Relié avec au tome 1 : - Mémoire de Beaumarchais en réponse au libelle signé Kornman. - Mémoire du sieur Kornman en réponse... - Lettre du public parisien à P.-A. Caron de Beaumarchais, ou vie abrégée Pleine basane racinée, dos longs ornés. Très bon s.l. s.n. 1787 2 volumes in-8°.
Reference : 6782
Librairie Seigneur
Martine Seigneur
Conforme aux usages de la profession.
BERGASSE , avocat. (Factums. BEAUMARCHAIS, Pierre-Augustin Caron de. 1787-1788).
Reference : 9483
(1787)
1787 Sans lieu, 1787; in-8° de 175pp. Suivi de: Mémoire pour le sieur Bergasse dans la cause du sieur Kornmann contre le sieur de Beaumarchais et contre le prince de Nassau. (Signé : Bergasse.) Sans lieu, Juin 1788; 176pp. Suivi de:Observations du sieur Bergasse, sur l'écrit du sieur de Beaumarchais, ayant pour titre : "Court mémoire, en attendant l'autre", dans la cause du sieur Kornmann . Sans lieu, aoust 1788; 87pp. Ces trois textes reliés en un volume in-8°, plein veau de l’ époque, dos à nerfs très orné de petits fers dorés, titre doré sur étiquette de maroquin olive tranches bleues mouchetées. Traces de mouillures pales à plusieurs feuillets du 1er texte, plus soutenues au 2ème texte et 3ème texte ( petit travail d’insecte en marge des 5 derniers feuillets sans atteinte au texte).
Célèbre affaire sur un divorce retentissant de la période révolutionnaire. Le banquier strasbourgeois Korman trompé par sa femme fortunée la fait interner. Beaumarchais la défend et l’aide à obtenir sa libération. Korman porte alors plainte contre son épouse , contre l’amant pour adultère, contre Beaumarchais et contre le lieutenant de police Lenoir. Il prend comme défenseur l’avocat Bergasse. Bergasse publie de nombreux libelles et Beaumarchais rédige de son côté des mémoires sur l’affaire. Mme Korman obtiendra enfin le divorce en 1793 grâce à la loi révolutionnaire de 1792. ( Reu-CO2)
s.l., s.n., 1787, 1 demi velin, tranches marbrées, mors frottés. in-8 de (4)-159 pp. ;
Le banquier strasbourgeois, Guillaume Kornman qui ne s'entend pas avec sa femme, lui laisse la liberté de prendre un amant, tant que ça arrange ses affaires. L'amant est un certain Daudet de Jossan, homme de confiance du ministre de la Guerre. Craignant de perdre sa femme et sa dot, Kormann fait enfermer sa femme. Sur insistances d'amis communs, Beaumarchais vole au secours de Mme Kornman (qu'il ne connait pas). Libérée la femme tente d'obtenir une séparation de corps. Le mari porte plainte contre sa femme et l'amant pour adultère, contre Beaumarchais et le policier Lenoir pour diffamation et complicité d'adultère.Beaumarchais est innocenté et madame Kornman obtient le divorce.
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1787 134p+32p de pièces justificatives. 1 volume IN8. Reliure postérieure en demi basane noire. Dos lisse titré orné de triple filets dorés.
[sans lieu], [sans nom], 1787. In-4 de [4]-93-[1]-26-[2]; 36 pages, cartonnage de papier marbré, à la Bradel, pièce de titre bordeaux, tranches rouges (cartonnage moderne).
Guillaume Kornmann, né en 1741, est un banquier strasbourgeois, dont le procès contre sa femme (soutenue par Beaumarchais) a été particulièrement retentissant dans les années 1780. En 1774, Kornmann épouse Catherine Marie Foesch, une jeune Suisse fortunée qui lui donne deux enfants. Ils s’installent à Paris où le mari s’occupe de la banque de son oncle. Le couple ne s’entend pas et Guillaume laisse toute liberté à sa femme pour prendre un amant, tant que cela arrange ses affaires. L’amant est un certain Daudet de Jossan, homme de confiance du puissant ministre de la guerre M. de Montbarey et syndic-adjoint de Strasbourg. Mais bientôt le ministre quitte sa charge et le jeune homme devient soudain beaucoup moins fréquentable. De plus, Mme Kornmann, qui n’hésite pas à s’afficher de manière scandaleuse avec lui, menace de demander une séparation de biens (le divorce n’existe pas encore). Craignant de perdre à la fois sa femme et surtout la dot, Guillaume Kornmann, qui entre-temps est presque ruiné, obtient du lieutenant de police une lettre de cachet et fait enfermer l’épouse adultère, alors enceinte de son amant. Dans la nuit du 3 au 4 août 1781, la femme est ainsi conduite dans la maison disciplinaire des dames Douai, rue de Bellefond, qui héberge filles perdues et folles. Sur les instances d’amis communs, Beaumarchais vole au secours de Mme Kornmann (qu’il ne connaît pas encore). Commence alors l’affaire Kornmann. Bientôt libérée, la femme tente sans succès d’obtenir une séparation de corps et de biens, arguant pour ce faire de sa détention scandaleuse. Le mari trompé se décide à porter plainte contre son épouse et contre l’amant pour adultère, contre Beaumarchais et le lieutenant de police Lenoir pour diffamation et complicité d’adultère. Il prend pour avocat son ami Nicolas Bergasse, disciple comme lui de Mesmer. C’est alors la grande mode des mémoires judiciaires qui enflamment les lecteurs avides de sensation : Bergasse commence avec un Mémoire sur une « Question d’adultère, de séduction et de diffamation pour le sieur Kornman » publiant de nombreux libelles qui tiennent le public en haleine, tandis que de son côté Beaumarchais met son talent dans la rédaction de ses brillants mémoires. Finalement ce dernier est innocenté par arrêt du Parlement du 2 avril 1789. Kormann et son avocat Bergasse sont condamnés à lui payer des dommages-intérêts, mais l’opinion publique leur reste largement favorable. En 1793, Madame Kormann obtient enfin le divorce, créé par la loi du 20 septembre 1792. wiki.