éd. Champ Vallon 1989 in-8 br., coll. “Recueil”, premier plat illustré par d. barichasse pour ces poèmes d’un auteur québécois méconnu, édition originale, ex. numéroté sur vergé (seul grand papier), non coupé
Reference : 165158
Le Dilettante
Le Dilettante
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75006 Paris
France
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S.n., S.l. 1898, 11x14cm, une feuille.
Lettre autographe signée du comte dandy, sur une carte pneumatique fermée de18 lignes écrites à l'encre noire, adressée à son ami et journaliste Henri Lapauze dans laquelle, piqué au vif dans son orgueuil, Robert de montesquiou demande à ce dernier, en lui imposant cette rectification, de bien vouloir rectifier la presque impardonnable erreur du Gaulois: "Cher monsieur et ami, me faisant l'amitié d'annoncer, ce matin, mon volume, il est regrettable que le Gaulois ait omis de dire qu'il était de moi.Je compte sur vous pour combler cette lacune (dans le numéro qui doit paraître lundi matin) par deux lignes ainsi conçues - ou à peu près : "c'est par erreur que signalant hier à nos lecteurs l'apparition d'un intéressant volume de critique intitulé Autels priviliégés, nous avons omis de dire que l'auteur était le Cte Robert de Montesquiou. Merci, cher monsieur, et à bientôt. Robert de M." - Photos sur www.Edition-originale.com -
Reference : 71321
Paris, S. G. A. F. 1957, 255x170mm, 102pages, broché. Tirage limité à 500 exemplaires. Exemplaire de chapelle.
1 L.A.S. de 4 pages, datée de Besançon, le 22 floréal an XI [ 12 mai 1803 ] "Monsieur, Lorsque je vous ai présenté une pétition pour admettre au Lycée Fortuné Michaud mon petit neveu, j'ignorais que le Général Michaud eut déjà obtenu du Ministre un arrêté en faveur de César Michaud son frère cadet et je n'aurais pas omis de vous en parler vu le petit nombre de places destinées au département du Doubs ; cependant, comme l'éducation du puiné presse plus que celle du cadet, s'il y avait quelque moyen de faire passer d'abord le plus agé, je vous prie de l'indiquer à M. Michaud qui aura l'honneur de vous présenter les deux fils et vous jugerez de ce qui convient le mieux, sauf à revenir à la suite pour le cadet lorsqu'il sera d'un age plus formé pour profiter de l'instruction du Lycée. Si le Père était en état de payer la pension de l'un, je lui dirais de le faire, mais les pertes qu'il a faites l'ont obligé de vendre la maison à Pontarlier et de se retirer à la campagne et s'il est possible de faire quelque chose d'extraordinaire cela ne tirera pas à conséquence, vu les services du Général Michaud et ceux du général Michaud [d'arcan ? ] qui n'a pas jouï longtemps de la place de Sénateur" [ Droz évoque sur une page le rétablissement de l'Académie, les remarques du Préfet à ce propos, il évoque M. LeFevre ] "Ayant été pendant 40 ans a portée de reconnaître l'utilité du premier établissement, je mourrai content dès que l'on aura repris le continuation du Recueil des Monumens de notre histoire, que j'avais proposé avant que M. Bertin s'en occupe pour la France entière et que j'avais bien avancé sous ses auspices" [... ] "j'espère que nous n'oterez point ce terme de féodalité de votre Dictionnaire quand il ne restera quand il ne restera qu'un tribut rendu au génie aux talens ou a la beauté. Je suis avec respect, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur".
Intéressant L.A.S. attribuable au juriste et érudit Nicolas Droz (né à Pontarlier en 1735, mort à Saint-Claude en 1805), dans laquelle il parle du Général Michaud, mais aussi du rétablissement prochain de l'Académie ("des sciences, belles-lettres et arts de Besançon et de Franche-Comté"), qui sera effectif l'année suivante, en 1804. Nicolas Droz avait été nommé en 1771 secrétaire perpétuel de l'ancienne Académie, supprimée en 1793. Il était l'oncle du savant Joseph Droz.
circa 1917-1918, 22,3x27,6, une feuille sous chemise et étui.
