre 2023, l’artiste nous a confié que c’est par le poème Paroi de Guillevic, qu’il n’a pas personnellement connu, mais dont il déclamait les vers à haute voix sur la « montagnette », non loin de Rivières, qu’il a trouvé la source poétique de son art. Son art, que l’on pourrait qualifier de « préhistorique contemporain », « sans tomber dans un chamanisme de pacotille », selon Christian Skimao, s’inscrit dans un courant informel sur les traces de Bryen, Dubuffet, Fautrier, Hartung, ou Tapies, en y intégrant cependant des composantes de l’abstraction historique, la peinture américaine d’après-guerre. Selon Christian Skimao, il s’inscrit même « dans un courant plastique remontant au début de la création humaine ». Il travaille avec des matériaux proches de la terre : cendres, poussières, craies, argiles et les inclut dans ses compositions en ne respectant ni leurs usages traditionnels ni leurs destinations usuelles : « Sylvère épouse donc le corps radieux de la peinture comme on piétine une surface sacrée ». De toute rareté.
Jean-Pierre Geay, Traces, poème autographe manuscrit, trois xylographies à l'huile de Claude Sylvère, Feschet — Vesseaux — Aubarine, octobre 2016, couverture blanche manuscrite, leporello (livre en accordéon), 20 p., 26,3x17,7cm, papier cristal. De ce poème de l'écrivain Jean-Pierre Geay sur les origines de l'art de l'humanité, il a été réalisé cinq copies entièrement manuscrites, à l'encre noire, au Feschet, à Vesseaux, en Ardèche, le 15 octobre 2016, accompagné de trois xylographies à l'huile de Claude Sylvère. Exemplaire n°4/5 justifié et signé par l’artiste et l'auteur au colophon au crayon gris et à l'encre. Belle impression sur Arches. Édition originale unique. Chaque exemplaire, entièrement manuscrit, est unique par la graphie du poète et les oeuvres de l'artiste. L'exemplaire n°1/5 est conservé à la Bibliothèque d'Angers, suite à la donation de l'écrivain en 2014 ; le n°2 en possession de l'écrivain ; le n°3 en collection privée ; le n°5 chez l'artiste. Manque à la BNF. Extraits du poème : "Depuis l'aube du monde ou bien la nuit des temps existe autour de nous ce qui est éternel des plissements des stries des strates et failles des crêtes des coulées des aiguilles des arêtes des abrupts des falaises des tables de calcaire des veines dans la pierre des filons aurifères des bribes des fragments les alluvions les sédiments d'une genèse [...] mais aussi dans leur puits de ténèbres bravant l'obscurité des roches gondolées colorées calcifiées mates ou scintillantes lisses ou nervurées où l'homme de Lascaux et de la grosse Chauvet en dessinant inventa l'art sans le savoir y laissant au charbon de bois des marques des empreintes des signes et des traces des formes linéaires et des surfaces peines où la paroi tantôt rythme l'espace tantôt assume le modelé de représentations figurées presque toujours en mouvements où le relief souterrain est hanté parce que vit en plein air Pour la première fois le monde est vu et regardé Avec l'homme la terre aura enfin trouvé quelqu'un la célébrer et lui donner une mémoire" * ** JEAN-PIERRE GEAY est un écrivain, poète et critique d’art français, né en 1941 à Bruailles en Saône-et-Loire. Professeur agrégé de lettres modernes, il a enseigné à Privas puis à Aubenas jusqu’en 2002. "Poète de la lumière et de l'éphémère", des paysages des Alpilles