Lyon, éd. Aléas, 1992, EDITION ORIGINALE, in-8, cartonnage souple, couv. texte en blanc sur fond noir éd., 272 pp., notes, table des matières, "Du temps qu'il y avait encore des cinémas dans les quartiers, la Direction de la salle se rappelait parfois à la vigilance des spectateurs, les tirant de leur torpeur ébahie. Un carton en noir et blanc, un intertitre fatal, demandait aux spectatrices de ne pas oublier la réalité de tous les jours, à savoir leur sac à main, oublié là, dans l'obscurité, à leurs pieds et exposé à l'abjection d'un vol. Qui ne se souvient d'avoir vaguement tremblé pour ces sacs ? Et qui n'en a pas voulu à la " Direction " de procéder à une dé-sublimation si triviale ? D'autant que les années passaient et que, malgré l'éternel retour du terrible mot " recrudescence ", ce n'étaient pas les sacs à main qui disparaissaient mais bel et bien les salles de cinéma. Au point que le carton fatidique qui semblait veiller sur nous et sur nos sacs commence à nous manquer. Ces textes ont été publiés entre 1988 et 1991 dans le quotidien "Libération". L'auteur se demande à quoi ressemblent les films lorsqu'ils "passent à la télé". D'où une chronique quotidienne intitulée "les Fantômes du permanent". Cette chronique est suivie d'un entretien avec Philippe Roger. Puis il y a une série d'articles parus dans la page Rebonds du même journal. Il s'agit cette fois de confronter la télévision avec l'une de ses fonctions : l'information." Pas courant Très bon état
Reference : 72181
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