Remarquable poème de jeunesse autographe d'André Breton dédié à Marie Laurencin, intitulé "L'an Suave", 15 vers à l'encre noire sur papier vergé, composé en avril 1914. Notre manuscrit fut rédigé entre mars 1917 et le début de l'année 1918. Notre poème est présenté sous chemise et étui aux plats de papier à motifs abstraits, dos de la chemise de maroquin vert olive, gardes et contreplats de daim crème, feuille de plexiglas souple protégeant le poème, étui bordé de maroquin vert olive, étiquette de papier olive portant la mention "poème autographe" appliquée en pied du premier plat de l'étui, ensemble signé de Thomas Boichot. Poème essentiel de la période pré-dadaïste de l'auteur, il fait partie d'un ensemble cohérent de sept poèmes manuscrits de Breton (désigné sous le nom de coll.X. dans les uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1071). Ces poèmes, de sa graphie de jeunesse, sont soigneusement calligraphiés à l'encre noire sur papier vergé filigrané. Cet ensemble a étéadressé à son cercle d'amis et d'écrivains, où figurent notamment Valéry, Apollinaire, Théodore Fraenkel, et son frère d'armes André Paris. Il fut par la suite publié dans son premier recueil, Mont de piété, qui parut en juin 1919 à la maison d'édition Au sans Pareil, nouvellement fondée par son ami René Hilsum. La datation précise de cet ensemble de poèmes autographes est déterminée par l'écriture du dernier poème de la collection («André Derain»),composé le 24 mars 1917, qui offre un terminus post quem absolu. En outre, une version plus ancienne du poème «Age», dédié à Léon-Paul Fargue, figure dans notre collection sous son nom originel «Poème». Daté par l'auteur du 19 février 1916 - le jour de ses vingt ans - et créé 10 jours plus tôt selon sa correspondance, il ne fut rebaptisé et remanié que pour sa publication en juillet 1918 dans Les Trois Roses. Selon toute vraisemblance antérieurs à la parution de ce dernier poème, les sept poèmes autographes furent probablement rédigés courant 1917 ou au début de l'année 1918, alors que Breton poursuit son internat au Val-de-Grâce et fait la rencontre décisive de Louis Aragon. Les poèmes qui constitueront Mont de piété représentent un rare et précieux témoignage de ses influences de jeunesse, à l'aube de son adhésion au mouvement Dada et sa découverte de l'écriture automatique. Assez brefs et parfois sibyllins, on y sent poindre des accents symbolistes empruntés à Mallarmé, qu'il redécouvre lors de matinées poétiques au théâtre Antoine, au Vieux-Colombier, en compagnie de son camarade de lycée Théodore Fraenkel. Durant le premier mois de la guerre, Breton se consacre également à Rimbaud, et se plonge dans Les Illuminations, seul ouvrage emporté dans la confusion et la hâte qui suivit la déclaration de guerre. De ses lectures rimbaldiennes naquirent les poèmes «Décembre», «Age», et «André Derain», tandis qu'il emprunte à Apollinaire sa muse Marie Laurencin à qui il dédie «L'an suave». Par ailleurs, l'héritage poétique de l'auteur sera particulièrement marqué par la figure de Paul Valéry, avec qui il entre en correspondance dès 1914. Valéry joue dans l'écriture des poèmes de Mont de Piété un rôle considérable par l'attention et les conseils qu'il prodigue au jeune poète. Admiratif de l'audace de son disciple, qui lui adressa chacun de ses poèmes, il apprécie le poème «Facon» (1916) en ces termes: «Thème, langage, visée, métrique, tout est neuf, mode future, façon» (Lettre de juin 