et de l'Ardèche, nourri de l'influence de Pierre Reverdy et de la proximité de René Char, son écriture poétique exprime également un regard critique sur la peinture, au gré de ses rencontres avec les artistes. Avec l’artiste et éditeur Pierre André Benoit à partir de 1973, puis avec Jean-Louis Meunier aux éditions La Balance à partir de 1984, il développe une intense collaboration critique et bibliophilique avec de nombreux artistes peintres, graveurs ou relieurs, réalisant plus de 200 éditions illustrées imprimées ou manuscrites à tirage limité dont il a fait une importante donation à la Bibliothèque d'Angers en 2014. Il est également l'auteur d'ouvrages critiques ou de catalogues d'expositions sur ses amis Henri Goetz, Yves Mairot et Bernard Alligand. * ** Claude Daix, dit Sylvère, est né à Soisy sur Montmorency (95). Formé à l’École Estienne (Arts et Industriels du Livre), à Paris, il travaille d’abord dans le milieu de l’imprimerie, mais aussi comme « spécialiste et technicien du geste » dans un bloc opératoire auprès de chirurgiens du fait de son incroyable dextérité, avant de s’installer dans le Gard, en 1974, et de se consacrer pleinement à l’art pictural. Il vit et travaille toujours à Aubarine — Rochegude, à quelques pas de Rivières de Theyrargues, où il a bien connu Pierre André Benoit, sans jamais pour autant concevoir le moindre livre avec lui. Paradoxalement, il en a réalisé plus de 300 avec le petit cousin de PAB, Jean-Paul Martin, pour les Éditions de Rivières et, à ce titre, est l’artiste contemporain qui a le plus illustré de textes inédits de Pierre André Benoit ! Après avoir rencontré Jean-Paul Martin, au Musée PAB, Sylvère l’aide à remonter la presse de son cousin et l’initie à la gravure. La proximité géographique de l’artiste et de l’éditeur va jouer un rôle prépondérant dans la riche collaboration entre les deux hommes. A l’occasion de notre rencontre avec Sylvère, en septembre 2023, l’artiste nous a confié que c’est par le poème Paroi de Guillevic, qu’il n’a pas personnellement connu, mais dont il déclamait les vers à haute voix sur la « montagnette », non loin de Rivières, qu’il a trouvé la source poétique de son art. Son art, que l’on pourrait qualifier de « préhistorique contemporain », « sans tomber dans un chamanisme de pacotille », selon Christian Skimao, s’inscrit dans un courant informel sur les traces de Bryen, Dubuffet, Fautrier, Hartung, ou Tapies, en y intégrant cependant des composantes de l’abstraction historique, la peinture américaine d’après-guerre. Selon Christian Skimao, il s’inscrit même « dans un courant plastique remontant au début de la création humaine ». Il travaille avec des matériaux proches de la terre : cendres, poussières, craies, argiles et les inclut dans ses compositions en ne respectant ni leurs usages traditionnels ni leurs destinations usuelles : « Sylvère épouse donc le corps radieux de la peinture comme on piétine une surface sacrée ». Ainsi le texte de Jean-Pierre Geay, Traces, pourrait tout aussi bien être une transposition d'art de la peinture de Sylvère, procédant par accumulation de matière poétique pour (dé)peindre la paroi de la grotte intemporelle dans laquelle l'artiste puisse son inspiration, sa philosophie et la matière qui lui sert à composer ses toiles. Exemplaire manuscrit unique. Le seul exemplaire en circulation.
