Avec un Traité de l'Origine des Romans par M. Huet. Reliure d'époque pleine basane marron. Dos à nerfs orné de caissons dorés. Coiffes supérieures courtes et petites galeries de vers sur les coiffes inférieures. Toutes tranches sanguines. Intérieur propre avec infimes rousseurs claires.
Reference : 1676
Paris Par La Compagnie Des Libraires Associés 1719 Tome 1: XCVJ + 312 pp.Tome 2: 324 pp. In-12 Reliés. Etat correct. 2 volumes.
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2018 A Paris, chez Werdet libraire, rue du Battoir, n°20 Collection des meilleurs romans françois, dédiée aux dames 1826 2 volumes in-12belle reliure romantique en demi veau glacé, dosà nerfs ornés de fleurons estampés à froid et frises dorées, ,, 215 et 222 pages,2 frontispices et titres gravés,; rousseurs,
Dans l'Espagne du Xe siècle aux prises avec les Maures, Consalve, fils de l'un des plus grands comtes de Castille, recueille Zayde, fille d'un prince musulman, à la suite d'un naufrage. Très vite, il s'éprend d'elle - . Un jour, elle disparaît : désespéré, il se lance à sa recherche. alors quet, tout les sépare : la guerre, la religion de leurs pères, et une prédiction qu'on a faite à Zayde,.. Dans cette " histoire espagnole ", lettres et récits insérés rythment une intrigue à rebondissements - avec rapts, tempêtes, duels et quiproquos à la clé. Surtout, la psychologie des personnages, bouleversés par les passions et déchirés entre devoir et sentiments, y est décrite avec une finesse inconnue jusqu'alors dans le genre romanesque. Publié en 1670, Zayde fonde le roman d'analyse et annonce La Princesse de Clèves bel exemplaire très bien relié,dans sa reliure de l'époque, bien complet, qqs rousseurs
Paris, Compagnie des Libraires Associés, 1725. Deux volumes in-12. Titre, 312pp. (première partie de Zayde) et XCVIII pp. (Traité de l'Origine des Romans), feuillet de privilège in-fine - Titre et 324 pp. Petits trous de vers affectant la marge inférieure du tome I sans atteinte au texte puisque la marge est grande. Le reste est en bon état. Veau fauve d'époque, dos à nerfs orné de caissons fleuris, pièces de titre et de tomaison rouges, tranches rouges. Coiffes supérieures arasées et mors fendus en tête. La pièce de titre du premier volume a été changée anciennement.
L'attribution à Madame de La Fayette de Zayde remonte au XVIIIe siècle, époque à laquelle Huet confirma et montra au P. Martin des lettres qu'il avait reçu de la comtesse dans lesquelles elle lui demandait d'examiner et de corriger son roman Zayde à l'aide d'un crayon rouge, et étant lui même très ami avec M. De Segrais, il était certain que ce n'était pas lui l'auteur. En fait, il semble que ce soit une oeuvre collective, comme c'était souvent le cas, et que Jean Segrais contribua pour une grande part à ce roman, ainsi que la Rochefoucauld. Frère, Ciaronescu 62219.
Paris, Didot l'Aîné, 1814. Deux volumes in-12. Titre, XX, 204 pp. & 207 pages. Maroquin rouge, triple filet doré d'encadrement, dos à nerfs richement orné de petits fers, tranches dorées, roulettes intérieures (Mennil).
Ex. sur papier vélin, dans la "Collection des meilleurs ouvrages de la langue françoise, dédiée à son altesse royale Madame duchesse d'Angoulême". L'attribution à Madame de La Fayette de Zayde remonte au XVIIIe siècle, époque à laquelle Huet confirma et montra au P. Martin des lettres qu'il avait reçu de la comtesse dans lesquelles elle lui demandait d'examiner et de corriger son roman Zayde à l'aide d'un crayon rouge, et étant lui même très ami avec M. De Segrais, il était certain que ce n'était pas lui l'auteur. En fait, il semble que ce soit une oeuvre collective, comme c'était souvent le cas, et que Jean Segrais contribua pour une grande part à ce roman, ainsi que la Rochefoucauld. Très bel exemplaire en plein maroquin. Vicaire IV:864.
Edition originale de ce roman précieux de Madame de La Fayette publié sous le nom de Segrais. Paris, Claude Barbin, 1669-1671. 2 volumes petit in-8 de : I/ 99 pp. pour la Lettre de Huet, (1) p., 441 pp., (1) p. ; II/ (2) ff., 536 pp. Plein maroquin bleu nuit, double filet à froid encadrant les plats, dos à nerfs ornés de filets à froid, double filet or sur les coupes, large roulette dorée intérieure, tranches dorées sur marbrures. Niedrée. 160 x 100 mm.