1916,uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1072). Ces fleurons incontournables de la jeunesse de Breton furent composés entre sa dix-septième et vingt-troisième année. Surpris à Lorient par la déclaration de guerre, il devient infirmier militaire, puis officie dans plusieurs hôpitaux et sur le front pendant l'offensive de la Meuse. Il fait à Nantes la connaissance de Jacques Vaché, qui lui inspire un projet d'écriture collective, ainsi que l'illustration du futur recueil Mont de Piété, finalement réalisée par André Derain. La fréquentation de ce «dandy révolté contre l'art et la guerre», qui partage son admiration pour Jarry, et le contact des aliénés du centre neuro-psychiatrique de Saint-Dizier marquent une étape décisive dans la genèse du surréalisme. Affecté au Val-de-Grâce à partir de 1917, Breton trouve à Paris l'effervescence littéraire nécessaire à sa quête poétique et récite Rimbaud en compagnie d'Aragon. C'est par l'entremise d'Apollinaire qu'il se lie d'amitié avec Soupault, futur co-auteur des Champs magnétiques, et Reverdy, fondateur de la revue Nord-Sud, qui publiera des poèmes de Mont de piété. Les sept poèmes de la collection seront par la suite publiés dans des revues littéraires d'avant-garde (Les Trois Roses, Solstices, Nord-Sud) entre 1917 et le début de l'année 1919. Quatre des sept poèmes furent dédiés aux maîtres et amis de l'auteur: Léon-Paul Fargue, et surtout Apollinaire, à qui Breton avait consacré une étude dans l'Eventail. L'auteur rend également hommage à Marie Laurencin et André Derain, créateurs "d'oeuvres plastiques encore toutes neuves, en butte à un décri et une intolérance presque unanimes", chères à Breton tout au long de sa vie (XXe siècle, n°3, juin 1952). Il multiplie avec ces dédicaces les allusions croisées, dédiant à l'un un poème inspiré par l'autre, à l'exemple du poème "Age", dédié à Léon-Paul Fargue, qui fait écho à Rimbaud et son poème «Aube» (Les Illuminations, 1895). Ce poème est dédié à "Madame Marie Laurencin", que Breton ne connaissait alors que par son art et sa relation avec Apollinaire. Valéry lui réserve un accueil chaleureux : "Ce sonnet, [...] est un délicieux artifice : il est un choix charmant de ses mots". L'oeuvrefut publiée pour la première fois après la rédaction de notre manuscrit dans la revueNord-Sud, n°6-7, en août 1917 et rééditée en 1922 dans un numéro deL'Eventailen hommage à l'artiste. Composé durant le premier mois de la guerre en août 1914, il figure parmi les poèmes les plus anciens du recueilMont de piété. On devine sans peine l'influence de Mallarmé dans les allusions mythologiques qui inondent la troisième strophe : «Ai-je omis la Nymphe miraculeuse, Icare aux buissons neigeux, tu sais, parmi Les douces flèches - l'an suave quel ami! - Et criblé de chansons, par Echo, le silence» A l'instar des autres pièces mallarméennes de l'époque ("Hymne", "Rieuse" "D'or vert"), Breton prend le parti d'une expression précieuse et marquée par des visions récurrentes, teintées de blanc avec la "lune", les "buissons neigeux", le "souhait de plume" et le "toquet blanc". Breton consacra par ailleurs le premier de ses trois essais critiques à Marie Laurencin - avant ceux de Jarry et d'Apollinaire, ainsi qu'un étonnant poème à son chien, "Coquito". Rarissime manuscrit de la jeunesse symboliste du jeune Breton dédié à Marie Laurencin, "Nymphe miraculeuse" d'Apollinaire et muse imaginaire de Breton le temps d'un poème. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Lyon, Macé Bonhomme, 1558.