[Sylvère] - Herri Gwilherm Kerourédan / Sylvère (illustrateur) / [Guillevic]
Reference : DMI-1352
(2007)
Herri Gwilherm Kerourédan, Hommage à Guillevic, deux peintures originales de Sylvère, Rivières — Aubarine — Kêr Levenez, octobre 2007, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, 5 double f., 15,5x15cm, papier cristal. XX exemplaires. Exemplaire XV/XX justifié et signé par l’artiste et l'auteur au colophon au crayon gris et à l'encre. Belle impression sur Arches. Édition originale unique. Chaque exemplaire contient 2 peintures originales de Claude Sylvère. Ces deux poèmes d'Herri Gwilherm Kerourédan (1932-2008) ont été composés en août 2004 et 2006, à Kêr Levenez, en Bretagne, à la mémoire de son ami Eugène Guillevic (1907-1997), celui qu'on appelle volontiers le poète préhistorique, brut, et sculpteur du silence, ou encore le poète des menhirs, de ces immenses pierres dressées sur le sol de leur région natale, la Bretagne, qui occupe une partie considérable dans leur œuvre. L'ouvrage est omptueusement illustré par l’un des plus grands admirateurs de Guillevic, le peintre Claude Sylvère, à qui nous aurions pu prêter les mêmes qualificatifs ! Extraits : "Comme guillonnent les champs fleuris Le cinq de l'éost revenu Année mille neuf cent sept A Carnac là où se lèvent les menhirs Parleurs d'un océan d'éternités Tu viens de naître Eugène Et voici deux mille quatre du Christ Guillevic tu y foisonnes toujours l'ami Dans l'entrelacs des langues du monde De roses trémières pour nos étés" Kêr Levenez ce 5 août 2004 "Cinq doigts d'une main d'azur A l'heure solaire de la terre basse Et la sphère qu'englobe l'été En son mitan où le six roule Voici Guillevic à l'apogée du seul Chemin d'une fertile triade d'ombres Tenant parole sous les feuillées du matin" Ce 5 et 6 août 2006 Originaire du Pays Bigouden en Bretagne et de Touraine, né à Quimper en 1932, le poète Herri Gwilherm Kerourédan a aussi pour patrie d’élection la Probstei dans le Schleswig-Holstein où il a vécu de nombreuses années. Il a fait des études de musique (piano, violon, orgue), mais aussi de philosophie et de lettres à la Sorbonne. Ancien maire adjoint à la Culture et à l’Education de Fougères, puis Conseiller municipal de Rennes délégué à la coopération culturelle internationale, il a été professeur à l’Institut Français ainsi qu’aux Universités de Hambourg et de Kiel et expert européen de l’enseignement international. Il a écrit dans de nombreuses revues de poésie et de littérature. Il a également été publié dans diverses revues et anthologies nationales ou étrangères. Il a reçu en 2003 le Prix Georges Perros pour son ouvrage "Poèmes Traversiers". Il fut très proche de Pierre Jakez Hélias, Eugène Guillevic et du recteur Henri Le Moal et resta toute sa vie profondément attaché à la Bretagne, à son identité et à sa culture populaire. Claude Daix, dit Sylvère, est né à Soisy sur Montmorency (95). Formé à l’École Estienne (Arts et Industriels du Livre), à Paris, il travaille d’abord dans le milieu de l’imprimerie, mais aussi comme « spécialiste et technicien du geste » dans un bloc opératoire auprès de chirurgiens du fait de son incroyable dextérité, avant de s’installer dans le Gard, en 1974, et de se consacrer pleinement à l’art pictural. Il vit et travaille toujours à Aubarine — Rochegude, à quelques pas de Rivières de Theyrargues, où il a bien connu Pierre André Benoit, sans jamais pour autant concevoir le moindre livre avec lui. Paradoxalement, il en a réalisé plus de 300 avec le petit cousin de PAB, Jean-Paul Martin, pour les Éditions de Rivières et, à ce titre, est l’artiste contemporain qui a le plus illustré de textes inédits de Pierre André Benoit ! Après avoir rencontré Jean-Paul Martin, au Musée PAB, Sylvère l’aide à remonter la presse de son cousin et l’initie à la gravure. La proximité géographique de l’artiste et de l’éditeur va jouer un rôle prépondérant dans la riche collaboration entre les deux hommes. A l’occasion de notre rencontre avec Sylvère, en septembre 2023, l’artiste nous a confié que c’est par le poème Paroi de Guillevic, qu’il n’a pas personnellement connu, mais dont il déclamait les vers à haute voix sur la « montagnette », non loin de Rivières, qu’il a trouvé la source poétique de son art. Son art, que l’on pourrait qualifier de « préhistorique contemporain », « sans tomber dans un chamanisme de pacotille », selon Christian Skimao, s’inscrit dans un courant informel sur les traces de Bryen, Dubuffet, Fautrier, Hartung, ou Tapies, en y intégrant cependant des composantes de l’abstraction historique, la peinture américaine d’après-guerre. Selon Christian Skimao, il s’inscrit même « dans un courant plastique remontant au début de la création humaine ». Il travaille avec des matériaux proches de la terre : cendres, poussières, craies, argiles et les inclut dans ses compositions en ne respectant ni leurs usages traditionnels ni leurs destinations usuelles : « Sylvère épouse donc le corps radieux de la peinture comme on piétine une surface sacrée ». Exemplaire unique. Rarissime.
