éd. Eugène Roy 1914 in-8 br., couverture rempliée, portrait en frontispice par STEINLEN, poèmes, doléances, ballades, plaintes, complaintes, récits, chants de misère et d’amour en langue populaire (1900-1913), édition originale, ex. numéroté sur vélin d’Arches, couverture légèrement défraîchie
Reference : 185153
Le Dilettante
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Paris, Eugène Rey, 1914. In-12 (198 x 155 mm), 222 pp., 1 f. n. ch. Demi-chagrin brun, dos à nerfs avec auteur, titre et date en dorée, tête dorée, non rogné, couvertures et dos conservés (P. Goy & C. Vilaine). Édition originale du second recueil de poèmes en argot de Jehan Rictus. Elle est illustrée d'un portrait de Jehan Rictus par Steinlen et de trois fac-similés de lettres d'Albert Samain et de Stéphane Mallarmé à l'auteur.
Un des exemplaires de tête sur papier Japon (n°15). Dans les pas de Jean Richepin, avec des accents plus sincères peut-être, Jehan Rictus publia en 1907 ses "Soliloques du Pauvre", lesquels laissaient entendre la langue verte et la voix rocailleuse de la misère. "Le Cœur Populaire" constitue son deuxième recueil majeur, rassemblant tous les poèmes qui ne sont pas des soliloques : doléances, ballades, plaintes, complaintes, récits, chants, etc. Après cela, il se réduisit quasiment au silence. C'est l'exemplaire du célèbre homme de lettres et critique d'art belge, Lucien Solvay (Saint-Josse-ten-Noode, 1851-Ixelles, 1950). Il est enrichi d'un envoi autographe daté et signé d'Ivan Lamberty "à mon ami Lucien Solvay, pour le remercier de m'avoir fait passer chez lui, le 26 janvier, un après-midi inoubliable", et d'une photographie originale de Steinlen et Jehan Rictus attablés, portant au dos la mention manuscrite "Steinlen - Rictus, les enfants de Lamberty". Les témoignages et photographies ne manquent pas, et témoignent de l'amitié des trois hommes à cette époque. Yvan Lamberty était un collectionneur belge avisé, ami du poète qui lui avait réservé l'exemplaire sur Japon n°1 du "Cœur populaire". Ils s'étaient par ailleurs entendus sur la distribution de l'ouvrage, sans doute auprès des amis belges de Rictus. La veuve d'Yvan Lamberty a par ailleurs légué au musée de Vernon un bel ensemble des œuvres de Steinlen, ultime témoignage du lien qui unissait le collectionneur et l'artiste. De la bibliothèque de Pierre Cheymol, médecin de son état, auteur de cinq ouvrages chez José Corti dont les "Aventures de la poésie" (1988). Il écrivit dans les deux dernières revues surréalistes : le "B.L.S" et "Surréalisme". Il était très lié avec Jacques Baron, Jean-Louis Bédouin, Vincent Bounoure, Jorge Camacho, Marianne Van Hirtum... Ex-libris gravé volant. Exemplaire sobre et bien relié, parfaitement conservé.
Paris, Eugène Rey, Paris, Eugène Rey1914 ; petit in-4, broché, couv. impr. 222 pp., 1 f. de table.ÉDITION ORIGINALE. Recueil entièrement composé dans la langue du peuple de Paris, selon le modèle de la poésie poissarde pratiquée par Vadé dans La Pipe cassée et par les dialogues de Halles répandus par les livrets de colportage. Ici on entend les complaintes des prostituées, des ouvriers, des enfants malheureux, des “p’tits flaupés des p’tits foutus, des monte-en-l’air, la chanson de l’étrangleur (argot d’escarpe), la jasante de la vieille, la berceuse pour un pas-de-chance. Dans ce recueil, la chanteuse Marie Dubas a dégoté sa célèbre Charlotte qui prie Notre-Dame durant la nuit du Réveillon : “Tout chacun n’pens’ qu’à croustiller / Y a plein d’mond’ dans les rôtiss’ries / les épic’mards, les charcut’ries / et ça sent bon l’boudin grillé...” Le volume se clôt avec une litanie des Conseils donnés aux ouvriers. Ce sont des conseils d’hygiène pour remédier à la misère, des préceptes réactionnaires que l’on n’attendait pas de la part d’un chansonnier longtemps proche des anarchistes. Après la guerre de 1914-18, Jehan Rictus renonça définitivement aux convictions révolutionnaires de sa jeunesse au profit de celles proférées par les glapisseurs du journal l’Action française. En 1933, il recevra la légion d’honneur, une décoration qu’il n’arbora pas longtemps. Le 6 novembre de la même année, son coeur populaire a cessé de battre.Exemplaire sur vélin d’Arches, avec le portrait de Steinlen et 5 planches de fac-similés d’autographes de Mallarmé et de Samain brochés après la page de titre. Seuls les exemplaires sur Japon et vélin d’Arches contiennent ces illustrations.ENVOI AUTOGRAPHE de l’auteur : Pour Jules Lemaître, son respectueux et fidèlement reconnaissant Jehan Rictus mars 1914. Joint, une carte de visite indiquant le changement d’adresse du poète : 8 rue Camille-Tahan (rue Cavallotti) 18e arr.Jules Lemaître, célèbre critique de l’époque, membre fondateur de la Ligue e la patrie française (ligue anti-dreyfusarde), sectateur de l’Action française, est mort quelques mois après avoir reçu ce volume, en août 1914.
Poèmes ,doléances ,ballades ,plaintes ,complaintes ,récits ,chants de misère et d'amour en langue populaire accompagnées de gravures originales de Léla Pascali . 1950 . Editions Vialetay , Grand in 8° en feuilles sous couverture illustrée et double emboitage .211 pp.Illustrations in et H.T. en noir gravées sur cuivre .Un des 98 Exemplaires numérotés sur Rives signés par l'artiste et l'éditeur .
Tiré à 198 exemplaires numérotés .Bel exemplaire .
Paris Rey 1914 petit in 8 carré broché , couverture rempliée.
edition originale
1914 A Paris, Eugène Rey, Librairie-Editeur - 1914 - 1 vol in-8 - Broché - 222 pages - Avec un envoi de l'auteur à la femme de l'éditeur signé par l'auteur en page de faux titre
Bon état mais couverture un peu pâle et noircie avec dos et bords fragiles - Plis de lecture au dos