Couverture rose rempliée illustrée. Intérieur très frais.
Reference : 36567
Paris Editions Stock 1948 365 pp. In-8 Broché. Très bon état. 1 volume. Collection " Cent romans français".TIRAGE LIMITE à 3100 exemplaires. Exemplaire n°2118, tiré sur vélin chiffon du Marais
Librairie Koegui
M. Guy Neplaz - Isabelle Bilbao
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France
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Se trouve à Paris, ez bureaux de la Société générale de librairie [on esté imprimez par Bénard et Ce.], 1855, in-8, XXXI-[1]-614-[1] pages, bois gravés dans le texte et à pleine page, Percaline noire de l'éditeur, titre et composition dorés sur le dos, "Comprenez-vous maintenant pourquoi tout ce qui est amateur de livres a une dévotion spéciale aux Contes drolatiques, et les estime au point de s'exclamer que, de tous les ouvrages de Doré, S'il n'en reste qu'un seul, ce sera celui-là (Béraldi)?" Cinquième édition, posthume, et première édition illustrée des Contes drolatique, "chef-d'oeuvre où chaque vignette est une trouvaille" (Béradi). Rare en reliure d'éditeur. Leblanc, bibliographe de Gustave Doré, relève que les tirages de cette cinquième édition ont été très variés ; il constate en effet que, sur 8 exemplaires collationnés, aucun n'est exactement semblable à l'autre. Voici les particularités qui caractérisent le nôtre : - Le titre annonce 425 dessins ; - On lit "sujets" en page VIII ; - La page XXI est chiffrée XX ; - La légende de la page 326 est "Le joyeulx curé de Meudon" ; - Le nom et l'adresse de Fain n'apparaissent pas à la page 425, ni la signature 36. ; - Le titre du conte Naifveté apparait bien à la table des matières de la page 426. Au demeurant, les bibliographes ne s'accordent pas tout à fait pour définir quel serait le tout premier tirage. Leblanc penche pour ceux qui, entre autres particularités, annoncent 424 dessins au titre. Gustave Doré (1832-1883) a dessiné les très beaux bois de ces Contes drolatiques à l'âge de 21 ans, de manière concomitante à ceux de l'édition des Oeuvres de Rabelais. L'idée d'illustrer ces textes lui avait été suggérée par le Bibliophile Jacob, Paul Lacroix, qui avait été chargé par la veuve de Balzac de la révision philologique du texte. Les illustrations se placent dans une veine caricaturale et "drolatique" ; elles révèlent l'immense talent de Gustave Doré, son attrait pour le paysage et son aisance dans le portrait de personnages grotesques comme dans les scènes burlesques. "Cette illustration est à nulle autre semblable par sa puissante originalité : elle est gauloise, rabelaisienne, et pétillante d'esprit. Doré a certainement, dans les Contes drolatiques, répandu le meilleur de son talent. Ils n'eurent cependant aucun succès et toute l'édition fut mise au rabais. Aujourd'hui, c'est l'un des ouvrages de Doré les plus recherchés" (Leblanc). Ex-libris manuscrit au faux-titre : "Hadriani Seguilii". Fine mouillure en tête des premiers feuillets, percaline un peu fatiguée. Leblanc, p. 39 et suiv. ; Carteret III, p. 48 et suiv. ; Béraldi, T. VI, p. 34, n° 89 ; Brivois, p. 32; Vicaire I, 190-193. Couverture rigide
Bon XXXI-[1]-614-[1] pages, bois
Editions Brocéliande 1959 Illustrations par les enfants de l'école d'Oppède - Reliure toile blance éditeur - Maquette Jean-Paul Clébert - Exemplaire n°3289 - 206 pages Bon état 463 g
Librairie Paul Ollendorff non daté "Edition complète comprenant les ""contes"" et les ""nouveaux contes de la limousine"" - Illustration de Fernand Maillaud - Gravées sur bois par G. Lemoine - Broché - 325 pages" Eta correct - intérieur rousseurs 503 g
, 1849-1856, in-8, 3 vol, 441 + XII-438 + 336 pp, Demi-basane olive, dos lisses ornés de fers romantiques, Joli ensemble réunissant les écrits inédits de Charles Bonnard, ancien officier d'infanterie, né en 1770 et établit dans sa retraite à Arnay-le-Duc en Bourgogne. Il s'agit de diverses pièces, rédigées entre 1794 et 1856, date à laquelle, alors âgé de 87 ans, il compose en vers un Éloge funèbre d'une reine d'Égypte (Histoire et anecdotes). La copie est probablement d'un secrétaire, à l'écriture soignée. Chaque volume est signé de la main même de l'auteur, sur la page de titre. Charles Bonnard servit dans les armées royale puis républicaine et, enfin, impériale en survivant à toutes les batailles. C'est ainsi qu'il fut l'un des rares officiers de sa génération à profiter d'une retraite dont ne purent jouir nombre de ses camarades, tombés au combat. Cet officier cultivé renoue avec la littérature et se découvre sur le tard, à soixante-trois ans, un goût et un élan pour la versification (voir Avis au lecteur, dans Contes en vers et autres poésies, t. I). S'y adonnant avec empressement tout en promenant sur son oeuvre une certaine auto-dérision, il parvient à rassembler en deux tomes, en 1849, l'ensemble des contes et poésies qu'il a composés en alexandrins, soit près de 90 pièces. C'est cependant une autre de ses oeuvres, Le Français, prisonnier de guerre en Espagne, qui mérite notre attention : Charles Bonnard y relate son histoire personnelle de jeune lieutenant au Régiment de Champagne Infanterie lors de l'entrée en guerre de l'Espagne, en 1793. Le récit est placé en tête du volume d'Histoire et anecdotes. Tenant garnison à Perpignan au moment de l'entrée en guerre son unité est envoyée défendre la frontière à partir du fort des Bains, qui devient rapidement soumis au blocus des troupes espagnoles. Le 3 juin 1793, sans avoir jamais été renforcé ni ravitaillé, le fort capitule et sa garnison doit se rendre, avec les honneurs pour seule consolation. Commence alors pour les officiers un parcours de "captivité" dans diverses villes espagnoles, adoucie néanmoins par la relative liberté de mouvement dont ils bénéficient parfois de la part des autorités espagnoles. C'est à Valladolid que Charles et ses compagnons sont finalement assignés à résidence. Et c'est dans cette localité que Charles va vivre avec Francisca, jeune fille de la noblesse locale, une rocambolesque histoire d'amour. Ce récit, qui rassemble d'inédites confidences des personnages, est intéressant à plusieurs titres. Sur le terrain historique, il donne à comprendre la fragilité de la jeune République française, assaillie de tous côtés par les monarchies européennes. Il illustre localement le concept de "Nation en armes", fondement de l'armée nouvelle telle que décrite par Jaurès. C'est aussi un récit à portée « sociologique » en ce qu'il décrit les moeurs et traits caractéristiques de la société espagnole de l'époque, profondément monarchiste et manifestant une aversion collective pour les Républicains. Enfin, c'est une étude de caractères assez fine sur les protagonistes de l'intrigue amoureuse qui sert de trame au récit. À la suite se trouvent une dizaine d'anecdotes auxquelles on prête les mêmes qualités que celles décrites supra. Dos insolés, légers frottements, quelques coins usés. Bel état intérieur. Couverture rigide
Bon 3 vol., 441 + XII-438 + 336
Casterman - Plaisir des contes 1958 Illustration Elisabeth Ivanovsky - grand format - Cartonnage illustré éditeur - Dos toilé - 31 pages Bon état général - Coins frottés - Dos rousseurs 615 g