Edition originale de ce roman précieux de Madame de La Fayette publié sous le nom de Segrais. Tchemerzine, III, 835 ; Brunet, III, 743. Exemplaire exceptionnel avec le titre du tome 1 à la date de 1669, état qu’aucun bibliographe n’a signalé. Marie-Madeleine Pioche de la Vergne épousa le comte de La Fayette en 1655. Ancienne habituée de l’Hôtel de Rambouillet elle se consacre elle-même à la littérature et aux relations mondaines en ouvrant en 1659 son salon de la Rue de Vaugirard aux membres de la haute société et aux « doctes » comme Ménage, Huet et Segrais. Ce milieu aristocratique et lettré perpétue ainsi dans ce qu’elle avait de plus heureux la tradition de l’Hôtel de Rambouillet. La comtesse de La Fayette, pour éviter les foudres de l’opinion, dut emprunter le nom de son ami Jean de Segrais pour publier successivement ‘La Princesse de Montpensier’ en 1662 et ‘Zaïde’ en 1670. Cette œuvre précieuse et romanesque due essentiellement au talent de la comtesse, suppose toutefois une collaboration des beaux esprits du salon de la rue de Vaugirard et notamment de Segrais et de La Rochefoucauld. « On sait que Segrais de son propre aveu ne contribua qu’à la construction du roman, auquel La Rochefoucauld d’après Madame de La Fayette, elle-même, communiqua un peu de son esprit ». (Tchemerzine). Lorsque le premier tome fut achevé Madame de La Fayette le remit à Pierre-Daniel Huet le fameux évêque d’Avranches au jugement duquel elle portait comme beaucoup de ses contemporains une grande confiance. « Je fis voir des lettres que Mme de La Fayette m’avait écrites dans ce temps qu’elle composait Zaÿde, par lesquelles elle m’envoyait ce roman pièce à pièce, pour l’examiner et lui dire mon avis, et y faire mes remarques… Elle n’en parle point comme l’ouvrage de M. de Segrais, mais comme étant d’elle. Outre que M. de Segrais, avec qui j’étais lié d’une amitié très étroite, logeant, mangeant et couchant presque toujours ensemble, n’aurait pas eu besoin de l’entremise de Mme de La Fayette pour me prier d’examiner son ouvrage. » (P. D. Huet, 19 octobre 1705). L’intrigue très romanesque des amours de Consalve, fils du comte de Castille et de Zayde, fille du prince musulman, se déroule au milieu de péripéties dignes du « Grand Cyrus » de Mademoiselle de Scudéry. Le style clair et simple surpasse celui des romans galants de l’époque et annonce la sobriété de « La Princesse de Clèves ». Superbe exemplaire de cette originale littéraire si évocatrice de la préciosité du XVIIe siècle. Revêtu d’une élégante reliure de Niedrée il provient de la bibliothèque Am. Berton.
Paris : Compagnie des Libraires associés, 1725 Deux volumes in-12, (2)-xcviii-(2)-312-(2)-324 pages. Veau porphyre de l'époque, dos lisse fleuronné.
Le second roman de Madame de La Fayette. La première édition de cette histoire héroïque hispano-mauresque parut à Paris en 1670-1671.Dans son Siècle de Louis XIV, Voltaire écrit : "Sa Princesse de Clèves et sa Zaïde furent les premiers romans où l'on vit les mœurs des honnêtes gens, et des aventures naturelles, décrites avec grâce. Avant madame de La Fayette, on écrivait d'un style ampulé de choses peu vraissemblables."Ségrais, banni de la maison de Mademoiselle pour avoir blâmé son mariage avec Lauzun, fut reçu dans celle de madame de La Fayette. Pendant le séjour qu'il y fit, elle composa ses romans de Zaïde, et de la Princesse de Clèves, qu'elle le pria de faire paraître sous son nom. Il ne voulut pourtant pas qu'on ignorât qu'elle en était l'auteur ; il a écrit ces propres paroles : "La Princesse de Clèves est de madame de La Fayette : Zaïde est aussi d'elle. Il est vrai que j'y ai eu quelque part, mais seulement pour la disposition du roman". Huet, évêque d'Avranches, joignit son témoignage à celui de Ségrais, en déclarant qu'il avait vu madame de La Fayette composer Zaïde, et qu'elle le lui avait communiqué tout entier pièce à pièce. Ce fut pour mettre en tête de Zaïde qu'il fit son Traité de l'origine des romans. (Michaud, Biographie universelle)