Belle épreuve. en feuille Paris Chez Bertrand 22,5 x 16,5 cm.
Reference : 8179
Librairie Seigneur
Martine Seigneur
Conforme aux usages de la profession.
[ Condé, Prince de - Baronne de FEUCHÈRE } GATIGNY, intendant du duc de Bourbon.
Reference : 3016
Paris, 23 janvier 1830.
2 pp. in-4 manuscrit à la plume, d’une calligraphie particulièrement soignée. Adresse au verso du second feuillet avec marques postales et cachet de cire rouge armorié.« A son Altesse Royale Monseigneur le Duc de Bourbon en son Château de Chantilly, Oise » Le maître chanteur est le fils de l’ancien intendant du Prince de Condé : De Gatigny, s’estimant lésé et injustement remercié, il révèle posséder la correspondance échangée entre le Duc et son père, ainsi que la correspondance entre Mme de Feuchère et son père. Il réclame un versement dans les dix jours (souligné) d’une somme de 50 000 francs (souligné) sou peine de quoi il se verrait contraint de publier dans les douze jours l’intégralité de ces documents qu’il se propose de diffuser auprès des journaux et des divers souverain d’Europe. Madame de Feuchère est une ancienne prostituée (Sophie Dawes) dont le Duc de Bourbon avait fait sa maîtresse durant son exil à Londres. Âgée de 20 ans, la très jeune et jolie servante anglaise fut mariée sur recommandation du Duc de Bourbon à Monsieur le Baron de Feuchère. Ayant découvert la véritable identité de son épouse, le Baron de Feuchère obtint la rupture de son mariage et une réparation qui fit scandale à l’époque. En 1829, le Duc de Bourbon, fit un lègue énorme à la Baronne de Feuchère : 2 millions de francs, les châteaux et propriétés de Saint-Leu, Taverny, Enghien, Montmorency, Mortefontaine, le pavillon du palais Bourbon et le Château d’Ecouen. En 1830, soit 7 mois après notre lettre le Duc de Bourbon est retrouvé pendu à l’espagnolette d’une fenêtre, ses pieds touchaient encore terre. La Baronne de Feuchère fut inquiétée, en allant jusqu’à soupçonner un jeu érotique ayant mal tourné, puis les charges furent abandonnées et l’on conclut à un suicide. Le style particulièrement fleuri de l’auteur de cette lettre, son écriture calligraphiée rend encore plus épouvantable, cet incroyable document concernant le dernier des Bourbons.
Paris, François Huby, 1612. In-12 de (20)-409-(25) pp., maroquin rouge janséniste, dos à nerfs, dentelle intérieure, tranches dorées sur marbrure (Thivet).
Édition originale établie par l’archidiacre de Bayeux Jean Masson sur un manuscrit de la bibliothèque de son frère Papire Masson, décédé l’année précédente (1611). Rédacteur à la demande du prince Amédée VIII de la "Chronique de Savoye", texte fondateur de l'historiographie savoyarde, Jean d'Orronville ou d'Orville, dit Cabaret se consacra dix ans plus tard à la chronique "du bon duc Loys de Bourbon", commandée par le petit-fils de celui-ci Charles de Bourbon, comte de Clermont, « du 29 mars à la mi-mai 1429, sous la dictée de Jean Châteaumorand, chevalier, compagnon d'armes du duc Louis ».L'oeuvre exalte le duc Louis comme un modèle du bon prince, du bon chevalier et du bon chrétien. Rare exemplaire de la seule édition ancienne de cette chronique du XIVe siècle, complet des deux ultimes feuillets manquant le plus souvent qui contiennent l'Épistre d'un nomé Laurent Preuner (signature Ee, caractères italiques). A.-M. Chazaud publia en 1876 une édition savante pour la Société de l'Histoire de France.Bel exemplaire dans une reliure en maroquin rouge signée Thivet. Ex-libris manuscrit daté "M. Magdal. Rochemay 1701" sur le titre répété en pages 1, 101 et 409.Molinier, IV, 3579 : « Excellent tableau de la vie chevaleresque au XIVe et au XVe siècle ».
Ouvrage publié, par Jean-Louis Giraud-Soulavie, s.l., chez les Marchands de Nouveautées, 1790, 1 plein veau marbré, dos orné, tranches marbrées, quelques manques de cuir au dos et sur les plats, coiffes usagées, coins émoussés. 4 volumes in-8 de (4)-XVI-327, (4)-368, (4)-368, (4)-136 et 247 pages ;
Jean-Louis Soulavie, auteur de ces mémoires apocryphes, transforme Richelieu en défenseur des droits du peuple et observateur des rois.. Jean-Louis Giraud-Soulavie, un des plus grand savants des "Lumières" est né à Largentière (Ardèche), d'une famille originaire d'Antraigues. Ordonné prètre, il devient vicaire à Antraigues. Il épouse la fille de Madeleine Tarbouillet de Largentière. Il est le fondateur de la paléontogie stratigraphique. Ces idées qui mettent en cause le texte de la Bible, déclenchent les attaques de l'abbé Barruel, ardéchois comme lui, publiées dans "Les Helviennes". Pendant la Révolution il sera le partisan de Robespierre.
Phone number : 06 80 15 77 01
Montluçon, Cercle d'Archéologie de Montluçon et de la Région, 2001 - 2003 ; 2 vol. in-8 (24 x 15,5 cm), brochés. Couverture illustrée en couleurs. 734 pp.-10 planches couleurs hors-texte. - 830 pp.-12 pl. coul. Couvertures et dos un peu jaunis, légères taches sur les tranches. Bon exemplaire cependant.
Edition originale, avec un bel envoi autographe de l'auteur (au tome 2) à l'historien médiéviste bourbonnais Réné Germain. Publication de la thèse d'Etat présentée en 1991 par le montluçonnais Olivier Troubat, à laquelle on peut regretter que l'auteur n'ait pas apporter les remaniements nécessaires tenant compte des nombreuses questions discutées sur ce sujet dans les dix années qui ont précédées cette publication. Cependant, "l'ampleur de la documentation rassemblée et des sources citées, le dictionnaire biographique des officiers et proches du duc, la restitution de son itinéraire, peuvent faire de cet ouvrage un utile outil de travail. Ces atouts font espérer et croire que ce livre contribuera [...] à une plus juste vision de la personnalité de Louis II ainsi qu'à une meilleure prise en compte de son action dans les prochaines études du règne de Charles VI" (Marc-Edouard Gautier, Bibliothèque de l'Ecole des Chartes, 2006, p. 628).
Moulins, extrait du "Bulletin de la Société d'Emulation de l'Allier", s.d. (vers 1885), 1 broché, couverture muette. in-8 de 4 pages ;
Monnaies trouvées dans l'Aliier à Beaulon et Moulins.
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