Exemplaire de Jean-Baptiste de Lamarck, avec quelques annotations de sa plume. Comme on peut s'y attendre, ces notes concernent les invertébrés. Rappelons que Lamarck a publié en 1801, son "Système des animaux sans vertèbres", dans lequel il développe un système de classification des invertébrés (dont il a créé le mot) basé sur les travaux de Cuvier. C'est à partir de sa connaissance approfondie des invertébrés vivants et fossiles qu'il élaborera sa théorie du transformisme. Les 9 notes manuscrites de Lamarck donnent les noms des espèces décrites par Rondelet. T1 p. 375 : "Sepia Sepiola". p. 380 : "actinia rufa". p. 384 : "medusa". p. 394 : "penèe". Tome 2 p. 75 : "Sipunculus". p. 88 : "ascidie". p. 89 : "ascidie bosselée." p. 90 : "Botrylle". p.91 : "pennatula cynomorium Pall. alcyonium epipetrum.gmal." Lamarck a donc soigneusement étudié la partie concernant les invertébrés de cet ouvrage. Dans son "Histoire naturelle des animaux sans vertèbres", (1815 - 1822, version beaucoup plus étendue du "Système des animaux sans vertèbres"), il cite Rondelet de nombreuses fois. Par exemple à propos de "Sipunculus" : "Il y a longtemps ques les siponcles ont été observés, car Rondelet en a décrit et figuré deux espèces." (T3, p. 78). Ou encore à propos de la seiche, "Sepia Sepiola", "les machoires sont semblables à celle d'un bec de perroquet, auxquelles Rondelet les a en effet comparées." (tome 7 p. 667). Cet ouvrage de Rondelet est cité aussi dans la partie sur les coquillages : - Ranelle géante (Tutufa bubo) : "On en trouve une figure reconnaissable dans l'ouvrage de Rondelet" (T. 9, p. 540). - Murex brandaris : "produit la teinture la plus estimée ... Rondelet, le premier, a soutenu cette opinion" (T.9, 559). - Triton cerclé : "Je ne parle pas des figures incertaines de Rondelet" (T.9, p. 628). - Strombe : "Il lui donna le nom de Murex, nom emprunté à Rondelet" (T.9, p. 684). On retrouve cet exemplaire dans le "Catalogue des livres de la bibliothèque de feu M. le Chevalier J.B. de Lamarck, dont la vente se fera le lundi 19 avril 1830", N° 532. Lamarck n'avait pas d'ex-libris, ne signait pas ses livres et les annotait très rarement. Le seul livre connu qui soit annoté par lui est son exemplaire du "Système des animaux sans vertèbres", 1801, The Haskell F. Norman Library, n° 1261, puis Joseph A. Freilich, Sotheby's 2001, n° 328 ( $ 110 000) Autre provenance - Henry Milne Edwards avec son cachet sur le titre et cette note en page de garde : "Cet ouvrage provient de la bibliothèque de M. Lamarck. Les déterminations écrites à l'encre sont de ce savant; celles que j'ai ajouté sont au crayon. H. M. E." Ces déterminations se trouvent Tome 1, pages 400, 401, 402, 403, 405 (2), 408, 413. Tome 2 : 82, 83, 85, 93. Henri Milne Edwards (1800 - 1885) a publié, avec Deshayes, une édition revue et augmentée de notes de l' "Histoire naturelle des animaux sans vertèbres", de Lamarck. Milne Edwards est aussi l'auteur d'une "Introduction à la zoologie générale." (1851), un ouvrage que Darwin a cité à plusieurs reprises dans l' "Origine des espèces". Première édition française. L'ouvrage a été publié une première fois en latin en 1554-55. La traduction est peut-être de son élève Laurent Joubert. Illustré par un portrait et 439 belles gravures sur bois, la plupart gravées par Reverdy. L'ouvrage traite de tous les animaux aquatiques : cétacés, coquillages, arthropodes, grenouilles et même du castor. Le nom de chaque animal est donné en diverses langues, ses moeurs, sa nourriture, son anatomie interne et externe. Autres provenances : - J. Vine gos. (signature de l'époque au bas du titre. - Cachet sur le titre de la "Bibliothèque de la feuille [des jeunes naturalistes]". Fondée en 1870 par Ernest Dollfus, "la Feuille des jeunes naturalistes" a été dirigée par le zoologiste Adrien Dollfus de 1872 jusqu' à sa fin en 1914. Cette revue possédait une bibliothèque "roulante". A sa demande, un abonné pouvait recevoir des livres en consultation. Il est très probable que cet ouvrage a été donné par Milne-Edwards à la bibliothèque. Dans l'avant propos de la "Feuille" de 1890, nous lisons que "l'un des créateurs de la zoologie moderne, M. Henri Milne-Edwards" a envoyé à la direction de la Feuille "une lettre des plus encourageantes." Les pages 34-35 et 38-39 (description générale des poissons) par suite d'une erreur de l'atelier typographique n'ont jamais été imprimées. Quelques traces