Bernard Teulon-Nouailles, Vingt Quatrains / pour Michel Butor, poèmes enluminés de cinq peintures lettristes originales de Sylvère, Rivières — Aubarine — La Source, septembre 2005, couverture peinte à rabats, en feuilles, 12 double f., 16,5x12cm. 12 exemplaires, tous uniques. Exemplaire V/XII justifié et signé par l’auteur et l’artiste au colophon. Belle impression. Édition originale. Ce recueil de quatrains de Bernard Teulon-Nouailles a été composé à l'occasion du 80e anniversaire de Michel Butor (1926-2016). Les cinq peintures lettristes originales de Sylvère, ou alphabet stylisé, mettent en évidence, en jaune, les 5 lettres qui composent le nom de B U T O R. Animateur de revues, critique d’art (membre de l’AICA-France, L’art-vue), critique littéraire, Bernard Teulon-Nouailles a commencé par écrire « sur » les autres (essais, articles...), puis « à partir des autres » (prétextes à la manière de, réécritures), enfin "pour" les autres des romans, poèmes à partir d'oeuvres plastiques, en digne héritier des ekphrasis ou transposition d'art. Il a écrit de nombreux essais et articles sur Michel Butor. Claude Daix, dit Sylvère, est né à Soisy sur Montmorency (95). Formé à l’École Estienne (Arts et Industriels du Livre), à Paris, il travaille d’abord dans le milieu de l’imprimerie, mais aussi comme « spécialiste et technicien du geste » dans un bloc opératoire auprès de chirurgiens du fait de son incroyable dextérité, avant de s’installer dans le Gard, en 1974, et de se consacrer pleinement à l’art pictural. Il vit et travaille toujours à Aubarine — Rochegude, à quelques pas de Rivières de Theyrargues, où il a bien connu Pierre André Benoit, sans jamais pour autant concevoir le moindre livre avec lui. Paradoxalement, il en a réalisé plus de 300 avec Jean-Paul Martin pour les Éditions de Rivières et, à ce titre, est l’artiste contemporain qui a le plus illustré de textes de Pierre André Benoit. Après avoir rencontré Jean-Paul Martin, au Musée PAB, Sylvère l’aide à remonter la presse de son cousin et l’initie à la gravure. La proximité géographique de l’artiste et de l’éditeur va jouer un rôle prépondérant dans la riche collaboration entre les deux hommes. A l’occasion de notre rencontre avec Sylvère, en septembre 2023, l’artiste nous a confié que c’est par le poème Paroi de Guillevic, qu’il n’a pas personnellement connu, mais dont il déclamait les vers à haute voix sur la « montagnette », non loin de Rivières, qu’il a trouvé la source poétique de son art. Son art, que l’on pourrait qualifier de « préhistorique contemporain », « sans tomber dans un chamanisme de pacotille », selon Christian Skimao, s’inscrit dans un courant informel sur les traces de Bryen, Dubuffet, Fautrier, Hartung, ou Tapies, en y intégrant cependant des composantes de l’abstraction historique, la peinture américaine d’après-guerre. Selon Christian Skimao, il s’inscrit même « dans un courant plastique remontant au début de la création humaine ». Il travaille avec des matériaux proches de la terre : cendres, poussières, craies, argiles et les inclut dans ses compositions en ne respectant ni leurs usages traditionnels ni leurs destinations usuelles : « Sylvère épouse donc le corps radieux de la peinture comme on piétine une surface sacrée ». Exemplaire unique. Rare.