18 mars 1970, à Abel Moreau, président de l’Association des écrivains catholiques. Entête “Le ministre d’2tat chargé des Affaires Culturelles”.
Reference : 4873
Librairie Seigneur
Martine Seigneur
Conforme aux usages de la profession.
Le général Nicolas Charles Oudinot (1767-1847) duc de Reggio, général français de la Révolution et de l'Empire - Maréchal d'Empire & Le général Constantin Gravier de Vergennes (1761-1832)
Reference : DMI-866
(1815)
Le général Nicolas Charles Oudinot (1767-1847) duc de Reggio, général français de la Révolution et de l'Empire - Maréchal d'Empire & Le général Constantin Gravier de Vergennes (1761-1832) Lettre autographe signée au Ministre de la Guerre [Laurent Gouvion, marquis de Saint-Cyr (1764-1830] 1 grande f., 1 p., Paris, 15 septembre 1815 - cachet de cire rouge au dos "Monseigneur, Monsieur le baron de Charlus, Lieutenant des Gardes de la Porte, est désigné par la commission chargée de l'organisation de la gendarmerie, comme chef d'une des légions de cette arme. Cette désignation va être soumise à votre sanction. J'ai l'honneur de recommander particulièrement cet officier à votre bienveillance ; il a toute l'activité et la fermeté nécessaire pour justifier vos bontés, et, dans l'emploi honorable qu'il sollicité, il apportera le même zèle qui l'a toujours distingué dans sa longue carrière militaire. J'ai l'honneur d'être avec une haute considération, Monseigneur, De votre Excellence, Le très humble et très obéissant serviteur, Le Cte de Vergennes Capitaine Colonel des Gardes de la Porte du Roi ? Paris le 15 septembre 1815 A S. E. le Ministre de la Guerre" A cette première partie de la lettre signée par le Comte de Vergennes, le Général Oudinot a ajouté une apostille autographe signée sur le même registre : "M. de Charlus mérite confiance, il est digne sous tous les rapports de l'emploi qu'il souhaite. Le Gal Oudinot" Très beau document
1 L.A.S. format in-8 d'une page, sur papier à en-tête des Et. Carjat et Cie, traces d'ancien montage sur onglet : 1 Lettre autographe signée, à en-tête de Et. Carjat & Cie, datée de Veules, le 8 septembre 1884 : "Cher Ami, Je t'écris à la hâte de ce charmant pays ou Alexis Bouvier nous donne, à ma femme, à Ninie et à moi, une hospitalité cordiale et plantureuse, pour te prier de vouloir bien remettre ou faire remettre en mains propres au Ministre, la lettre ci-jointe, que tu cachèteras bien sûr, après l'avoir lue. A mon retour, nous causerons un peu de la mer que j'ai pu voir enfin, comme le Père Duchène : bougrement en colère. Grâce à la nourriture pantagruélique de mon généreux amphytrion, j'engraisse et j'oublie par moment les ennuis qui m'attendent au retour. Je te la serre bien fort et te remercie d'avance. Ton vieux fidèle"
L'un des plus fameux photographes de son temps, mais aussi journaliste et caricaturiste, Etienne Carjat (1828-1906) fut aussi un poète, membre avec Verlaine et Rimbaud, auprès de Gill, Banville ou Fantin-Latour, du groupe des "Vilains Bonshommes". Jolie lettre adressée à Gustave Lévy, haut fonctionnaire au ministère de la Marine, dans laquelle il évoque l'écrivain Alexis Bouvier (1836-1892), connut pour recevoir chaque été une dizaine de convives dans sa propriété de Veules-les-Roses (Seine-Maritime).
Dominique-Vincent RAMEL-NOGARET (1760-1829) - Homme politique français, notamment Ministre des Finances (25 Pluviose an IV-7 Thermidor an VII), époux de la fille du grand libraire et éditeur parisien Panckouke.
Reference : 8381
1 L.A.S. (317 x 207) 1 page, datée du 29 Pluviose an 5, de l'architecte Bricard, adressée au Citoyen Ministre. Très bon état.
Lettre de l'architecte Bricard au Ministre des Finances, réclamant ses honoraires " comme dédommagement de deux mois écoulés, ou vous avez ordonné la suppression de mes appointements. " ayant précédemment " remis à l'administration de la Monnaie, les Mémoires des ouvrages exécutés ". En haut de la lettre, annotation manuscrite signée de Ramel-Nogaret " pour faire le rapport ". Le bandeau "BOUQUINERIE AURORE" visible sur le scan n'est bien-sûr pas présent sur le document original, il n'a été placé ici que pour garder le caractère unique du document.
s.d. (vers 1911), 12,8x17,1cm, une feuille.
Lettre autographe signée du peintre militaire et illustrateur Edouard Detaille auministre de la Guerre Adolphe Messimy, une feuille rempliée. Le peintre avait été chargé de la rénovation de l'uniforme de l'armée française et livre ici une première version du casque, qui sera remaniée par Louis Adrian et utilisé durant laPremière Guerre mondiale. Le peintre présente un prototype de son casque et demande d'en faire confectionner quelques centaines : "J'ai l'honneur de vous adresse le casque que j'ai fait fabriquer pour l'infanterie, et dont l'adoption dès maintenant avait été décidée pour la batterie à cheval de la garnison de Paris.Je tiens absolument à la propriété de ce modèle, que j'ai étudié avec grand soin, et qui ne saurait subir de modifications sous peine de perdre tout son caractère artistique et son côté pratique. Je me mets donc à votre disposition pour en assurer l'exécution. Il ne s'agit pas à proprement parler d'une fourniture : c'est unessaiet il suffit de 200 à 250 casques environ. [...]". Cette première version fut présentée au public et décrite dans un article de Gil Blas 24 janvier 1912 : "Ce casque est acier bleui avec cimierbronzé surmontant le milieu de la bombe. La visière et son cache-nuque sont uniformes, ce qui permet de le porter des deux faces. Le casque n'a ni endroit, ni envers, et il est ornementé de deux têtes de lion en acier servant à fixer la jugulaire, également en acier bronzé. Le côté gauche est garni d'unecocarde tricolorerajoutée". - Photos sur www.Edition-originale.com -
Il a appris que la terre de Chessi (pour Chessy, en Seine et Marne), « c’est-à dire le château, le parc et les fermes » étaient à vendre. Le ministre de la police pourrait être intéressé et se trouve « en marché » avec lui. Aussi, de son côté il peut lui procurer également « un très bon acquéreur », mais à cette condition, il lui faut le détail sur « la quantité de superficie que comporte la terre, la division de cette superficie son revenu, ensuite une description tant du château que des glaces et du mobilier », afin d’en rendre compte à l’intéressé. Il aimerait bien connaitre le prix de vente souhaité, et l’interroge pour « les arrangements » qu’il fera à son égard. « Je serai infiniment flatté de pouvoir coopérer à une opération qui pourrait vous être très avantageuse… ».