d'humidité, coiffes de la reliure manquantes et coins usés. DSB 11, 528. Baudrier X, 259./// In-4 de (12), 418, (14) / (4), 181, (11) pp. Basane brune, dos à nerfs orné tranches rouges. (Reliure du XVIIIe.) //// Lamarck's copy, with a few annotations in his own hand. As might be expected, these notes concern invertebrates. In 1801, Lamarck published his "Système des animaux sans vertèbres", in which he developed a classification system for invertebrates (for which he coined the term) based on the work of Cuvier. It was on the basis of his in-depth knowledge of living and fossil invertebrates that he developed his theory of evolution. Lamarck's 9 handwritten notes give the names of the species described by Rondelet. T1 p. 375: "Sepia Sepiola". p. 380: "actinia rufa". p. 384: "medusa". p. 394: "penèe". Volume 2 p. 75: "Sipunculus". p. 88: "ascidie". p. 89: "ascidie bosselée." p. 90: "Botrylle". p.91: "pennatula cynomorium Pall. alcyonium epipetrum.gmal." Lamarck therefore carefully studied the invertebrate section of this work. In his "Histoire naturelle des animaux sans vertèbres", (1815 - 1822, a much more extensive version of the "Système des animaux sans vertèbres"), he quotes Rondelet numerous times. For example, regarding "Sipunculus": "Sipunculus have long been observed, as Rondelet described and illustrated two species. (T3, p. 78). Or about the cuttlefish, "Sepia Sepiola", "the jaws are similar to that of a parrot's beak, to which Rondelet has indeed compared them." (tome 7 p. 667). This work by Rondelet is also referred to in the section on shellfish: - Giant reed (Tutufa bubo): "A recognizable figure can be found in Rondelet's work" (T. 9, p. 540). - Murex brandaris: "produces the most esteemed dye ... Rondelet was the first to support this opinion" (T.9, 559). - Triton cerclé: "I'm not talking about Rondelet's uncertain figures" (T.9, p. 628). - Strombe: "He gave it the name Murex, a name borrowed from Rondelet" (T.9, p. 684). This copy can be found in the "Catalogue des livres de la bibliothèque de feu M. le Chevalier J.B. de Lamarck, dont la vente se fera le lundi 19 avril 1830", N° 532. Lamarck had no bookplates, did not sign his books and very rarely annotated them. The only known book annotated by him is his copy of "Système des animaux sans vertèbres", 1801, The Haskell F. Norman Library, no. 1261, then Joseph A. Freilich, Sotheby's 2001, no. 328 ( $ 110,000). Other provenance - Henry Milne Edwards with his stamp on the title and this note on the flyleaf: "This work comes from the library of M. Lamarck. The determinations written in ink are by this scholar; those I have added are in pencil. H. M. E." These determinations can be found in Volume 1, pages 400, 401, 402, 403, 405 (2), 408, 413. Volume 2: 82, 83, 85, 93. Henri Milne Edwards (1800 - 1885) published, with Deshayes, a revised edition with notes of Lamarck's "Histoire naturelle des animaux sans vertèbres". Milne Edwards is also the author of "Introduction à la zoologie générale." (1851), a work that Darwin quoted several times in the "Origin of Species". First French edition. The work was first published in Latin in 1554-55. The translation may be by his pupil Laurent Joubert. Illustrated with a portrait and 439 fine woodcuts, most engraved by Reverdy. The book covers all aquatic animals: cetaceans, shellfish, arthropods, frogs and even beavers. The name of each animal is given in various languages, along with its habits, food, internal and external anatomy. Other provenances: - J. Vine gos. ( contemporary signature at the bottom of the title. - Stamp on title of "Bibliothèque de la feuille [des jeunes naturalistes]". Founded in 1870 by Ernest Dollfus, the journal "la Feuille des jeunes naturalistes" was edited by zoologist Adrien Dollfus from 1872 until its demise in 1914. This magazine had a "rolling" library. On request, subscribers could receive books for consultation. It is very likely that this book was donated to the library by Milne-Edwards. In the foreword to the 1890 "Feuille", we read that "one of the creators of modern zoology, Mr. Henri Milne-Edwards" had sent the Feuille's management "a most encouraging letter." Due to a typographical error, pages 34-35 and 38-39 (general description of fish) were never printed. Some traces of dampness, head of spine missing and corners worn. /// PLUS DE PHOTOS SUR WWW.LATUDE.NET
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